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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 13:30

 

 

 

Armoiries de Guémadeuc ; de Vaucler -alias de la Motte ; de Rieux

 

Plus heureux que le Guémadeuc dont il ne reste plus une muraille, le Vaucler a été cependant inutile à diverses reprises. Il ne lui reste plus qu'une tour, et sa charpente a été en partie abaissée; mais si amoindri qu'il soit, ses douves et ses étangs comblés, il ne présente pas moins de respectables vestiges de sa vieille origine. Les fenêtres de sa façade, près du toit, aux armoiries de leurs anciens propriétaires, et son pignon avec pierres sculptées en bordure lui ont conserve son caractère seigneurial. Nous avons déjà donné les armoiries des Tournemine de la Hunaudaye. Les sires du Vaucler (de Rieux d'Asserac), alliés des précédents, portaient : « d'azur à dix besans d'or, 4,3,2,1 ». Le Vaucler, qui s'orthographie aujourd'hui Vauclair a pour étymologie les deux mots latins : Vallis clara, le Val illustre. Les armes qui marquent au front le noble vieillard sont comme un sceau indélébile que la caducité ne saurait lui faire perdre. Dès 1436, le Vaucler jouissait d'un droit de foire à la chapelle Saint-Jacques. Le 24 mai de cette année, des lettres-patentes de « Jehan, duc de Bretagne, seigneur de Penthièvre » concédèrent à Guyon de la Motte, seigneur du Vaucler, « droict de foire en la dicte chapelle, estant es fiefs du dict seigneur du Vaucler, pour en jouir eux et leurs successeurs, avec coustumes, devoirs, amendes et aultres droicts», la dicte seigneurie du Vaucler se trouvant réunie dans celle de Montaffilant eu la personne du comte de Rieux Un Aveu de 1551 reconnaît au sire du Vaucler, en outre des droits de bouteillage et aultres droicts de fondation, celui de visiter et étalonner les mesures, à l'Assemblée qui se tient le dict jour de Saint-Jacques, autour de la chapelle Le 15 juin 1569, la veuve du sire de La Motte, seigneur du Vaucler, est Catherine de Tournemine qui, en sa qualité de tutrice de ses enfants mineurs, rend aveu à la seigneurie de Penthièvre pour partie de la terre du Vaucler. Elle s'inféode « des droicts d'enfeux, sépultures, chapelles, armoiries, tombeaux, bancs, lisières et aultres droicts dans la chapelle St-Jacques. Dans le procès de 1746, les témoins déclareront que l'écusson « d'argent à trois barres de gueules engreslées» qui étaient les armes pleines du Vaucler avaient autrefois existé au-dessus de la principale vitre du maitre-autel de ladite chapelle ; que le « Cep et collier de la seigneurie du Vaucler était placé de temps immémorial près de la porte de la chapelle; enfin que les Plaids généraux de la juridiction rlu Vaucler se tenaient tous les ans et sans assignation, près de ladite porte, la veille du jour saint Jacques, patron de ladite chapelle. Contre ces prétentions, le seigneur de Bienassis n'avait à faire valoir qu'un mandement de l'Official de Saint-Brieuc du 26 août 1484 et un procès verbal d'août 1526, réservant en sa faveur certains droits de chapelainie et la fondation, à Saint-Jacques, de quelques messes. En 1785, les choses ont changé. Une lettre de M. Jehannès du Haut-Champ, régisseur de Bienassis, nous apprend que M. le comte de la Ville-Théart se préoccupe de faire payer par les vassaux de Pléneuf les rachapts non acquittés au comte de Rieux, son vendeur. Saint-Jacques, avec sa chapelle, y est mentionné. Le projet de vente que nous avons sous les yeux : un fief de haute justice, en la paroisse de la Bouillie, nommé le baillage de la Hunaudaye ; 2° le baillage de Montafilant (même paroisse) ; 3° le baillage du Vaucler (même paroisse) sur lequel était duc une rente aux Augustins de Lamballe, pour fondation de messes « pour le repos des âmes des ancêtres de Monseigneur (le comte de Rieux) ; 4° le droit aux foires et marchés du Chemin-Chaussé, c'est à- dire seulement « du côté de la Bouillie, dans la Rue du Chemin-Chaussé, etc. ; 5° en la paroisse de Saint-Alban, le baillage du Vaucler et de Horiolo, en cette paroisse, y compris a les droits de fondation de l'église paroissiale de St-Alban, tels qu'ils sont reconnus par la transaction passée avec M. le prince d'Aremberg, ainsi que les droits sur la chapelle de Saint-Jacques (voir La chapelle St Jacques en Saint-Alban). Extrait de la Baronnie de la Hunaudaye et les environs du Val-André. Le Vauclerc était uni seigneurie importante de Pléneuf qui possédait quelques droits très limités à Planguenoual, sur quelques maisons situées au village de Lesjuhel. En 1386 Olivier du Vauclerc en était le seigneur, étant mort sans enfants sa succession passa à Guy Bouetel, chevalier, qui à son décès vers 1427 laissa ses biens à Margot de la Motte, sa femme. Guyon de la Motte, chevalier, déjà seigneur d'un autre Vauclerc près Moncontour, en hérita et Le Vauclerc resta dans cette, famille jusqu'au XVIe siècle; elle passa aux seigneurs de la Hunaudaye par alliance. Le Vauclerc n'avait des droits que sur quelques maisons du village de Lesjuhel, Le Guemadeuc quelques fiefs et bailliages et la métairie de la Vallée. (Extrait de la paroisse de Planguenoual, par le vicomte de Lourmel).

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