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Etudes héraldiques par Anatole de Barthélémy, page n° 3

 

Notre-Dame de La Cour à Lantic

Nous disions dans notre précédent article que les armoiries représentées sur les monuments étaient souvent de véritables dates ; que leur étude pouvait être d'une grande utilité aux archéologues. Nous allons en donner une preuve évidente. Le blason seul, en effet, à défaut de textes, nous permettra de jeter quelque jour sur les origines d'une charmante chapelle du quinzième-siècle. Il s'agit de Notre-Dame de La Cour, située dans la commune de Lantic (Côtes-du-Nord); d'après la nouvelle édition du Dictionnaire d'Ogée, elle aurait succédé à une autre chapelle, plus ancienne, qui s'élevait à trois kilomètres plus loin, au lieu dit La Vieille-Cour, dans un bois voisin de Buhen. Aucun document d'archives ne nous révèle la date de la construction de Notre-Dame de La Cour telle qu'elle est aujourd'hui; mais de nombreux blasons peints sur la maîtresse vitre nous apprennent que cette magnifique page de verre, consacrée à l'histoire de la sainte Vierge fut exécutée au milieu du quinzième siècle. Examinons les écussons qui sont placés dans un ordre hiérarchique et dont nous donnons le dessin, grâce à l'obligeant concours que nous prête M. P. Chardin, notre ami et confrère. Au premier rang, et seul au haut du vitrail, on voit l'écu ducal de Bretagne, avec la devise A MA VIE qui était celle du duc François Ier donnée à l'ordre de l'Hermine, fondé par lui en 1450 (n° 1).

Au second rang deux écus partis : Le premier parti d'hermine et d'hermine qui est le blason de François de Bretagne et de Marguerite de Bretagne (n° 2) ; le second parti d'hermine et écartelé, palé d'or et de gueules de six pièces qui est AMBOISE, et d'or semé de fleurs de lis d'azur au franc canton de gueules qui est THOUARS (n° 3). Ce sont les armes de Pierre de Bretagne, fils du duc Jean V et frère de François Ier, qui épousa Françoise d'Amboise Thouars. -Remarquons que François et Pierre furent tous deux ducs de Bretagne mais qu'ici leurs blasons ne paraissent pas à ce titre ; en examinant avec soin les dates qui nous sont connues, nous arriverons à un résultat assez précis. François, comte d'Etampes, fils de Richard et de Marguerite d'Orléans, épousa Marguerite, fille du duc François Ier en 1455, il devint duc après Arthur III, en 1458; puisque dans la vitre que nous étudions il ne figure pas comme duc de Bretagne, ses armoiries ne peuvent y avoir été peintes qu'entre 1455 et 1458. Pierre de Bretagne, deuxième fils de. Jean V, épousa Françoise d'Amboise, en 1431 ; il devint duc en 1450 après la mort de François Ier, son frère ; mais comme ici, le rang de ses armes indique qu'elles n'y représentent pas le blason du souverain, nous devons en conclure que nous avons celui de sa veuve Françoise d'Amboise ; Pierre mourut en 1457, par conséquent la date que nous cherchons vient se placer entre le 22 septembre 1457 et le 8 décembre 1458, pendant le règne d'Arthur III qui succéda à ses neveux et à qui appartient l'écusson placé à la place la plus élevée du vitrail comme duc de Bretagne et comme seigneur du Goëllo. La paroisse de Lantic faisait en effet partie du Goëllo.

 

le second parti d'hermine et écartelé, palé d'or et de gueules de six pièces qui est AMBOISE, et d'or semé de fleurs de lis d'azur au franc canton de gueules qui est THOUARS (n° 3)

Au troisième rang deux écussons portent : l'un les armes des Rosmadec Gouarlot (n° 4) qui furent seigneurs de Lantic, mais beaucoup plus tard; l'autre celles des Geslin et des La Lande de Calan (n° 5). Ces écussons, de fabrique plus moderne que le reste du vitrail, ont été placés là postérieurement; ils ont remplacé des armoiries que, plus loin, nous essaierons de deviner.

Au quatrième rang on voit deux écus ; l'un écartelé d'argent à trois fasces de sable qui est KERIMEL COETFREC, et d'argent à la fasce de gueules qui est PENHOËT (n° 6) ; l'autre écu parti des armes précédentes est de gueules à neuf annelets d'or posés trois, trois et trois, qui est COÊTMEN (n° 7). Ce sont les armoiries de Guillaume de Penhoët, seigneur de Kerimel et de Coëtfrec et de sa femme Béatrix de Coëtmen, fille de Rolland III, vicomte de Coëtmen et de Jehanne Gaudin.

 

les armes des Rosmadec

 

écartelé d'argent à trois fasces de sable qui est KERIMEL COETFREC, et d'argent à la fasce de gueules qui est PENHOËT

 

 

de gueules à neuf annelets d'or posés trois, trois et trois, qui est COÊTMEN

Au cinquième rang sont les armes des évêques de Saint-Brieuc et de Tréguier, des abbés de Bégar et de Beauport, savoir : d'azur à la fasce d'or accompagnée de trois molettes de même, 2 et 1, qui est PRIGENT OU PRÉGENT (n° 10); Jean Prigent, chancelier de Bretagne, évêque de Léon en 1436, fut transféré à Saint-Brieuc en 1450 et inhumé dans sa cathédrale en 1472. Ces armes sont également peintes dans la chapelle de droite et sculptées au pignon extérieur (n° 22). -D'argent au sautoir de gueules accompagné en flancs et en pointe de trois quintefeuilles, et en chef d'un annelet de même qui est Coëtquis (n° 9) ; Jean de Coëtquis, d'abord évêque de Rennes, fut transféré à Tréguier en, 1453; il mourut en 1464 et fut également enterré dans sa cathédrale. -D'azur au cerf d'or qui est KERLEAU (n° 8) ; Vincent de Kerleau fut abbé de Régar de 1443 à 1467, puis de Prières en 1467, chancelier de Bretagne puis enfin évêque de Léon de 1472 à 1476. -D'argent à deux bandes engrêlées de gueules et chargées de coquilles d'argent qui est HUET (n° 11) ; Pierre Huet fut abbé de Beauport de 1450 environ à 1472 ; ce fut lui qui, le premier, obtint le privilège de porter la mitre et la crosse et de donner la bénédiction pontificale dans toutes les églises relevant de l'abbaye. Dans les rangs inférieurs plusieurs écussons manquent; parmi ceux qui sont conservés nous notons ceux-ci : d'argent à l'arbre arraché de sinople, le fût chargé d'un greslier de sable lié de gueules (n° 12). Jusqu'ici on a attribué ce blason à la famille Rougeart, de la paroisse de Plouhinec (Finistère), sans que rien ne justifiât la présence en Goëllo des armoiries d'une famille qui n'y était pas possessionnée; d'autres personnes ont voulu y retrouver les Le Roux, seigneurs de Bourgogne et Fontaine-Bouché dans les paroisses de Lantic et de Plourhan, qui portaient d'argent au houx de sinople feuille de trois pièces (n° 15) ; dans cette hypothèse il faudrait admettre que le greslier figure ici comme brisure, et que les armes primitives des Le Roux ont subi quelque modification. Je crois que le blason en question estcelui de l'archidiacre de Goëllo dans la circonscription duquel se trouvait Lantic et qui ne pouvait manquer d'accompagner l'évêque de Saint-Brieuc. A la date où nous sommes, l'archidiaconé de Goëllo était tenu par Salomon MAHAULT, seigneur de Kerangouarc'h qui avait justement les armoiries ci-dessus décrites

 

d'azur à la fasce d'or accompagnée de trois molettes de même, 2 et 1, qui est PRIGENT OU PRÉGENT

 

D'argent au sautoir de gueules accompagné en flancs et en pointe de trois quintefeuilles, et en chef d'un annelet de même

 

D'azur au cerf d'or qui est KERLEAU

 

D'argent à deux bandes engrêlées de gueules et chargées de coquilles d'argent

 

d'argent à l'arbre arraché de sinople, le fût chargé d'un greslier de sable lié de gueules

 

 

d'argent au houx de sinople feuille de trois pièces

Nous voyons encore de gueules à la croix d'or, vidée, cléchée et pommelée de même qui est BOTHEREL (n° 14) ; cette famille avait les fiefs de Perran, de Beauvoir et de la Fontaine-Saint-Père dans la paroisse de Plourhan. - D'or à six molettes de sable, trois, deux et un qui est GESLIN (n° 16). Les Geslin avaient plusieurs fiefs dans la paroisse de Lantic; vers l'époque où fut exécutée la verrière de Notre-Dame de La Cour, Guillaume Geslin avait pour femme Marguerite Botherel. Aucun des blasons que nous venons d'examiner ne contredit la date de 1457-1458 que nous proposons. Il nous reste à chercher quelles étaient les armoiries qui, dans le principe, devaient figurer au troisième rang. Après le duc et la famille ducale ; avant les Coëtmen qui tenaient une place très-considérable dans cette partie du Goëllo à cause de la châtellenie de Landegonnet en Plourhan; avant le clergé qui avait pris part à cette fondation, quel était le seigneur qui, en 1457, pouvait tenir cette place ? -Je ne vois que le sire de Pordic et le sire de La Roche-Suhart. Pordic, l'une des juveigneuries de Goëllo, passa par alliance, à la fin du XIIIe siècle, d'une branche cadette de la maison d'Avaugour aux La Jaille ; cette famille était représentée, en 1408, par Marguerite, fille de Yvon VII qui épousa Hardouin de La Porte, baron de Vézins, en Anjou. De cette union naquirentdeux fils Jean et François et une fille Marie, épouse de François d'Aubigné. Jean de La Porte, seigneur de Pordic, laissa une fille unique de sa femme, Marie de Rieux, fille de Jean, seigneur de Rieux et Rochefort, maréchal de France, et de Jeanne de Rochefort; cette fille, nommée Béatrix, fut la première femme de Gilles Tournemine, seigneur de La Hunaudaye. Dans le sommaire des actes du Parlement de Bretagne de 1451, nous voyons à deux reprises le seigneur et la dame de La Hunaudaye plaider contre messire Hardi de La Porte ; il est probable que ce procès avait pris naissance au sujet de l'héritage du père de Béatrix. Gilles Tournemine conserva Pordic jusqu'à sa mort, en 1475; ce fut en 1477 seulement que François de La Porte, oncle de sa femme, présenta le minu de la terre de Pordic tombée en rachat au profit du duc de Bretagne.

 

de gueules à la croix d'or, vidée, cléchée et pommelée de même qui est BOTHEREL

 

D'or à six molettes de sable, trois, deux et un qui est GESLIN

-En 1457-1458 les armes des seigneur et dame de Pordic étaient donc : écartelé d'or et d'azur qui est TOURNEMINE,et de gueules au croissant d'hermine, qui est LA PORTE. La Roche-Suhart était également une juveigneurie de Goëllo, s'étendant, sous le nom de comté de Plourhan, de Montafillant de Goëllo et de Chasteaubriand de Goëllo, sur un grand nombre de paroisses de ce grand fief; depuis le XIIIe siècle il était, par suite d'alliance, dans la maison de Dinan. Bertrand de Dinan seigneur de la Roche-Suhart mourut le 20 mai 1444; n'ayant pas laissé de postérité, ses biens revenaient à sa nièce Françoise de Dinan, fille de son frère Jacques, grand bouteiller de France, décédé lui-même quelques semaines auparavant, le 30 avril. Tous deux étaient issus de Charles de Dinan et de Jeanne de Beaumanoir. -Françoise était fille de Bertrand et de Catherine de Rohan qui épousa plus tard Jean d'Albret vicomte de Tartas, fils de Charles, comte de Dreux et d'Anne d'Armagnac. La Roche-Suhart étant restée à titre de douaire à Catherine de Rohan, ses armes placées dans la verrière auraient été de gueules à quatre fusées d'hermines en fasce accompagnées de six tourteaux de même,qui est DINAN, et parti de Dinan et de gueules à neuf mâcles d'or, trois, trois et trois qui est ROHAN. Je suis porté à penser que c'est plutôt la Roche-Suhart que Pordic qui figurait dans la verrière de Notre-Dame de la Cour, à cause de l'importance féodale du premier de ces fiefs. Ces deux écus, comme nous l'avons dit, ont été remplacés par deux autres blasons : l'un, d'or à trois jumelles de gueules qui est ROSMADEC GOUARLOT (n° 4) ; l'autre présente sous une couronne de marquis, deux écus accolés, l'un de GESLIN, l'autre d'azur au léopard d'argent, armé et couronné d'or, accompagné de sept macles d'argent, qui est LA LANDE DE CALAN (n° 5). Les armes de Rosmadec furent substituées à celles de La Roche-Suhart, lorsque cette famille, au commencement du XVIIe siècle, eut à son tour la seigneurie de Lantic. Les armes de Geslin furent placées dans la verrière de Notre-Dame de La Cour dans le commencement du XIXe siècle. Dans la paroisse de Plourhan, sous la seigneurie de La Roche-Suhart, existait un lieu noble appelé Buhen ; c'était un fief singulièrement déchu et diminué; la tradition voulait que Buhen ait été un partage de la maison d'Avaugour, et je ne serais pas éloigné de croire que les premiers seigneurs de Goëllo y aient eu un château. En effet, une charte donnée, en 1211, par Alain, fils du comte, en faveur de l'abbaye de Boquen, est ainsi datée : datum publice apud nemus de Buhen.

 

écartelé d'or et d'azur qui est TOURNEMINE

 

de gueules au croissant d'hermine, qui est LA PORTE

 

d'azur au léopard d'argent, armé et couronné d'or, accompagné de sept macles d'argent, qui est LA LANDE DE CALAN

A la fin du XIIIe siècle, Henri, seigneur de Goëllo et de Mayenne, donnant sa fille Jeanne en mariage à Geoffroi II, de Dinan, seigneur de Montafillant, lui constitua sa dot sur les paroisses de Plourhan et d'Etables qui furent plus tard désignées sous le nom de comté de Plourhan. C'est ainsi, très-probablement, que Buhen fut considéré longtemps après comme partage d'Avaugour. Buhen, vers 1427, est indiqué dans les Réformations comme appartenant à Jacques du Fou, en 1441 à Marie de Rufflay; en 1513 nous y trouvons établi Christophe deRosmadec Gouarlot ; il était d'une famille originaire de Cornouaille qu'il ne faut pas confondre avec les Rosmadec Molac. De 1513 à la fin du XVIe siècle on vit se succéder à Buhen : Jean de Rosmadec, Yvon, son frère qui avait aussi la seigneurie de la Villetanno, Jean de Rosmadec et Jeanne Maillart, sa femme, Etienne, sénéchal de Ploërmel, conseiller aux Grands-Jours puis au Parlement sédentaire de Bretagne en 1554, mort en 1567 : de Jeanne du Hallay il laissa plusieurs enfants parmi lesquels Guillaume de Rosmadec dont nous parlerons bientôt; Radégonde qui épousa, en 1582, Thibault de Boisgelin, seigneur de Pontrivilly. Citons encore Marguerite de Rosmadec qui, dans un aveu de la terre de Pordic et Lantic de 1551 avait une maison et un demi-journal de terre dans la clôture de la chapelle Notre-Dame de La Cour. Guillaume de Rosmadec employa la fortune considérable qui lui était advenue à devenir un grand propriétaire ; en 1584 il acheta la terre de Lantic à Marthe de La Porte, baronne de Vézins, veuve de Jean Le Porc, baron de Pordic et de Lantic, et devint ainsi fondateur et premier prééminencier de la chapelle dont nous nous occupons ; jusque-là le fief de Buhen avait relevé de Lantic. Pendant les guerres de la Ligue, Guillaume de Rosmadec tint le parti des politiques tout en faisant le possible pour ne pas être trop pillé par les Ligueurs. La paix faite, nous le retrouvons, en 1607, obtenant d'Henri IV l'érection en châtellenie de ses terres de Buhen et de Lantic, avec suppression de cette dernière dénomination. A ce moment il est qualifié vicomte de Mesneuf et de Saint-Didier, chambellan du roi et chevalier de l'ordre ; il était devenu un grand seigneur terrien, et dans les actes il ajoutait encore les qualifications de seigneur de la Villesollon et de de la Villetanou, et « commis du roi pour le service de Sa Majesté au pays armorique de Gouello. » Une fenêtre placée du côté de l'épître, à Notre-Dame de La Cour, portent trois écussons qui se rattachent aux Rosmadec ; je suis convaincu qu'ils ont été placés là avant que l'acquisition de Lantic ait conféré à cette famille le rang de fondateur. Nous n'avons pu reconstituer la généalogie des ancêtres de Guillaume, ni par conséquent déterminer leurs alliances. Je ne puis donc que donner la description héraldique des blasons qui ont été récemment détruits par un incendie. Rosmadec plein, en bannière (27) : nous constatons ici les prétentions des seigneurs de Buhen qui, avant les lettres d'Henri IV, se gratifiaient déjà de châtelains. -2. Parti de Rosmadec et fascé nébulé d'or et d'argent au chef de gueules qui est peut-être PINARD (n° 19). - 3. Ecartelé de Rosmadec et fascé d'azur et d'argent de six pièces (n° 21). -4. Ecartelé au 1er et 4e fascé d'azur et d'argent de six pièces, et de gueules à la croix d'or (n° 24).

 

fascé nébulé d'or et d'argent au chef de gueules qui est peut-être PINARD

Un autre vitrail a été offert par un personnage assez difficile à déterminer; il représente un chevalier, jeune, à genoux, portant une cote armoriée d'or à la croix engreslée d'azur ; derrière lui son patron, armé, le casque en tête : le tout est encadré par une banderole enroulée portant la devise : PARLEZ POVEZ (n° 7 bis). Il semble que l'on doive reconnaître ici un La Feillée ; or, comme dans cette maison plusieurs membres portèrent le nom d'Olivier, il est permis de penser que le patron n'est autre que saint Olivier représenté en costume militaire sur plusieurs monuments ; c'est aussi l'opinion de mon savant ami M. Pol de Courcy. Ne quittons pas la nef sans noter un écu en cartouche, penché et ecartelé de gueules à trois fleurs de lis d'or, et d'argent à l'aigle éployée de sable (n° 25). Les derniers quartiers sont aux armes des HENRY, seigneurs de La Villeguesseau, La Motte et La Grandville en Plourhan. -Deux clefs de voûte sculptées portent l'une parti de Bretagne et d'argent au chef de gueules qui est AVAUGOUR (n° 27) ; l'autre parti de France et de Bretagne (n° 26). Enfin une croix dressée sur le placître qui est devant la chapelle porte les écussons des deux derniers seigneurs de Buhen. Le premier, de Rosmadec plein (n° 18) ; le second, parti de Rosmadec, et ecartelé au 1er et 4° de gueules à la molette d'argent, au 2° et 3e d'azur plein, qui est BOISGELIN (n° 20). En résumé, le blason nous apprend que la chapelle Notre-Dame de La Cour a été édifiée dans les années 1457-1458, sous le duc Arthur III, avec le concours des prélats et des principaux seigneurs du Goëllo ; nous pouvons compléter ainsi en partie l'inscription placée au bas de la grande verrière et qui, jadis, nous avait révélé les noms des artistes verriers auxquels on doit cette oeuvre remarquable : p. Olivier Lecoq et Jehn Le Levenan vitriers de Lantreguer et fut ladicte vitre faite de l'oblacion et aumones -Attendons qu'un document d'archivé nous fasse connaître le fait même qui motiva cette fondation.


 

 

 

ecartelé de gueules à trois fleurs de lis d'or, et d'argent à l'aigle éployée de sable (n° 25). Les derniers quartiers sont aux armes des HENRY, seigneurs de La Villeguesseau

 

ecartelé au 1er et 4° de gueules à la molette d'argent, au 2° et 3e d'azur plein, qui est BOISGELIN

 

 

Notre-Dame de La Cour à Lantic

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