Les coqs affolent pendant les Avents
Quand il vente pendant les Avents, il y aura des pommes
Quand un chat crève dans une maison pendant les Avents, c'est rare qu'il ne suive pas un autre malheur
A la Saint Thomas,
tkais (cuit) du pain et lave tes draps
En tras jou's Noué tu aras
Quand il fait soleil la veille de Noël, il y aura des pommes l'année suivante. Le soleil rit aux pieds des entes.
Quand l'soula ra (luit) la veille de Noué
Des pommes à volonté
Matignon
Jadis à Matignon et à Ploubalay, les gars se réunissaient la veille de Noël, et portant sur l'épaule de grands bâtons et des bissacs, ils allaient frapper aux portes des métairies :
-qui est là ? demandait-on
-le hoguihanneu, répondaient les gars.
Ils chantaient quelque chose, et pour les remercier , on leur donnait un morceau de lard. Ils l'enfilaient dans le bâton pointu de l'un d'eux, et ce lard était réservé pour un repas qui se nommait le bouriho.
A Montauban, les enfants pauvres, allaient comme en beaucoup de localités bretonnes se présenter à la porte des personnes aisées en criant : « au guyané, au guy l'an neuf ». Ils étaient pour leur part armés d'une longue broche en bois sur laquelle ils enfilaient les morceaux de lard ou de vache dont on faisait l'aumône.
A Ploërmel, on criait : « au gui gouroux »
Parfois les filles et les garçons montaient dans les arbres ou les piles de pailles pour chanter la nuit ; et, d'un village à l'autre, se répondaient.