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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 12:49

 

 

 

 

L'école publique de Langourla

 

 

En 1790-1792 une enquête révèle qu'à Langourla, c'est le curé qui est tenu de faire les petites écoles. Au moment où la révolution advint, c'est l'abbé P. Perret qui était curé, mais ayant prêté le serment constitutionnel, les quelques notes qui suivent en disent long sur la situation : «nulle part, il n'y a de salaire public qu'à Langourla, où le curé [constitutionnel, évidemment] ne fait aucune école parce qu'on ne lui envoie pas les enfants». On songea au sein du conseil municipal en 1833, à acquérir, sur proposition du conseiller Charles, la chapelle de St Eutrope afin d'en faire une école, mais le curé Jean Marie Duval s'y opposa fermement ! Jules Pocar est instituteur à Langourla en 1856, très apprécié pour sa bonne conduite, il demande à pouvoir ouvrir une classe le dimanche, classe réservée aux hommes adultes il faut savoir qu'en 1856, 25 garçons n'étaient pas scolarisés et 29 filles. Mathurine Ballay fait similaire demande deux ans plus tard, suggérant de prodigue l'instruction religieuse, la lecture et le calcul aux jeunes filles. En 1862 l'école des garçons compte 46 élèves et celle des filles 38 élèves . En 1872 demande d'aide est faite au Conseil Général des Côtes du Nord par la municipalité pour la construction d'une école pour filles. Le coût du projet est de 15.000 francs, la subvention nécessaire est de 10.000 francs. Au mois d'avril 1884, la commune envisage la construction d'une école, elle propose la somme de 8.000 francs, comme part contributive à l'exécution d'un projet de 38.000 francs. Eut égard aux charges de la commune, ce sacrifice paraît suffisant et il y a lieu d'élever de 25.000 francs à 30.000 francs la somme à demander à l'Etat. 600 francs furent accordés en mai 1886 par le Conseil Général des Côtes du Nord. En août 1905, le Conseil Général des Côtes du Nord accorde 50 francs pour la reconstruction d'un puits à l'école des garçons. La promotion de l'enseignement primaire en 1913, figure le nom de M. Sourdane de Langourla.


 

Quelques enseignants et personnel divers :

 

Jérôme Olivier Hervé, instituteur cité en 1834, en 1800, il était également membre du conseil municipal. Il s'éteignit le 22 janvier 1843 à l'âge de 72 ans.

Jacques François Pinault, cité en 1843, instituteur, 25 ans, il est également donné instituteur communal de Mérillac et recueille la mention honorable (**Donné aussi sous le nom de Penault)

Jean Baptiste André cité en 1847, instituteur, 28 ans

François Marie Jégard, cité en 1877, professeur, 21 ans, bourg

Joseph Marie Jégard, cité en 1877, instituteur, 55 ans, bourg.

Jean Marie Libouban, cité en 1887, instituteur, 21 ans

Siméon Haidurant, cité en 1891, instituteur adjoint

Joséphine Garnier, citée en 1891, infirmière

Erenestine Berishel, citée en 1891, cuisinière

Jean Marie Leguillermo, cité en 1891, instituteur

Madame Goubin, née Rosalie Belot, institutrice en 1901 (bourg)

Joseph Marie Le Méhauté, instituteur, 34 ans, cité en 1901 (le bourg)

Joseph Malval, cité en 1901, instituteur public, 30 ans

Rosalie Belot, citée en 1901, institutrice, 30 ans,

Elise Robert, citée en 1901, institutrice, 32 ans

Marguerite Lellen, institutrice citée en 1906, 29 ans

Eleonore Pays, institutrice citée en 1906, 21 ans

Charles Le Pechoux, instituteur, cité en 1906, 23 ans


 

 

 

 

 

 

Les religieuses de Langourla

 

-Françoise Alaphilippe (soeur St Michel), citée en 1872, religieuse

-Clémentine Hamon (soeur Adrien), citée en 1872, religieuse

-Élisa Fontaine (soeur St Benoir), citée en 1872, religieuse

-Anne Marie Brexelles (soeur Ste Ambroisine), citée en 1872, religieuse

-Alphonsine Lemoine, citée en 1887, religieuse institutrice, 37 ans

-Marie Oisel, citée en 1887, religieuse infirmière,34 ans

-Marie Sainte Lefondré, citée en 1887, religieuse

-Jeanne Marie Guéguen, domestique, citée en 1887, soeur converse

 

 

Quelques élèves de Langourla

 

 

Marie Thérèse Lejeune, citée en 1887, étudiante, 12 ans

Louis Oizel, cité en 1887, étudiant, 13 ans

Jean Baptiste Rault, cité en 1887, étudian

Célestine Briend, citée en 1887, étudiante, 12 ans

Eugène Briend, cité en 1887, 10 ans

Alexandre Lescouët, cité en 1887, étudiant, 10 ans

Marie Ange Texier, cité en 1887, étudiant, 13 ans

Eugène Lejeune, cité en 1887, 5 ans

Arsène Hillion, cité en 1887, 13 ans

Hortence Jeffray, citée en 1887, étudiante, 8 ans

Louis Marie Jeffray, cité en 1887, étudiante, 6 ans

Emile Guéguen, cité en 1887, étudiante, 6 ans

Marie Reine Le Texier, citée en 1887, étudiante, 6 ans

Marie Josèphe Ruellan, citée en 1887, étudiante, 7 ans

Joseph Raimbault, cité en 1887, étudiante, 11 ans

Anne Marie Adam, citée en 1887, étudiante, 11 ans

Louis Lescouët, cité en 1891, écolier

Jean Baptiste Hervé, cité en 1891, écolier

Marie Augustine Pinson, citée en 1891, écolière (pensionnaire)

Marie Thérèse Poilvert, citée en 1891, écolière (pensionnaire)

Marie Pays, écolière citée en 1906, 12 ans.

 

Toutefois, si ces écoliers étaient nombreux, la plupart n'étaient pas scolarisés, certain même devaient accomplir des tâches ingrates, ainsi Marie Ange Jourdan, âgé de 6 ans, pâtre, et Virginie Trédaniel, âgée de 11 ans, servante à St Joseph, Ange Leduc, âgé de 13 ans, pâtre-Le Dauphinais en 1887


 


 

 

 

 

 

La poste de Langourla


 

Le bureau de poste de Langourla dépendait du siège de Broons en 1804, les deux localités étant distantes de 12 kilomètres. En août 1882, dédoublement de la tournée rurale n° 2 permettant au facteur desservant les communes de Langourla et St Jacut du Méné de rentrer au bureau de Collinée avant le départ du courrier.

-Joseph Blanchard cité en 1900, facteur-receveur

-Léon Briend, facteur des postes en 1901

-Julien Ruellan, facteur receveur en 1906

 

 

 

Le clergé de Langourla

 

-Maurice Briend, cité en 1685

-Jean Pinsart idem

-François Pilorget, cité en 1687

-François Horion idem

-Marc Massé idem

-Jean Baptiste Le Mintier, cité en 1697-1709

-Pierre Turmel, cité en 1701

-Julien Cormaux, prêtre cité en 1730

François Pilorget, idem & 1733 (allusion est faite à cet ecclésiastique dans un acte lors d'un baptême le 18 janvier 1735, ce dernier accorde son autorisation à son successeur afin de procéder audit baptême, car lui même souffre d'infirmité.)

-Jean Claude Hervé cité en 1735

-Philippe Macé, cité en 1738

-Desgrétz idem

-J.A Campan cité en 1749

-Yves Ropert, cité en 1751

-Missire Julien Cormaux, prêtre cité en 1747

-Jean Claude Hervé, cité en 1760

-Jean-François Pincemin, cité en 1766 & en 1777

-P. Courtel, curé cité en 1777

-Jean Marie Duval idem, mourut en 1835

-M: Lalletou, curé cité en 1784

-P. Perret, cité en 1791, il s'assermenta et demeura à Langourla jusqu'en 1802

-Mathurin Jean Urvoy cité en 1791, mort en exil à Middlesex hospital en 1801)

-Dubos, cité en 1786

-Le Vené, cité en 1855

-Chevalier, recteur en 1860

-Jean Baptiste Le Dantec cité en 1877 desservant

-Jean Marie Boisard, cité en 1877, vicaire (Félicité Daniel sa servante)

-Mathurin Rault, cité en 1887, desservant (sa soeur Marie-Louise en est sa cuisinière)

-Mathurin Davy, cité en 1887, prêtre vicaire

-Théodule Bazin, cité en 1901, desservant

-François Le Glatin cité en 1901, vicaire

-Mathurin Le Blanc cité en 1906, vicaire -Congretel, cité en 1916, vicaire

 

 

 

Ancien presbytère
 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:47

 

 

Les maires de Langourla

 

François Marie Heymery naquit vers 1734 -probablement au Carpont, de l'union de EcuyerJean Baptiste Heymery, sieur de la Fontaine Saint-Pern et dame Thérèse Huet. François Marie Heymery rentra dans les Ordres et servit un temps en l'abbaye Notre Dame de Goailles près de Salins au diocèse de Besançon. Il fut maire de février 1790 à décembre 1791. La désignation des membres de la municipalité fut contestée car considérés par quelques uns comme responsables de détournement. François Marie Heymery âgé de 62 ans fut arrêté en octobre 1796 et conduit à la prison de St Brieuc et aux carmélites de Guingamp. En réalité il déplaisait au District de Broons, car il était riche; il fut dénoncé comme chef chouan ce qui aux dires de témoins était pure imposture.

 

 

 

-Jean Baptiste Marie Em(m)anuel Onfray sieur des Chevalleries, fils de Maître François Onfray, sénéchal et avocat au Parlement de Bretagne et Elsabeth Ruello sa troisième femme. Il naquit au château de Langourla le 1er février 1762 et épousa à Plénée 29 janvier 1788 Marie Thérèse Rebours originaire de St Sauveur de Dinan. Il vécut un temps au bourg de Langourla, et fut maire de janvier 1792 à décembre 1794. C'est son mi-frère qui sera désigné en 1800 à la tête de la municipalité Langourlasienne. Il mourut le 2 mars 1820 à Saint Vran à l'âge de 57 ans, il y était cultivateur

 

 

 

-Augustin René Urvoy de Kerstainguy, naquit à Lamballe en la paroisse Notre Dame et St Jean le 6 décembre 1742, fils de écuyer Gilles Jacques Urvoy sieur de Kerstainguy et Gillette Anne de La Chapelle. Il s'unit le 4 août 1776 à Yffignac avec Anne Damar. Il exerça dès 1786 une charge à la jurifiction de Langourla dont il devint maire de janvier 1794 à février 1797, laboureur il habitait Blanc-Mouton.

Mathurin Hervé & François Besnard, mentionnés «officiers publics» en 1796 1797

 

 

 

Maître Pierre François Richard, fils d'honorables gens Jean Richard et Françoise Soquet naquit le 11 juillet 1736 au village de la Rouvrais en la paroisse de Sévignac -quartier de Rouillac. C'est à Langourla que fut célébrée son union ce 17 mai 1763 avec Françoise Dinet, elle même issue d'une famille de notables. Pierre François Richard exerça dès 1769 la charge de procureur de la juridiction de Langourla, puis notaire. Il fut maire* de Langourla de septembre 1797 à septembre 1799, partisan de la monarchie constitutionelle il disposait au sein de la municipalité d'une majorité. Il est donné rentier sur son acte de décès qui le dit veuf de Françoise Dinet. Il mourut le 9 juin 1821 âgé de 86 ans et vécu au village du Cran.

 

***Président le Conseil Municipal du canton de Langourla.

Jean Doublard, officier public cité en 1797

Jérôme Olivier Hervé, mentionné «officier public-instituteur» en 1798

Julien Briend, cité en 1798 -adjoint municipal de la commune

Yves Lebreton, adjoint cité en 1799

 

 

 

 

-Jean François Onfray naquit à Lamballe en la paroisse Notre Dame et St Jean, le 10 7bre (septembre) 1741 de l'union de Maître François Onfray Sr du Bourg, sénéchal et avocat au Parlement de Bretagne et Dame Renée Veillet du Perron. Il se maria le 13 mai 1777 à Plénée avec Françoise Guérin, et fut maire d'octobre 1799 à début janvier 1808, l'ancien procureur fiscal résida au château de Langourla puis à la Noë Gruelle, il démissionna, car considéré comme «infirme» par le préfet Jean Pierre Boullé, et s'éteignit le 18 novembre 1809 à Langourla âgé de 72 ans. Il est qualifié dans l'acte de Propriétaire.

Pierre Bidault, cité adjoint le 8 août 1807

Julien Hervé, -huissier au Cléneuf



 

 

-Pierre Bidault originaire de la Noée dans le département du Morbihan était le fils de François et Magdelaine Mulo, toutefois son père est cité présent à la Hardouinais en St Launeuc en janvier 1799. Etablit à Langourla il était marchand et cultivateur, il épousa successivement Marie Madeleine Bagot et Marie Jeanne Dutertre le 3 pluviose an XII. Maire, mentionné de fin janvier 1808 à septembre 1813, il est qualifié de propriétaire et de marchand et demeure les Portes. Pareillement à son prédecesseur, il démissionne sur ordre du préfet. C'était le père de Pierre Marie Bidault maire en décembre 1830 et Jean Marie Bidault, maire, mentionné en 1842. Pierre Bidault mourut à la Ville Blanchet le 22 novembre 1821 âgé de 48 ans. -Nicolas Mathurin André Duval, est cité notaire à Langourla dès 1809, il est alors âgé de 30 ans. Nommé maire au mois d'octobre 1813 par arrêté préfectoral, en janvier 1815, sa signature voisine celle des autres élus du canton de Collinée, attestant du soutien apporté ici au roi. Il était notaire et habitait encore le bourg en juin 1816, et fut relevé de ses fonctions suite à l'accession au trône de Louis XVIII semble-t-il en juin 1816. Il ne fut que de passage à Langourla. Une famille Duval ayant une étude notariale était présente à Plumaugat vers la même période, de même que le désservant de Langourla.

 

 

 

-Nicolas Mathurin André Duval, est cité notaire à Langourla dès 1809, il est alors âgé de 30 ans. Nommé maire au mois d'octobre 1813 par arrêté préfectoral, en janvier 1815, sa signature voisine celle des autres élus du canton de Collinée, attestant du soutien apporté ici au roi. Il était notaire et habitait encore le bourg en juin 1816, et fut relevé de ses fonctions suite à l'accession au trône de Louis XVIII semble-t-il en juin 1816. Il ne fut que de passage à Langourla. Une famille Duval ayant une étude notariale était présente à Plumaugat vers la même période, de même que le désservant de Langourla.

 

 

 

-François Bizeul, naquit le 10 avril 1785 à Brandesec, de l'union de Jacques et Perrine Ribault. Marié à Perrine Guitton, il était laboureur à Brandesec. Il fut maire de fin juin 1816 à décembre 1825, sa nomination semble coïncider avec la Restauration des Bourbon sur le trône. François Bizeul décéda le 11 mars 1851 âgé de 66 ans

 

 

 

-Mathurin Rouault de la Villeneuve de Livoudrays, fils de François Joseph et Anne Marie Thérèse Paillière, il épousa le 2 juillet 1823 Magdelaine Harel de la Perrière, veuve de messire Joseph Guinguené, Mathurin Rouault de la Villeneuve de Livoudrays fut maire de janvier 1826 à septembre 1830. Il vivait au Carpont.

Mathurin Boussais, adjoint en l'absence du maire fin mars 1832

 

 

 

-Pierre Marie Bidault naquit le 28 nivôse an VII -17 janvier 1799 à Langourla de l'union de Pierre-Marie et Marie Madeleine Joly, veuve Bagot, le 5 août 1724 au Gouray, il épousa Françoise Bourdon. Il fut maire de Langourla de novembre 1830 à la mi janvier 1832. C'est à Langourla au village des Portes qu'il s'éteignit le 6 novembre 1885 âgé de 86 ans. Il était cultivateur. 3 novembre 1878

Mathurin Boussais, adjoint, son fils Jean Marie Broussais, maire en 1898

 

 

 

-Jean Nicolas Gilard, naquit au Val de Jugon à Eréac vers 1783 de l'union de Jean et deCatherine Geffray. Marié à Marie Legac, Jean Nicolas Gilard demeurait Les Portes, il fut maire de la fin janvier 1832 à début septembre 1837 (arrêt préfectoral). Il mourut le 9 décembre 1855 âgé de 72 ans et sur l'acte est apportée la mention -profession ex maire. Son fils Jean Marie était maréchal.

 

 

 

-Jean Marie Bidault, fils de Pierre Bidault et Marie Madeleine Joly, veuve Bagot, naquit le 13 juillet 1809, il vécut au bourg de Langourla, maire, mentionné à la mi septembre 1837 (arrêt préfectoral). Il mourut dans l'exercice de ses fonctions le 15 avril 1853 âgé de 52 ans.

 

 

 

-Antoine Jean Baptiste René Marie Léopold Harel de la Perrière, fils de Antoine François et de Marie Joseph Boullaire de la Ville-Moisan, il naquit en 1795 au château de Langourla. Juge il était marié à Victorine Le Mintier de la Motte Basse, et demeurait à St Joseph. Il fut maire en 1853 (arrêt préfectoral) et réélu jusqu'en novembre 1874. Battut lors de l'élection de 1877 par Eudes Quemper de Lanascol. Il s'éteignit le 9 octobre 1880 au château de Coëlan âgé de 89 ans.

François Jean Douard, adjoint, cité en 1876

 

 

 

-Eudes Quemper de Lanascol, fils de Frédéric Charles et Sophie Charlotte d'Andigné de Mayneuf, vit le jour à Angers le 10 septembre 1832, et fut marié à Louisa Nompère de Champagny. Il devint maire de Langourla au troisième tour d'un ballotage au cours début du mois de janvier 1877 jusqu''à la fin janvier 1878. Il mourut au château de Coëlan le 29 mars 1878. Sa petite fille Louisa Marie Quemper de Lanascol avait épousé celui qui allait être maire de la fin du XIXème au début du XXème siècle : Charles Camus de la Guibourgère

François Jean Douard, adjoint, pour le maire empêché, cité en janvier 1878

 

 

 

-François Jean Douard, naquit à Mérillac le 11 juin 1829 de l'union de Jean et Marie Pilorget, il était marié à Marie Louise Rouillac et demeurait le Val, maire provisoire cité de janvier 1875 à janvier 1876, devient maire du début mai 1878 jusqu'en décembre 1878 et est démis de ses fonctions pour ivresse en 1881. En janvier 1883 il redevient adjoint. Il mourut âgé de 70 ans le 1er août 1899, l'un de ses fils était commerçant au bourg de Langourla.

Jean Hervé, adjoint, pour maire empêché cité de sept. 1880 à décem. 1882

 

 

 

-Olivier Guillotou de Kerever, naquit à Tréguier le 6 mars 1839 de l'union de Charles et Emmanuel Céleste Le Gentil de Rosmorduc, maire de tendance légitimiste-cléricale, en mars 1882, il est élu par 11 voix, puis réélu en janvier 1883 à l'unanimité, propriétaire établit au hameau de St Joseph, Olivier Guillotou de Kerever était le gendre de Antoine Harel de La Perrière il en avait épousé la fille Joséphine Marie Yvonne Harel de la Perrière. Il démissionna fin juillet 1885 et mourut à Saint Brieuc le 18 juin 1909.

François Jean Douard, adjoint, le maire empêché, cité en février 1883

 

 

 

-François Jean Douard , maire monarchiste il revient à la fin du mois de juillet 1885 après avoir été évincé en 1881, puis est élu en 1888 et réélu en 1892 jusqu'en avril 1896 par 11 voix

 

 

 

-Charles Camus de la Guibourgère naquit le 13 novembre 1859 à Teillé en Loire Inférieure de l'union de Edmond Camus et Chantal de Pins. Il épousa Louisa Marie Quemper de Lanascol, fille de de Eudes et Louisa de Nompère de Champagny. Charles Camus de la Guibourgère est élu maire une première fois en avril 1896 à fin juillet 1898 par 9 voix date à laquelle il sera relevé de ses fonctions, Jean Marie Broussais deviendra maire d'octobre 1898 à fin mai 1900, date à laquelle Charles Camus de la Guibourgère sera réélu 4 fois de 1900 jusqu'en 1919. Il s'éteindra à Langourla le 29 novembre 1926. Il publia en 1922 «Langourla, Côtes-du-Nord. Coalitions d'avoués».

 

 

Pierre Broussais lui succéda durant dix ans, puis en 1929 ce sera Léon Moisan radical socialiste, exerçant la profession de bourrelier qui sera réélu quand à lui à deux reprises jusqu'en 1947. Léon Moisan, l'un des cinq maires des Côtes du Nord présents au 36e congrès du parti socialiste en mai 1936 à Nantes. Lors de ce congrès, face au danger de guerre, les divisions entre "bellicistes" -Blum, Zyromski et "pacifistes" -Paul Faure, mettent la SFIO* au bord de l’éclatement.

***Section française de l'Internationale ouvrière.

Pierre Vazel, conseiller faisant fonction de maire août à octobre1898

 

 

-Jean Marie Broussais, fils de Mathurin Marie Broussais et Mathurine Auffray, naquit le 10 juillet 1832. Il épousa Jeanne Bedel et eut pour fils Pierre Marie François Broussais. Jean Marie Broussais fut maire d'octobre 1898 à fin mai 1900. Le vicomte Charles Camus de la Guibourgère fut effectivement révoqué temporairement par le tribunal civil, du fait de tensions entre ses partisans et ses opposants lors de la campagne des législatives de 1898, où les deux camps en arrivèrent aux mains à la mairie même de Langourla. Jean Marie Broussais mourut le 10 février 1926. Son fils fut lui même maire à la fin de la première guerre mondiale.



 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:26

 

Les montres nobiliaires de Langourla en 1450 évoquent deux maisons sises au bourg, appartenant à François de Langourla, l'une fut acquise par Guillaume de Pleumaugat (armoiries ci dessous)* et l'autre par Amaury de Langourla* une maison à Yvon de Langorla et à Jean Horlet, anciennement à Guillet de Langourla. Une pièce de terre contenant 100 journaux appartenait à Jean, sieur du Parc. Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées à Langourla les maisons nobles suivantes: le Hault-Bourg à Christophe de Langourla et la métairie du bourg à la famille de Romelin. Olivier de Pleumaugat, 50 livres de revenu, par Guillaume, son fils : porteur d'une brigandine -Amaury de Langourla 12 livres de revenus, défaillant. La Maison Blanche au bourg de Langourla –maison noble, appartenant en 1536 à Gilles de Langourla



 

La famille Briend citée de 1685 à 1906

(Guillaume Briend cité en 1877, tailleur d'habits, sa femme Thérèse Rouvrais, couturière, Jeanne Briend, citée en 1887, débitante, Julien Briend cité en 1904, receveur buraliste, sa femme Julienne Perquis débitante)

La famille Posnic citée en 1705

La famille Turmel citée de 1709 à 1729

(un tailleur d'habits)

La famille Doüaine citée en 1710 (la maison de la croix au bourg)

(Yves Doüaine, cité en 1710, hoste débitant)

La famille Dutertre citée de 1710 à 1877 (la maison de la croix au bourg-Haut Bourg)

La famille Daniel citée de 1708 à 1733

La famille Chereuil-Chereul citée de 1718 à 1877

La famille Rouxel citée en 1723 & en 1726

La famille Ruellan citée de 1724 à 1906

(Jean Ruellan époux de Anne Houix, métayers de mademoiselle de la Ville Blais, métayer en 1731, Julien Ruellan, facteur receveur en 1906)

La famille Robin citée en 1731 (journalier)

La famille Lorand-Lorant citée en 1724 à 1730

(un vannier-un chaudronnier)

La famille la Tour citée en 1726

(François la Tour «chyrurgien» et Julienne Henry son épouse demeurant au Bourg-cité aussi en 1727)

La famille Lemée citée en 1727 (un journalier)

La famille Louvet citée de 1726 à 1749

(Alexandre Louvet dit Fontaine cabaretier-débitant à la Croix au bourg de Langourla, cité en 1727 et en 1729)

La famille Lamandé citée en 1728

La famille Jan citée en 1729

(François Jan cité en 1731, cordonnier)

La famille Le Michel-Michel citée de 1729 à 1877

La famille Pilorget citée en 1733

La famille Tournatory citée en 1745 et en 1746

La famille Pellerin-Pellerain citée en 1745

La famille Frayage-Jeffrays citée de 1746 à 1906

(Louis Jeffrays cité en 1877 et en 1906, maréchal-forgeron, sa femme Jeanne Queré, débitante, Arsène Jeffrays cité en 1906, commerçant)

La famille Potier citée de 1746 à 1887

La famille Gueneu citée de 1748 à 1757

La famille Donnet citée de 1747 à 1877 (Haut Bourg)

La famille Lapie citée de 1747 à 1752

La famille de Langan citée en 1749

La famille Hinieux citée en 1750

La famille Mounier-Meunier citée de 1751 à 1877

La famille Foliard citée de 1752 à 1887

La famille Biseul-Bizeul citée de 1752 à 1906

(François Bizeul cité en 1877, couturier, Jérôme Bizeul cité en 1901, cordonnier, sa femme Louise Jeffray, commerçante)

La famille Richard citée en 1765

La famille Carmoy citée en 1770

La famille Bajot citée de 1777 à 1877

La famille Perquis citée de 1785 à 1906

(François Perquis, boulanger cité en 1901)

La famille Onfray citée de 1785 à 1798

(Mre François Onfray, propriétaire, maire de Langourla en 1792, marié à Marie Thérèse Reboux, il mourut le 18 novembre 1809, leur fille Elisabeth 32 ans, l'avait précédé dans la tombe 11 jours plus tôt)

La famille Legac citée de 1785 à 1789

La famille Vivié-Vivier citée de 1786 à 1901

La famille Auffray citée de 1788 à 1906

La famille Caradeuc citée de 1789 à 1906

La famille Hervé citée de 1797 à 1906

(Jean Hervé cité en 1906, commerçant marchand de draps, sa femme Reine Lejeune, marchande de draps)

La famille Queret-Quéré citée de 1797 à 1906

(Jean Quéret, cité en 1797, cordonnier; François Quéré, cité en 1870, débitant, Émile Quéré en 1904 charron, sa femme Léonie Préauchat : tailleuse)

La famille Dieulangard citée de 1809 à 1831

(Laurent Dieulangard, 52 ans, cité aubergiste et marchand en 1809, Pierre Marie Dieulangard, cité en 1830, «bouché»)

La famille Duval citée de 1809 à 1815

(Nicolas Mathurin André Duval, notaire cité de 1809 à 1815, maire de Langourla jusqu'en 1816, il avait pour huissier Yves Ruellan)

La famille Duret citée en 1810

La famille Guitton citée en 1814

(Mathurin Guitton, cité en 1814, clerc)

La famille Rolland citée en 1827

(Jean Marie Rolland cité en 1827, notaire, Silvie Rolland, citée en 1901, infirmière)

La famille Raslo citée en 1827

La famille Pinsart-Pinsard citée de 1843 à 1906

(Victor Pinsard, cité en 1843 cabaretier, Joseph Pinsard cité en 1847 cabaretier)

La famille Pecheul citée en 1847

La famille Bidault citée de 1847 à 1877

(Pierre Marie Bidault, cité en 1847, marchand)

La famille Lefeuvre citée de 1870 à 1877

La famille Oger citée de 1870 à 1906

(Jeanne Marie Oger citée en 1900, tailleuse d'habits, et sa soeur Anne Marie Oger, citées en 1901, couturière)

La famille Esnault citée de 1870 à 1877

(Julien Gilles Esnault cité en 1877, receveur buraliste, Jeanne Esnault, citée en 1887, filandière)

La famille Lejeune citée de 1870 à 1905

(Eugènie Lejeune citée en 1900, commerçante; Henri Lejeune cité en 1904, commerçant)

La famille Jégard citée de 1870 à 1887

(Joseph Marie Jégard, cité en 1877, instituteur-séminariste et secrétaire de mairie, son fils François Marie Jégard, cité en 1877, professeur, Anne Marie Rault sa servante)

La famille Desbois citée de 1870 à 1906

(Joseph Desbois, cité en 1902, tailleur de pierres, sa femme Rose Hédé,couturière)

La famille Audel-Audet citée de 1872 à 1906 (originaire de Penguily)

(Jean Marie Audet cité en 1877, cabaretier, Jean Pierre Audet cité en 1877, menuisier sa femme Sophie Presse débitante, Eugène Audel cité en 1901 menuisier, Eugènie Audet, boulangère en 1902)

La famille Reboux citée de 1877 à 1887

Jeanne Reboux, citée en 1887, repasseuse)

La famille Tronel citée en 1877

La famille Kersanté citée en 1877

La famille Bréhinier citée en 1877

La famille Charles citée en 1877

La famille Lécuyer citée de 1877 à 1891

(François Lécuyer, cité en 1887, tailleur d'habits)

La famille Rault citée de 1877 à 1887

La famille Houguenan citée en 1877

La famille Houis citée en 1877

La famille Dieulesaint citée en 1877
 

 

 

 

 

 

La famille Renault citée en 1877

La famille Thébault citée de 1877 à 1887

(Julien Thébault, cité en 1887, carrier)

La famille Jourdan citée de 1877 à 1887

(François Jourdan, cité en 1877, cordonnier, il a pour apprenti cordonnier François Daniel, 18 ans, cité en 1891)

La famille Lescouët citée de 1877 à 1906

(Pierre Lescouët, cité en 1877, marchand de grains, Alexandre Lescouët cité en 1901, commerçant, François Lescouët cité en 1906, charcutier, Louis lescouët, boulanger)

La famille Jolly citée de 1877 à 1887

(Françoise Jolly, citée en 1877, cabaretière et filandière)

La famille Texier citée de 1877 à 1887

(Jean Marie Texier, cité en 1877, cabaretier-débitant et menuisier, il a pour ouvrier menuisier Alexis Chazette)

La famille Porcher citée en 1877

(Eugène Porcher, cité en 1877, tailleur de pierres)

La famille Hillion citée de 1877 à 1906

(Jean Hillion cité en 1901 sabotier, François Hillion cité en 1906 sabotier, sa femme Rosalie Gestin, commerçante débitante )

La famille Cormault citée de 1877 à 1906

La famille Rouillac citée de 1877 à 1901

(Laurent Rouillac, cité en 1887, tailleur d'habits)

La famille Goubin citée de 1877 à 1901

La famille Marchand-Lemarchand citée de 1877 à 1906

(Judith Marchand, citée en 1901, tailleuse, lingère)

La famille Goizel citée de 1887 à 1906

(Denis Goizel cité en 1901, sacristain et tisserand, son fils Pierre Goizel cité en 1901, sacristain)

La famille Douard citée de 1887 à 1906

(Jean Marie Douard cité en 1900, commerçant en épicerie)

La famille Fesnel citée en 1887

(Jean Marie Fesnel, cité en 1887, bouilleur)

La famille Libouban citée en 1887

La famille Bertrand citée en 1887

(Jean Baptiste Bertrand, cité en 1887, sabotier)

La famille Biche citée en 1887

(François Biche, cité en 1887, maçon)

La famille Berhault citée en 1887

(Frédéric Berhault, cité en 1887, ouvier tailleur)

La famille Lechaton citée en 1887

(Élise Lechaton, citée en 1887, lingère)

La famille Trotard citée de 1887 à 1900

(Eugène Trotard, cité en 1887, cantonnier)

La famille Commaux citée en 1887

(Marie Ange Commaux, cité en 1887, cordonnier, sa femme Jeanne Boutrais, débitante)

La famille Guéguen citée en 1887

La famille Robert citée de 1887 à 1906

(Pierre Robert, cité en 1902 tailleur d'habits, sa femme Léonie Presse, commerçante et leur fils Eugène, tailleur, Victor Dubreuil, 18 ans, cité en 1891, apprenti tailleur d'habits)

La famille Poilbout citée en 1891

La famille Leguillermo citée en 1891


 

 

 

 

 

La famille Guischer citée en 1891

(Yves Guischer, cité en 1891, tailleur de pierres)

La famille Blanchard citée de 1900 à 1901

(Joseph Blanchard cité en 1900, facteur-receveur)

La famille Tarlé citée de 1900 à 1906

La famille Brieuc citée de 1891 à1 1901

(Henri Brieuc, cité en 1891, menuisier)

La famille Malval citée en 1901

La famille Bazin citée en 1901

La famille Surel citée en 1901

La famille Le Méhauté citée en 1901

La famille Belot citée en 1901

(Rosalie Belot, citée en 1901, institutrice, 30 ans, Pierre Belot cité en 1901, clerc de l'huissier)

La famille Trouchard citée en 1901

La famille Soulabaille citée en 1901

(Auguste Soulabaille, cité en 1901, ouvrier tailleur)

La famille Picard citée en 1901

La famille Brillault citée en 1901

La famille Huet citée de 1901 à 1906

Eugène Huet originaire du Gouray cité en 1906, charcutier)

La famille Gascouin citée de 1901 à 1906

La famille Tardivel citée de 1901 à 1906

(Jean Marie Tardivel cité en 1906, menuisier, son père Albert Tardivel, menuisier)

La famille Trémel citée en 1906

(Marcel Trémel cité en 1901, sabotier)

La famille Tual citée de 1891 à 1906

(Jean Marie Tual cité en 1901 commerçant débitant en boisson)

La famille Le Méhauté citée en 1901

(Joseph Le Méhauté, instituteur, cité en 1901 marié à Josèphine Le Flohic)

La famille Malval citée en 1901

(Joseph Malval, instituteur cité en 1901 (bourg)

La famille Guilloux citée de 1901 à 1906

(Pierre Guilloux, cité en 1901, tailleur d'habits)

La famille Rouault de Livaudray citée de 1902 à 1906

(Anne Marie Rouault de Livaudray, citée en 1902, commerçante)

La famille Lemoine citée en 1905

(Jean Baptiste Lemoine, cité en 1905, boulanger)

La famille Gesret citée de 1905 à 1906

(Mathurin Gesret cité en 1904 maréchal)

La famille Brévin citée en 1906

La famille Gaspaillard citée en 1906

La famille Lucas citée en 1906

La famille Guinard citée en 1906

(Jean Baptiste Guinard cité en 1906, tailleur de pierres)

La famille Le Pechoux citée en 1906

La famille Bouédo citée en 1906

(orig. Mohon-Mathurin Bouédo, cité en 1906, cordonnier)

L'église actuelle

 

Le 10 avril 1866, profitant de l'opportunité qui lui était accordée, Monseigneur Augustin David évêque de St Brieuc, vint donner la confirmation à Langourla et s'adressa aux élus :Il est nécessaire de reconstruire en entier cette église, nous savons que c'est l'intention bien arrêtée des habitants de Langourla.  Le porche sous le clocher est très remarquable d'architecture. On le conservera précieusement pour en faire une chapelle des morts, en supprimant le clocher qui le couronne aujourd'hui». D'autres pièces provenant du précédent sanctuaire ont été conservés: une crédence ornée d'une tête de femme et d'une tête de singe, ainsi que la cuve baptismale octogonale à double bassins, cuve décorée de végétaux stylisés, d'animaux et de figures humaines. L'ensemble repose sur deux petits piliers à pans coupés. Ci-dessous l'église néogothique de Langourla et le portrait de Monseigneur David

 

 

 


 

Monsieur Harel de La Perrière, alors maire de la commune fit dont le 23 octobre 1869 du terrain désigné «le courtil du bourg» afin d'y assoir le nouvel édifice. En forme de croix latine, l'église St Pierre comprend une nef avec bas côtés de quatre travées plus celle du clocher encastré, un transept et un chœur. Sa réalisation fut confiée à l'entreprise Leforestier du Gouray, d'après les plans de monsieur Regnault architecte à Rennes. La pose de la première pierre eu lieu le 11 juillet 1870, la bénédiction de l'édifice se déroula le 5 octobre 1873 et sa consécration le 13 juin 1874. Le mobilier moderne fut exécuté par l'atelier de Guillaume Corlay d'après les plans de monsieur Raut. Lors de l'achèvement de l'église, la dépense totale fut de 82,051 francs, mais la fabrique sollicita la somme de 10.000 francs pour s'acquitter des sommes dues. La commune ayant affecté tous ses fonds libres pour la construction d'une «maison d'école» déclara être dans l'impossibilité d'intervenir afin de couvrir le déficit signalé. Le Préfet R. de Jouvenel averti en 1875, intervint auprès des élus du département pour aider cette commune ainsi que celle de Sévignac où le déficit était de 7.622 francs et 79 centimes sur le montant total de la dépense évalué à 80.615 francs 37 centimes. L 'édifice terminé séduisit la municipalité de Rouillac qui décida de faire appel à la même entreprise pour ériger l'actuelle église St Sébastien

Brandesec

 


 


 

La famille Besnard citée de 1711 à 1901

La famille Biseul-Bizeul citée de 1702 à 1905

La famille Bedel citée de 1709 à 1830 (Brandesay-Brandesseul)

La famille Geshot citée en 1711

La famille Villebiot citée de 1720 à 1730

La famille Avril citée en 1722

La famille Bonjour citée de 1722 à 1729 (journaliers-Brandesaye)

La famille Thoumineaux citée de 1727 à 1732 (journaliers-Brandesay)

La famille Potier citée de 1745 à 1901

La famille Herry-Henry citée de 1746 à 1749

La famille Guillou citée en 1746 et en 1747

La famille Rouillac citée de 1749 à 1799 (Brandessec)

La famille Perrin citée en 1750

La famille Oizel citée en 1766

La famille Pinçard citée en 1770

La famille Renier-Regnier citée en 1785

La famille Desbois citée de 1786 à 1815

La famille Lemée citée en 1809

La famille Audrain citée de 1814 à 1906

La famille Auffray citée de 1815 à 1906

La famille Poilbout citée de 1831 à 1906

La famille Morgand citée de 1843 à 1906

La famille Le Goff citée en 1843

(Mathurin René Le Goff, cité en 1843, charpentier)

La famille Bouleau citée de 1870 à 1872

La famille Dieulesaint citée en 1872

La famille Lebeuve citée en 1872

La famille Guérin citée de 1872 à 1881

La famille Brillault citée de 1872 à 1906

La famille Duray citée en 1881

La famille Rault citée en 1881

La famille Portier citée en 1881

La famille Brousté citée en 1881

(Pierre Brousté, cité en 1881, tailleur de pierres)

La famille Guyomard citée en 1881

La famille Thébault citée en 1881

La famille Pasquier citée en 1901

La famille Boisadam citée en 1901

La famille Rouvrais citée en 1901

La famille Robert citée de 1901 à 1906

La famille Lucas citée de 1901 à 1906 (originaire de St Jacut)

La famille Leloyard citée en 1906 (originaire de Mérillac)

 

 

 

La Brousse de Launay


 

La famille Caradeuc citée de 1872 à 1906

La famille Bajot citée de 1881 à 1901

La famille Lévêque citée de 1881 à 1901

La famille Tréhorel citée en 1906

(Eugène Tréhorel, originaire de St Jacut, cité en 1906, maçon)


 

 

 

Brousse du Grez

 

La famille Dupont citée en 1703 (Brouce)

La famille Boudard citée en 1711 (la Bouxe)

La famille Chereuil-Chereul citée de 1720 à 1881 (Brousse du Graiz)

La famille Potier citée de 1720 à 1777

La famille Bougot-Bougault citée de 1721 à 1791

(Alexandre Bougot, cité en 1721, charpentier)

La famille Charpentier citée en 1730 (un journalier)

La famille Auffray citée de 1747 à 1752

La famille David citée de 1764 à 1766

La famille Meunier-Meunié citée de 1766 à 1901 (Brousse du Grée)

(Jean Baptiste Meunier cité en 1901, marin en cabotage)

La famille Hoüis citée de 1785 à 1809

La famille Tronet-Tronel citée de 1799 à 1906

(Jean Baptiste Tronel cité en 1906, charpentier)

La famille Chereul citée en 1877

La famille Bizeul citée de 1877 à 1881

La famille Goubin citée de 1877 à 1906

La famille Dutertre citée de 1877 à 1906

La famille Gueneu citée en 1881

La famille Boisorieux citée en 1881

(Jean Marie Boisorieux, cité en 1881, couvreur)

La famille Daniel citée en 1881

(François Daniel, cité en 1881, charbonnier)

La famille Boivin citée en 1901

La famille Chevalier citée en 1901

(Mathurin Chevalier, cité en 1901, maréchal)

La famille Guérin citée de 1901 à 1906

(Jean Guérin cité en 1906, maçon)

La famille Thébault citée de 1901 à 1906

La famille Oizel citée en 1905

La famille Quinio citée en 1906

La famille Bizeul citée en 1906

 

 

 

La Butte des Vaux


 

La famille Lemée citée de 1809 à 1843 (journalier)

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 23:21

L’église de Sévignac est dédicacée à St Pierre, ce qui confirme une évangélisation assez précoce qui eut lieu doute à l’époque mérovingienne. L’ancienne église avait conservé un ossuaire qui se trouvait adossé au mur sud, à l’une de ses extrémités,il était soutenu par deux colonnettes cylindriques portant des chapiteaux cylindriques du XIIème siècle.  Cette église avait été remaniée, la porte occidentale était du XVème siècle, elle était constituée de piédroits formés de trois colonnettes à base prismatique & allongée, supportant de légers chapiteaux à feuillages et un arc en accolade et dont les archivoltes étaient ornées de figurines. D’après les plans, sa partie septentrionale présentait un porche sous lequel se tenait la délibération de la fabrique, des bancs de pierre y étaient sans doute dressés, la chambre d’archives était aménagée au-dessus. Un renflement situé à gauche du porche désignait l’ancienne trésorerie. Le mur Nord était percé de trois fenêtres -quatre si l’on y inclue celle de la sacristie. Une flèche polygonale du XVème siècle couronnait le toit en sa partie centrale. L’intérieur de l’édifice était constitué de la chapelle du Rosaire avec ses voûtes de bois et ses poutres engoulées de requins, ici des tirants & des sablières sculptées montrant des hommes et des animaux parmi le feuillage ainsi que les armoiries des seigneurs de Limoëlan, sur ces arcades se lisait la date de 1558.***

 

 

 

 

Ci dessous éléments provenant de la vieille église : reproduction des archivoltes étaient ornées de figurines, éléments provenant de l'ancienne église : porte ogivale à la Métairie du Bourg, et restes des échaliers adossés à un muret proche du lieu. Tirant sculpté à la Métairie du Bourg & sablière à Rougeul, fonts baptismaux et bénitiers. armes des Rousselot et des Kersaliou, les anciens seigneurs de Limoëlan.

 

 

 

 

 

Furent inhumés dans la chapelle du Rosaire :

-Guy Grignon, âgé de 70 ans, le 3 juillet 1676.

-Hélène Gourmon, du Chesne Dé, âgée de 60 ans, le 31 octobre 1690.

-Yves Cillard, de Quergueneuf, âgé de 57ans, le 10 janvier 1691.

La chapelle du Rosaire à la présentation du seigneur de Broons était déclarée valoir en 1726 : 176 livres de revenus. La chapelle de Rouxelet dite de Limoëlan, en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie sous la chapelle de l’église, fondée à côté. Dans le pavé Nord du côté de l'Évangile se trouvait le tombeau de Pierre Ferré, sénéchal de Rennes, seigneur de la Ville-es-Blancs, mort en 1466. Quatre autres tombes se trouvaient dans le pavé Nord : trois étaient chargées des écussons des anciens seigneurs du Plessix-Gauteron dont celle de Perrot Gauteron vivant en 1426 et celle de Jean Gauteron mort en 1469. D’autres tombes appartenaient aussi aux seigneurs de Quénard et aux Bardoul de Milica (Milia). Il n’était pas rare que des particuliers soient inhumés sous le pavement, l’église devenant un véritable cimetière, mais un décret mit fin à de tels abus.

-Magdelaine Delambily, âgée de 40 ans, le 22 janvier 1720.

-Gilles Préauchat, âgé de 66 ans, le 28 janvier 1720.

-Laurence Moisan, âgée de 40 ans le 2 février 1720.

-Gilette Hamonic, âgée de 37ans, le 20 mars 1720.

-François Aubin, âgé de 60 ans, le 23 septembre 1720

-Renée Brillault, âgée de 2 ans et demi, le 22 octobre 1720.

-Olivier Guérin, âgé de 78 ans, le 4 novembre 1720.

-Pierre Savary, âgé de 26 ans, le 24 novembre 1720.

-François Briend, de la Vallais, âgé de 32 ans, le 3 mai 1721.

-Jan Moisan, de la Villéard, âgé de 75 ans, le 8 mai 1721.

-Gilles Henry, âgé de 17 ans, le 18 juin 1721.

-Anne Berhault, âgée de 42 ans, le 23 août 1721.

-Laurent Guérin, âgé de 8 ans, le 9 octobre 1721.

-Perrine Lescouët, âgée de 38 ans, le 16 octobre 1721.

-Guillaume Loriaux, âgé de7 ans, le 25 octobre 1721.

-Marie Gauven, âgée de 30 ans, le 3 novembre 1721.

-Janne Moisan, âgée de 30 ans, le 28 novembre 1721.

-Georges Lecorgne, âgé de 10 ans, le 6 décembre 1721.

-Pierre Gauven, âgé de 70 ans, le 9 décembre 1721.

-Mathurin Douais, âgé de 68 ans, le 14 décembre 1721

-Jean Duault, âgé de 40 ans, le 28 janvier 1722.

-Guillaume Bras, âgé de 40 ans, le 4 février 1722.

-François Davy, âgé de 60 ans, le 24 mars 1722.

-Mathurine Lescouët, âgée de 55 ans, le 26 mars 1722.

-Yves Lecollinet, âgé de 3 mois, le 18 avril 1722.

-Julienne Caradeuc, âgée de 55 ans, le 30 juin 1722.

-Catherine Tronnel, âgée de 60 ans, le 23 juillet 1722.

-Eustache Delasigonnière, âgé de 50 ans, le 24 juillet 1722.

-François Guitton, âgé de 11 ans, le 17 août 1722.

-Françoise Bras, fille de Guillaume, le 15 septembre 1722.

-Julienne Lorêt, âgée de 10 ans, le 27 octobre 1722.

-Laurent Letessier, âgé de 35 ans, le 2 décembre 1722.

-Jacques Brillault, âgé de 50 ans, le 6 janvier 1723.

-Olivier Legac, âgé de 26 ans, le 12 octobre 1723.

-Marie Durand, âgée de 2 ans et 10 mois, le 19 octobre 1724.

-Jean Lebacle, âgé de 42 ans, le 9 février 1725.

 

 


 

L’un des soufflets de la vitre proche de l’autel de la Vierge arborait un écusson d’azur à six besants d’or, Jean de L'Épervier, évêque de Saint-Malo, mort en 1486 portait pour armes : « D’azur au sautoir engreslé d’or, accompagné de quatre besants de même », il pourrait s’agir des siennes, en ce cas, c’est sous son épiscopat que l’église de Sévignac aurait été remaniée; dans l’autre soufflet de la vitre se voyaient les armes des alliances des anciens seigneurs du Plessix-Gauteron. Au dessus de l’autel de la Vierge figuraient les armes du marquis de Locmaria, sgr du Plessix-Gauteron

 

*** Un acte daté de 1619 mentionne que pour la fondation de la chapellenie de Pierre, les Sieurs recteurs et prêtres de Sévignac percevaient la somme de cent livres du seigneur de Limoëlan



Un retable en bois de 1651, et sur les piédroits d’une arcade une statue de Saint Michel du XVIème siècle, terrassant le dragon, dont le bouclier était aux armes des Le Mintier.

 

 

Le Pouillé de la Bastie note cette église comme : « Pas absolument mal », en 1769, l’évêque de Saint-Malo en visite à Sévignac signale « plusieurs réparations très considérables et très urgentes à faire à l’église. Le 6 novembre 1771, Louis Martin, dit « jeunesse », 48 ans, tailleur de pierres, originaire de St-Manvieu au diocèse de Coutances, est porté en terre, « étant à travailler pour les réparations de l’église». Reconnues comme urgentes par le Conseil de fabrique en 1780, des réparations furent effectuées en 1781 en voici un résumé : « Exécution des réparations convenables dans l’étendue du choeur et du chanceau, parce que avant la démolition de la voûte qui sépare le chanceau de la nef, le général de la fabrique de la dite paroisse fera faire les étagements de la nef et autres parties convenables ainsi que la démolition des deux petits autels qui sont adossés à la ditte voûte à ses frais. Déclarant que pour la continuation des dites séparations jusqu’à leur perfection, il attend que le général se soit mis en règle, sans que la présente déclaration ne puisse nuire ou préjudicier avec les intérêts du seigneur évêque pour les parties de la dite voûte qui pourrait se trouver mutilée et a signé. On a par ailleurs désignés les trésoriers aux chapelles de Rouillac : Jacques Préauchat de la Corgnais, Pierre Lejeune de la Ville au Bourg, St-Cado : Nicolas Guitton, Quihériac : Nicolas Lecorgne


 

En 1782, le procès-verbal de l’assemblée laisse deviner l’état des lieux :

« il a été représenté au général premièrement qu’il est absolument nécessaire que le mur faisant séparation entre le coeur et la nef de l’église soit promptement descendu et refait à neuf ; qu’il pourroit assez être utile et profitable à la paroisse que ce même mur avec son arcade ne fût conduit en sa réfection que jusqu’à la hauteur des deux costalles, le surplus étant fait par deux fermes en bois pour supporter et soutenir les deux charpentes du coeur et de la nef qui s’y trouvent appuyées ; que cela donnerait plus de lumière au grand-autel. Secondement que la chapelle de la Ville-es-Blancs qui se trouve pratiquée au costé vers le Nord de la dite église et séparée du revertuaire par une clouaison en bois donne beaucoup de vens qui gêne les sierges du grand autel, qu’il seroit bon que cette chapelle fut transférée dans le même lieu du revertuaire –sacristie et que le seigneur de la Ville-es-Blancs feroit faire tout à ses frais aussi bien qu’une autre porte pour entrer dans sa chapelle comme bon lui sembleroit. »

Le 22 octobre 1780, messire Augustin René Louis Le Mintier, enfant du pays et évêque de Tréguier y donna la confirmation aux paroissiens de cette église, et à ceux des alentours : Broons, Plénée-Jugon. Étaient présents les sous signant : François Huquet, prêtre, Pierre Henry du Quingueul, prêtre et Chevillon recteur. Le 2 août 1787 eut lieu le baptême des cloches « vu la permission de Monseigneur l’évêque de Saint-Malo, moi, messire Gilles Jean Chevillon recteur de cette paroisse de Sévignac, j’ai béni la nouvelle cloche de cette paroisse, qui fut nommée Michelle Renée par Messire Michel Alain Picot , chevalier, sgr de Beaumanoir-Limoëlan, Beaumont, le Plessix, Pont St-Martin et autres lieux et Delle Renée Jeanne Roche, dame de Limoëlan, son épouse ». Le vénérable édifice traversa la période révolutionnaire, et servit à l’élection du premier conseil municipal ainsi qu’à la mise en place de la municipalité les 22 et 23 février 1791, les opérations se déroulant dans le bas de l’église. Le lendemain, un « te deum » suivit du psaume «Domine salvum pax requiem » et une messe saluèrent l’évènement afin de « remercier le seigneur et le prier de reprendre les bénédictions sur notre bon roi » -sic.

Un document fait mention des protagonistes présents à la mise en place de la municipalité les 22 et 23 février 1791, et des places qu’ils se réservèrent dans l’église : « L’an mil sept cent quatre vingt onze, le vingt février. Le Maire, officiers municipaux & notables soussignés assemblés en corps politique dans l’église de cette paroisse de Sévignac aux fins et convocation faites par trois bannies consécutives à l’issüe des grand-messes de la ditte paroisse pour recevoir et offrir et louer ceux et celles qui désireroient avoir des bancs ou chaises dans cette église, désigner leur place & arrêter définitivement le prix de ce que chacun payera par an, le tout au profit de la dite église. En conséquence s’est présenté Guillaume Goudelin, homme de loi lequel a dit que par délibération de l’ancien corps politique de la ditte paroisse, il a été accordé une paire de bancs sous la chaire, aux conditions qu’il eut payé trois livres par an à la fabrique, pourquoi il a demandé que la même lui fut accordée aux mêmes conditions qu’il s’oblige de remplir et en tous points comme au passé & à signé (Goudelin). En l’endroit a aussi comparu le sieur Georges Leclerc, lequel a aussi remontré que de tous, tenir les autheurs de Dlle Anne Saille son épouse et celle cy en suitte avoient un banc placé sur les pierres tomballes de Milliac vis-à-vis des cloches dans la même église, en conséquence le dit sieur Leclerc désirant avoir le même place offre de payer par an une somme de trois livres ce qui s’oblige déffectuer si on le lui accorde et a signé deux mots rayés nuls. (Leclerc) Monsieur Picot de Limoëlan a aussi offert une somme de six livres par an pour la confirmation de l’emplacement de banc près le choeur, et s’est obligé à payer la somme en lui accordant cette place.Monsieur Petitbon, maire a pareillement offert une somme de vingt cinq sous pour une chaise qu’il mettra dans l’église, laquelle somme il s’oblige à payer par an & a signé (x) Le sieur Mathurin Derouillac fait offre de la somme de deux livres dix sous pour la place d’un banc appuyé au dessus de l’autel St-Fabien et y touchant, laquelle somme il s’est obligé à payer chaque années et a signé (M.Derouillac). Le sieur Joseph Saille a demandé la place d’une chaise devant l’Autel de la vierge, au bout du banc placé dans cet endroit et a offert par an une somme de vingt cinq sous, qui s’oblige de payer & a signé (Saille) Mademoiselle Belleville a aussi demandé une place de chaise, près de l’autel de la vierge & a promis de payer vingt cinq sous par an & a signé (Belleville). Sur tout quoi les officiers municipaux délibérants n’ayant été offert pour chaque place demandée, comme il est dit ci-dessus, plus grande somme, ont accordé les susdites places aux conditions y portées et parce que chacun des offrants payera à la fabrique à compter de ce jour en un an l’offre par lui faite et chaque année comme un echoirant, suit et arrêté en la susdite église issüe de la grand-messe dudit jour & an, (suivent les signatures : Saille, Allot, Julien Deréac, François Bagay, Laur.Lécuier, Julien Legac, Lemmazier, Petitbon. » C’est aussi entre les murs de cette église que résonnèrent les prêches virulents du père de Clorivière ardent opposant aux réformes en cours. Le Père de Clorivière était membre de la Compagnie de Jésus. La suppression légale de la Compagnie eut lieu en France, en 1762, sa suppression dans l'univers entier par le Saint-Siège en 1773 ; la Révolution française, la Terreur, le Consulat, l'Empire et la Restauration étaient des mouvements à remous trop puissants pour ne pas entraîner et broyer dans leur houle les petites existences individuelles.

 

 

Le père de Clorivière

 

Pierre de Clorivière en sentira le contrecoup. Quand il sortira de prison, il aura 74 ans ; c'est un vieillard que ses longues épreuves ont physiquement brisé. Humainement parlant, c'est une épave désormais inutilisable que vient de rejeter la tourmente... Et voici au contraire que se révèle en lui une force plus puissante que toutes ces tempêtes. Rouverte au culte après le Concordat, rien n’avait changé, l’état de délabrement de l’église se poursuivait. Monsieur Jean Richard, dit Duchêne, charpentier en chef de l’atelier pour travailler aux réparations du clocher et de l’église notait en 1820 :

 

1° que la quille du clocher est cassée

2° que les montants et chevrons en sont séparés

3° que la pente du clocher, l’entraîne sur le grand autel

4° qu’en un mot, tout le clocher menace ruine

5° que sa réfection est urgente et indispensable.

En visite à Sévignac le 27 mai 1852, Mgr Lemée, évêque de St Brieuc invitait fortement les habitants à rebâtir ce vieux bâtiment qui menaçait ruine, pareille demande fut réitérée par Mgr David en 1868. Dès 1867, il fut procédé au transfert du cimetière, suite à une demande formulée par le fossoyeur qui ne parvenait plus à procéder aux inhumations, les racines des ifs rendant sa tâche difficile. En effet, un enclos pratiquement identique à celui de Trémeur protégeait le vieil édifice. L’accès principal à l’enclos se faisait par un portail qui donnait sur la bâtisse sise à l’angle des rues du Lavoir & de la Métairie. Trois échaliers pouvant être enjambés permettaient également de rentrer dans le cimetière, une pierre tombale placée à l'horizontale obstruait la partie inférieure afin d’interdire l’accès aux animaux. Le premier faisait face à l’angle du café de la Forge, un deuxième donnait sur le mur situé place Pierre Henry et un troisième face à l’amorce de la rue du Fournil.


 

 

 


 

 

Etoile rouge : la trésorerie; étoile bleue : le porche d'accès; étoile jaune : chapelle de la Ville es Blancs; étoile verte : la sacristie

Un calvaire du XVème siècle se dressait près du portail de l’enclos paroissial, il est aujourd’hui transporté dans l’actuel cimetière. Ce calvaire est sculpté des figures symbolisant les quatre Évangélistes. Le soubassement est formé d’un piédestal à trois degrés. Son fût octogonal soutient une sorte de panneau ajouré, pareil en cela à d’autres monuments. Sous un auvent à rampants fleuronnés s’abritent le Crucifix et la Vierge Mère. La traverse inférieure s’unit à la barre supérieure par des montants sculptés des images de la Vierge et Saint-Jean auxquelles s’adossent des figurines représentant deux personnages nimbés, dont l’un pourrait être Saint-pierre, patron de la paroisse, et le second, Saint-André ou Saint-Cado, tous deux vénérés dans le pays

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 05:45

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 21:57

 

Trésoriers & marguilliers...

 

Julien Faudet trésorier en 1668

-Jan Lescuyer marguillier en 1668

-René Hervé trésorier en 1684

-Jean Baptiste Cardinal trésorier en 1721

-Claude Droguet trésorier en 1722

-Bertrand Ducour marguillier en 1750

-Louis Robert trésorier en 1762

-François Desnos trésorier en 1773

-Jean Rault trésorier en 1774

-C. Bougneuf, acolythe en 1774 (enfant de choeur)

-Marc Orieux, trésorier en 1776

 

Chapelle Sainte Anne

 

 

C'est en 1644 que la ditte chapelle fut fondée par Julienne Urvoit épouse de François du Verger, sieur de la Pyronnais, il y eut détournement de pierres de taille fait par les maçons employés au pavage de l'édifice, au péjudice de demoiselle Julienne Urvoy, dame de la Pironnays et du Verger, fondatrice de la ditte chapelle. En 1668 on y célèbre le mariage de Jan Chevalier & Michèle Fouchet et deux ans plus tard, en 1670 l'inhumation de Noble et discret prêtre Charles de Beaumont. La chapelle voisinait avec la fontaine pareillement dédicacée à Ste Anne. Au cours de la Révoltution la chapelle fut abandonnée, et au XIXème siècle rasée afin de laisser place à l'actuelle mairie.

 

Eléments de l'ancienne chapelle de sainte Anne

 

H. GENS DE LA PIRONNAIS ET DV VERGER ONT DOTE

DE VI CENTS LIVRE DE RENTE SVR LA MAISON DV VERGER EN

LESCOUET POVR LE SERVICE DE LA CHAPELLE FAICT PAR M. PIERRE

AVEN L'ARCHITECTE L'AN 1644

 

 

 

La chapelle Saint Michel


 

Il semble que ce soit aux abords de cette chapelle détruite au XIXème siècle que se déroulaient les foires de Jugon. Elle voisinait une des tours qui flanquaient les murailles crénelées entourant la ville. «Le jeudy quatorziesme jour de janvier mil six cent soixante douze a esté célébré le mariage dans la chappelle de St Michel de Jugon par moy Jean Cloüet soubz signé reteur dudit Jugon Entre Jan Labbé filz de Jacques de la paroisse dudit Jugon et Janne Auffray de la paroisse de Plenest aagée de plus de vingt cinq ans, led(i)t Labbé âagé d'environ cinquante ans. La première bannie dudit mariage faite par moy à Jugon le dimanche sixième jour de décembre dernier second dimanche de l'advent, et les deux autres les deux dimanches consécutifs après avoir reçü le Certificat du Sieur Viaire dudit Plenest en datte du trentième jour de décembre dernier, signé François Grosavalet, ledit Jan Labbé journalier de sa vocation ledit maruiage solemnisé aux présences de Pierre Rondel, Julien Rivière, François Hoüeix, Janne Le Hardy et plusieurs autres voisins qui ne sçavent signer». Signature : J: Clouet.

 

 

 

 

En rouge le château, en bleu avec étoile la chapelle St Michel, proche du Marchy

La paroisse et l'église de Saint Malo

 

 

L'antique chapelle assise près du castrum dédiée à la Sainte Vierge appartenait à un particulier : Bertrand fils de Maingui, peu après la fondation du prieuré, Bertrand donna à l'Ordre de Marmoutiers cette chapelle et ses dépendances. Auparavant il n'y avait que très peu de maisons autour du château. C'est en 1128 que l'évêque Jean de St Brieuc concéda aux religieux de Saint Martin, la desserte de l'église de Jugon et procéda à la bénédiction d'un cimetière pour mettre fin aux habitudes des habitants qui enterraient leurs morts au pied des croix placées sur les grandes routes. Cette église était desservie par un chapelain ou un recteur nommé par l'évêque, sur la présentation de l'abbé de Marmoutiers. En 1239 ce désservant ayant demandé une augmentation de ses revenus, l'archevêque de Tours ordonna que le prieur paya au desservant de l'église priorale chaque année au mois d'août 5 mines de seigle et partagea avec lui les revenus de l'église à portion égale. En 1587, le prieur devait : 50 s. à la mense abbatiale et 19 s. 8 d. aux officiers dudit abbé. L'église St Malo située près de la rue du Château relevait de l'évêché de Saint Brieuc, c'était un édifice très modeste dont la disparition résulte du rattachement de la paroisse de Saint Malo émanant d'une ville exempte à celle de Jugon au début du XVIIème siècle. Les paroisses de Saint Malo et de Saint Etienne ne comptaient que 44 maisons soumises au fouage -Geoffroy Rouxel, noble non contribuant à fouages en 1423, paroisse St Malo de Jugon. Le 11 juin 1599 on y procéda au baptême de Jacquemine Juhel, fille de Jan et Janne Lebreton, en 1601 celui de Georgine Poinsuz fille de Jullien et Janne Bertran. Dom Mathurin Lessart était le désservant du lieu en 1620.

 

 

 

En bleu l'ancienne église Saint Malo, en orange, l'actuel hôtel Sevoy, en jaune le grand moulin

La paroisse de Coëtivi

 

 

 

 

Armoiries de Coëtivi

 

D'après Benjamin Jollivet, une paroisse nommée Coëtivi aurait disparu, elle était située entre Jugon et Plénée, et existait encore au XVIème siècle comme on le voit à travers les enquêtes de la Réformation à cette époque. Cette paroisse devait son nom au Cardinal de Coëtivi. Né au début du XVème siècle dans le Léon, il mourut en 1475 à Rome après avoir été successivement évêque d'Avignon, d'Uzès, de Nîmes et de Dol. Cette paroisse fut absorbée par Jugon.

 

 

Hôpital de l'hôtel Dieu

 

 

 

Ci dessus en violet le dit hôpital et un cliché des restes de l'établissement

«Le jeudy quatrième jour de décembre mil six cent soixante dix a esté inhumée proche les saincts fonsde l'église de nostre dame de Jugon Catherine Poinsu décédée à lhospital dudit Jugon le matin du jour précédent, aagée de plus de soixante ans...» . Claude Hamoniau de la paroisse de Pledran en la trêve de St Carreu, évêché de St Brieuc âgé de quarante ans ainsi qu'il est dit être st le vingt deuxième d'aoust mil sept cens vingt et un décédé dans la communion des fidèles dans l'hôpital et hotel dieu de Jugon et a été le lendemain inhumé dans la chapelle dudit hopital. François Orieux, Sieur du Chesnay est miseur en charge de l'hopital et maison dieu de Jugon en 1721, autrement dit il en est le comptable. La ville de Jugon dispose aussi de son hôpital dit du Bois Chauff -Saltu Cavo , mentionné dans un aveu en janvier 1480. L'abbaye de Saint Aubin des Bois en Plédéliac lui verse une rente annuelle de 450 francs. Le 19 janvier 1722, le mariage de Vincent Nogret de St Denoual et de Guillemette Lecoublet sera célébré en la chapelle de l'hotel dieu de Jugon. Le corps de Jacques Pringault, garçon âgé d'environ quarante ans «innocent dès son bas âge» fut inhumé dans la chapelle de l'hôpital où il mourut le 23 décembre 1742. Pierre Gaultier, décédé le 20 août 1762. Julienne Labbé, 75 ans, soeur du tiers Ordre de St François, décédée les cinq heures du soir à la Maison de l'hôpital dieu le 28 mars 1772 Marguerite Baron, 58 ans décédée à la Maison de l'hôpital dieu le 30 mars 1772, Anne Lefeuvre âgée de 79 ans, veuve de Jean Villeneuve, décédée dans la Maison de l'hôpital dieu à 4 heures du matin le 26 mai 1773. François Bonamy évoque cette fièvre inflammatoire, maligne, putride et vermineuse qui vint se manifester à Jugon en 1774 touchant essentiellement les enfants et les personnes âgées. Au cours de l'été 1779 l'épidémie semble avoir particulièrement touché Jugon, l'un des actes est assez éloquent sur la situation :

 

«le seizième du mois d'aout de l'an mil sept cent soixante dix neuf le corps de Renée Leffondré agée d'environ cinquante cinq ans décédée du matin de ce jour après avoir reçu dans sa dernière maladie les sacrements de pénitence d'eucharistie et d'extrême onction par moi sous signé recteur a été sur les sept heures du soir de ce jour inhumée dans le cimetière de cette paroisse par rapport à la maladie contagieuse à laquelle elle a succombé....»

 

Autres victimes de l'épidémie :

 

-Jeanne Lostec, 6 ans, décédée le 17 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Joseph Pringault, 2 ans, décédé le 17 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Mathurine Delaubelle, décédée le 19 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Marguerite Rouillé, 18 ans, décédée le 25 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Jacquemine Le Goualec, 11 ans, décédée le 30 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Gilette Thomasse Lebreton, 3 ans, décédée le 28 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Ambroise Chauvel, 62 ans, décédé le 30 août 1779, d'une maladie contagieuse

-Marie Anne Taburet, 18 mois, décédée le 22 septembre 1779, d'une maladie contagieuse

-Jeanne Douard, 78 ans, décédée le 29 septembre 1779, d'une maladie contagieuse

 

Chirurgiens ayant exercés à Jugon :

 

-Louys Orufle, sieur du Coudray, chirurgien, cité en 1668

-Maistre Louis Brulé chirurgien en 1671

-Me Jean Toulmouche Sieur de la Pierre, chirurgien royal en 1713 & 1759 ( + 1762)

-Jean Marie Rapatel, chirurgien juré en 1742 (+ 1743)

(gendre de Me Jean Toulmouche Sieur de la Pierre, chirurgien royal )

-Me Bertrand Becherel, Sieur de la Vallée, chirurgien en 1743 (+ 1743)

-Me Claude Brisbart, maitre chirurgien en 1755

-Noble homme François Issaly maître chirurgien en 1763

-Jean Baptiste Garnier chirurgin juré en 1765

-Maitre Julien André Martin Taburet, chirurgien juré en 1773

-Mathurin Leclerc, officier de santé en 1815.
 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 21:50

Inhumations diverses

 

Il était courant que les inhumations aient lieu dans les églises, c'était une source de revenu supplémentaire que l'église acceptait. Dans l'église de Jugon subsiste une tombe aux armes de Christophe Rouxel, Sieur de Pérouze et de son épouse Jehanne Sauvaget. -voir ci dessous. Voici la liste des inhumations qui eurent lieu dans la seconde partie du XVIIe siècle.

 

 

 

 

-Janne Lamé, inhumée dans la chapelle du Rosaire en 1668

-Gillette Tardivel, inhumée dans la chapelle du Rosaire en 1669

-Julien Faudet inhumé dans la nef de l'église St Estienne en 1669

-François Deschamps inhumé dans la nef de l'église St Estienne en 1669

-Me Laurent Sohier inhumé en bas du choeur de l'église Notre Dame en 1669

-Anne Le peltier, inhumée dans la nef de l'église Notre Dame en 1669

-Jan Bourdonnais inhumé en la nef de l'église Notre Dame de Jugon en 1669

-Jacquemine Bagot inhumée au bas du choeur de l'église Notre Dame en 1669

-François Robert inhumé en la nef de l'église Notre Dame de Jugon en 1669

-Janne Glamart inhumée au bas du choeur de l'église Notre Dame en 1669

-Louise Lepage, inhumée dans la chapelle du Rosaire en 1669

-François Radier, inhumé dans la chapelle du Rosaire en 1669

-Guillaume Sébille, inhumé dans la nef de l'église Notre Dame en 1669

-Janne Louiaisel près l'autel St Estienne en l'église Notre Dame en 1669

-Gilles Le Mée , inhumé dans la chapelle du Rosaire en 1670

-François Orieux, inhumé dans la chapelle du Rosaire en 1670

-Julien Macé, au bas de la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Guillemette Huet inhumée dans le choeur de l'église Notre Dame en 1670

-Marc Louaisel inhumé dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Ecuyer Guillaume Le Leuvroux, choeur de l'église Notre Dame en 1670

-Françoise Carcomel, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Janne Fourré, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Thomas Carroger, inhumé dans la chapelle du Rosaire en 1670

-Jan Lescuyer, au bas du choeur de l'église en 1670

-Renée Hingant, inhumée dans la chapelle du Rosaire en 1670

-Louys Bizeul, dans le choeur de l'église en 1670

-Perrine Brexel, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Gilles Guérin, au haut du choeur de l'église en 1670

-Julienne Salmon, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Mathurine Lelandais, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Louyse Orieux, proche le balustre du grand autel de l'église Notre Dame en 1670

-Jacquemine Hacquin, dans le choeur de l'église en 1670

-Gillette Nicole, proche le bénitier de l'église de St Estienne en 1670

-Jan Nicole, soulz la tombe proche la muraille près l'autel de St Laurent en 1670

-Bertrand Collet, soulz une tombe près l'autel de St Laurent en 1670

-Christophe Lacoste, soulz le marchepied de l'autel St François en 1670

-Perrine Goudien, dans la nef de l'église Notre Dame en 1670

-Jan Orieux, soulz une tombe près l'autel de St François en 1670

-Héleine Jacob, dans le rosaire en 1670

-Françoise Girard, dans le bas de l'église en 1670

-Catherine Poinsu décédée à Lhospital dudit Jugon «proche les sainstes fons» en 1670

-Janne Brexel, proche l'autel de l'église nostre dame en 1670

-Gillette Lescuyer, «proche les sainstes fons» en 1670

-Jan Garnier, «proche le grand portail» en 1670

-Pierre Laisné, proche l'autel St François en 1671

-Petronille Rouxel, proche les degrez du grand autel en 1671

-Louise Jamin, au bas du choeur en 1671

-Jan Ducoust, soulz une tombe proche le ballustre du Rosaire en 1671

-Alain Desprez, proche du rosaire en 1671

-Héleine Orieux, au bas du choeur en 1671

-enfant Bizeul sous le banc de la veuve du sieur de la Martinaye en 1671

-Jan Pehuet, dans le choeur en 1671

-René Labbé, proche la Grand porte en 1671

-Jacques Primo, proche le bénitier du bas de l'église en 1671

-Louise Liou, dans le choeur en 1671

-Anne Leffroy, dans le bas du choeur en 1671

-Jan Choppilart, dans le bas du choeur en 1671

-François Brunet, dans le rosaire sous une des tombes du Verger en 1671

-Jan Petibon proche le tronc de St Etienne en 1671

-Julienne Leffroyt, dans le bas du choeur en 1671

-Claude Josse au bas de l'église en 1671

-Jan Garnier au bas de l'église en 1671

-Jacques Prime, au bas de l'église en 1671

-François Robert, au bas de l'église proche le bénitier de la porte en 1671

-Gilette Bizeul au dessous du banc de la demoiselle de la Martinays en 1672

-Janne Deshaye, dans le choeur en 1672

-François Jacob, dans le bas du choeur en 1672

-Jacques Connelle dans le bas de l'église auprès de l'image du Crucifix en 1672

-Julienne Barbé, chapelle du Rosaire en 1672

-Claude Balan, au bas de l'église en 1672

-Catherine Labbé, au bas de l'église en 1672

-Louis Dupuis, dans le bas du choeur en 1672

-Guillemette Masson «pauvre femme » proche le bénitier en 1672

-Gillette Dubois, dans le bas de l'église en 1684

-Gillette Testu, dans le bas de l'église en 1685

-Pierre Orieux, dans le bas de l'église en 1685

-TiennetteSalmon dans le banc de l'église en 1686

-Tiennette Raffray dans le choeur de l'église en 1686

-Héleine Le Laurens, dans le bas de l'église en 1686

-Françoise Felin, dans le bas de l'église en 1686

 

Le clergé de Jugon

 

A n'en pas douter la visite qui toucha le plus les paroissiens de Jugon fut celle de ce prédicateur dominicain Saint Vincent Ferrier vers 1410. Effectuant un périple à travers l'ensemble du duché il prêcha à Jugon avant de rejoindre Saint Malo. Les jugonnais se souvenaient ils de Charles de Blois lui aussi béatifié après sa mort. Le malheureux prétendant au trône présent à Jugon fut confronté à l'attitude d'un de ses ses sergents qui avait profité d'un aveugle jugonais et lui avait substitué son plat. L'aveugle ne pouvant plus disposer de quoi cuire ses repas s'en fut trouver Charles de Blois. Le duc ému de compassion, lui dit : « allez et  lui dites que je lui commandes de vous rendre vôtre plat ». L'aveugle s'en fut trouvé le sergent, mais le voleur refusa d'obéir et de rendre le plat, de nouveau l'aveugle retourna voir le duc qui cette fois lui confia l'un de ses gants : «allez retrouver l'officier et montrez lui mon gant, pour preuve que vous lui parlez de ma part» . Cette fois le chapardeur obéit et restitua le récipient. Après pareil effort, l'aveugle s'essuya le front sur lequel coulait la sueur, et c'est alors qu'il retrouva la vue ! Il en parla au duc de Blois, mais celui ci lui demanda de garder secret la chose...

-Me Jean Collas en 1646

-Me Julien Diveu en 1651

-Me Rochard en 1667

-Me Louis Deschamps en 1667

-Me Jan Louët en 1668

-Missire Louis Rouxel en 1668

-Me Jacques Lehérissé en 1669

-Me François Lambert en 1669

-Me Georges Lemée en 1669

-Me Guy Collet en 1669

-Me Julien Chevrel en 1671

-Me Charles Carré en 1671

-Me Mathurin Hervé en 1671

-Me Louis Rouxel en 1684

-Me Jan Robert en 1686

-Me Casimir Rouxel en 1686

-Me François Sohier en 1713

-Me J. Salmon en 1713

-Me Nicolas Mauviel en 1741

-Me Joseph Collas en 1748

-Me Jean Sevoy, prêtre de la Congrégation des Eudistes en 1751

-Me Laurent Jean Lucas prieur de Jugon décédé en 1755

-Me René Soquet en 1758

-Me Chaux chapelain en 1759

-Me François Orieux, clerc tonsuré en 1762

-Me L Lemée en 1769

-Me Pierre Josse en 1769

-C Leguevel en 1769

-François Loisel, prêtre Religieux de l'Ordre des frères Pêcheurs en 1773

-Jacques Le Boucher, recteur en 1790

-Amice, recteur en 1790

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 19:54

 

 

 

histoire de la chapelle Saint Eutrope

 

En réalité ce porche remontant au XVIème siècle c"est ce qui subsiste de l'ancienne église construite au XIIIème siècle. Si on s'en réfère aux titres en effet le précédent édifice remontait à cette période. Eglise alors composée d'une nef et de deux bas côtés avec des piliers grossièrement travaillés et peu élevés et d'arcades en pierre de taille. Elle se composait du choeur dans lequel la famille seigneuriale de Langourla disposait de droit d'enfeus. Deux ouvertures d'inégales dimensions éclairaient le côté sud et formaient chacune un carré et au devant par une belle croisée en ogive qui avait une jolie forme de rosace en pierre. Monsieur Duval qui était attaché à la paroisse de Langourla en qualité de vicaire à la veille de la Révolution en 1789 atteste avoir vu exposé à la vénération publique sous les yeux de Monseigneur de Belcize, les reliques de Saint Eutrope, premier évêque de Saintes très bien conservées et enchâssées dans un bras d'argent, mais Palasnes de Champeau né à Saint Brieuc le 17 mai 1769 vint à Langourla avec les troupes qu'il commandait, il s'empara de ce précieux trésor ainsi que les ornements et l'argenterie de de l'église.

 

 

 

Outre l'enfeu des seigneurs de Couelan, nombre de notables disposaient de même droits moyennant versement d'un pécule variant selon l'endroit choisi, le choeur de l'église coûtait forcément plus cher que tout autre endroit. Ci dessous quelques noms relevés dans le registre :   

 

 

 

 

 

La chapelle Saint Eutrope, située à 75 mètres de l'actuelle église fut très probablement fondée par les Templiers dont la communauté était contigüe. Ce saint était vénéré le 30 avril et les pèlerins y affluaient pour obtenir la guérison de l'hydropisie connue à Langourla sous le nom d'enfle. Les pèlerins emportaient la terre de la chapelle et ensuite l'appliquait sur le malade pendant quelques jours puis était rapportée ensuite à la chapelle. Les statues anciennes de a Vierge Marie, de Saint Eutrope et de Saint Antoine ermite y ont été longtemps conservées. On découvrait une chapelle avec l'autel, le parquet du choeur, le lambris et les deux fenêtres latérales portant la date de 1833. C'est sous l'égide de Monsieur Duval que semblables travaux d'une valeur de 130 francs furent apportés à ce sanctuaire. Il s'opposa de toutes ses forces au sieur Charles et à quelques membres du conseil minicipal qui souhait acquérir cette chapelle pour en faire une école.

 

 

 

La tour est (3e cliché ci dessus) avec l'escalier conduisant aux cloches, cette escalier donnait aussi accès à la pièce du conseil. Le 21 décembre 1774, des voleurs s'emparèrent de la casse du conseil de la fabrique de Langourla, caisse contenant 10.000 à 12.000 livres, ce, après avoir forcé la chambre de la tour de l'église. Voir clichés suivants : salle du conseil de fabrique et la caisse pré-citée

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 19:44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:24


 

Quelques professions exercées à Trédias au fil des ans...

 

Jean Le Roux, meunier de Trédias décédé en 1651

Jean Huet charpentier en 1793 à Dinametz

Jean Coulombel, couvreur d'ardoises 1793

François Hubert, tisserand à L'Hôstellerie en 1793

Julien Le Comte, tailleur d'habits à L'Hôstellerie en 1795

Julienne Chenu, filandière en 1795

Mathurine Leroux, filandière en 1795

Jean Piquet, menuisier en 1795

Jeanne Le Comte, filandière à Kermehen en 1795

Pierre Hamon, maçon à la Ville Neuve en 1809

Gilles Marchix, tailleur à la Ville Neuve en 1809

Jean Lecomte, menuisier à la Nouette en 1809

François Rebillard, couvreur à Hautes Croix en 1809

Francois Piquet, maréchal à L'Hôstellerie en 1814

Jean Pinson, maire de Trédias en 1814

Pierre Coulombel, charpentier à Trédias en 1820

Dominique Besnard, cordonnier à Lauridel en 1824

Julien, Jan & Jacques Carré, meuniers à Rocherel en 1824

Julien Renouvel, charpentier à la Pomeraie en 1824

François Boschel, bourrelier au Chenay en 1824 puis à la Chapelle en 1850

René Frouget, charpentier au bourg de Trédias en 1824

Pierre Fournier, maçon à Fredsac en 1824

Louis Chenu, tailleur d'habits au bourg de Trédias en 1824

Yves Volet, foulonnier au Moulin à Fouler en 1824

Pierre Quinquenel, 32 ans de La Chapelle tireur d'ardoises en 1835

Pierre Quinquenel, 42 ans de La Chapelle couvreur d'ardoises en 1835

Jean Tournatory, cordonnier à la Pommeraye en 1835

Pierre Lechantoux, maréchal aux Quatre Vaulx en 1835

Julien Plessix menuisier à Trédias en 1841

Marc Boschel, bourrelier à Kermehen en 1841

François Rouillé meunier au Doué Robert en 1850

Mathurin Gouault tailleur d'habits à la Chapelle en 1850

Joseph Lechantoux couvreur de pierre à la Chapelle en 1850

André Fournier tailleur d'habits à Fredsac en 1850

Henri Bourgeault maçon au bourg en 1872

Henri Lebreton cordonnier au bourg en 1872

Marie Ange Salmon, maréchal au bourg en 1872

Jean Louis Marye, tisserand à la Bouyère en 1872

Célestin Lehardy, tisserand à la Bouyère en 1872

Marie Ange Renouvel, menuisier à la Bouyère en 1872

François Rochard, tailleur d'habits à la Bouyère en 1872

Pierre Michel, tisserand à la Bouyère en 1872

Yves Renouvel, charon à la Bouyère en 1872

Joséphine Buglet, couturière à l'Hôtellerie en 1872

Louis Guillemot, 52 ans, maire de Trédias en 1872, habite au Doué Robert

Julien Simon, cantonnier en 1872, habite au Doué Robert

Joseph Coulombel, charpentier en 1872, habite au Doué Robert

Pierre Peltais, bedeau en 1872, habite au Doué Robert

Jean Marie Carré, meunier à Rocherel en 1872

Pierre Quinquenel, couvreur en 1872 à la Chapelle

Pierre Le Chantoux, maréchal à la Chapelle en 1872

Pierre Le Chantoux, couvreur à la Chapelle en 1872

Pierre Volet, meunier au Moulin à Fouler en 1872

Jacques Boschel, bourrelier à Kermehen en 1872

Jean Costuas, charpentier à Kermehen en 1872

Pierre Hamon, maçon à la Nouëtte en 1872

Victor Coquiou, charpentier à Launidel en 1872

Pierre Sébille, menuisier à la Sauvagère en 1872

Bazile Guitton, couvreur au Bignon en 1872

François Trousset, couvreur à la Ville Jouys en 1872

Pierre Etrillard, maréchal à Fredsac en 1872

Pierre Lavat du Chenay Villebart, tisserand en 1872

Ambroise Cocheril commerçant au bourg en 1886

François Trousset couvreur au bourg en 1886

Prudent Noël menuisier au bourg en 1886

Mathurin Guitton couvreur au bourg en 1886

Prosper Guinard menuisier au bourg en 1886

Jean Pierre Bonfils aubergiste au bourg en 1886

Marie Rose Bourgeault, couturière au bourg en 1906
 

 

 

 

Ancienne carrière de schiste près la Chapelle es Fougerays à Rocherel


 

Jean Baptiste Renouvel, menuisier au bourg en 1906

Anne Robert, commerçante au bourg en 1906

Joseph Deréac, menuisier au bourg en 1906

Victoire Nogues, commerçante au bourg en 1906

Marie Delois, couturière au bourg en 1906

Julien Plessix, boulanger au bourg en 1906

Constance Lebranchu, tailleuse au bourg en 1906

Célestin Guitton, menuisier au bourg en 1906

Mathurin Guillelot, menuisier à Dinamez en 1906

Célestin Guitton, menuisier à Dinamez en 1906

Jean Baptiste Guitton, menuisier à Dinamez en 1906

Victor Herbert, meunier à la Chapelle en 1906

Jean Marie Rousseau, meunier à la Chapelle en 1906

Pierre Gouault, meunuisier à la Chapelle en 1906

Auguste Garnier, marin habitant la Chapelle en 1906

Pierre & Eugène Hamon, maçons à Fredsac en 1906

Clémentine Demeurant, couturière à la Chapelle en 1906

Alfred Buart, maréchal à la Chapelle en 1906

François Troussel, couvreur à la Ville Jouys en 1906

Anne Marie Fournier, tisserande à Fredsac en 1906

Victor Fournier, cordonnier à Fredsac en 1906

Rosalie Bignon bergère à la Sauvagère en 1906

Françoise Benêt originaire de Plelan le Petit, débitante à la Brousse Besnard en 1906

François Hannier & Marie Revault, débitants à la Brousse Besnard en 1906

Julien Volet, meunier au Moulin à Fouler en 1906

Louis Gaudin, tailleur de pierres au Bas Champs en 1906

Mathurin Revault, originaire de Languedias, cordonnier aux Quatre Vaulx en 1906

Anne Desert lingère aux Quatre Vault en 1906

Jacques Macé, tisserand aux Quatre Vault en 1906

Jean Miriel de Kermehen marin en 1906

Paul Lechantoux du Chesnay Villebart marin en 1906



 

 

 

 

Eugène Alain maçon à la Douettée en 1906

Josèphine Bourgeault tailleuse au Doué Robert en 1906

Pierre Renouvel cordonnier au Doué Robert en 1906

Yves Marie Devrand maréchal au Doué Robert en 1906

Louise Marie Devrand, tailleuse au Doué Robert en 1906

Henri Moisan, charron au Doué Robert en 1906

François Renouvel charron au Doué Robert en 1906

Pierre Renouvel charron à la Bouillère en 1906

François Renouvel charron au bourg en 1886 et à la Bouillère en 1906

Caroline Rouillac, blanchisseuse à la Bouillère en 1906

 

L'école

 

Une assignation par ordre religieux le 20 mai 1554, à Me Guillaume Le Clavier maître d'école au bourg de Trédias. L'école mixte comptait 34 élèves en 1850. C'est au village de la Bouillère qu'une première école fut créée

instituteurs en 1872 :

Françoise Guillemot est institutrice à Trédias en 1872; (école publique) : Pierre Jean Diverrez, originaire de Pleyben, 34 ans

instituteurs en 1886 :

Anne Ruello, 35 ans, institutrice

instituteurs en 1906 :

Anne Joncour, originaire de Gouézec, 37 ans, institutrice en 1906; (école privée) : Emma Legoas, originaire de Louargat, 26 ans, institutrice en 1906, Marie Françoise Chevalier, originaire de Broons, 45 ans, institutrice en 1906


 

Au temps où les individus étaient pareillement prénommés au sein d'une famille

 

 

Pierre Renouvel le jeune en 1711

Pierre Renouvel l'ainé en 1711

René Labbé l'ancien en 1735

Pierre Touzé l'ancien en 1736

Pierre Moysan l'ancien en 1737

Julien Dauly l'ancien en 1738

Pierre Touzé le jeune en 1738

Jullien Cocheril l'ancien en 1739

Julien Poilvé l'ancien en 1746

Noël Renouvel le jeune en 1746

Noël Renouvel l'ancien en 1746

 

 

familles présentes à Trédias au XVIIème siècle :

 

Coulombel, Chenu, du Bouays, Renouvel, Michel, Réhel, Pinczon-Pinson, Lecoimte-Lecomte, Le Roy-Le Roi, Fontaine, Quinquenel, Bourgeault-Bourgault, Jamet, Bondin, Touzé, Bellangier-Bellanger, Paumier-Paulmier, Damet, Roland, Hanry-Henry, Dybeart-Dibard, Pouhal, Regnault, Gervaisse-Gervaise, Aubry, Lucas, Cillart, Richard, Donne, Santier, Robert, Legou, Estienne, de la Haye, Petit, Thébault, Le Chantoux, Le Chevastrier-Lechevaitrier, Mouassan-Moisan, Bénard-Besnard, Bourion, Huet, Cotua-Costas, Hirel, Perriniaux, Benoist-Benoît, Pargaz, Bogaz, Guichart, Leclerc, Poyllevé-Poilvé, Le Barbier, Demeuran(t), Plesy-Plessix, Rondel, Salmon, Rebout-Reboux, Brochu, Desnaux-Desnos, Basil-Bazil, Poignant, Nouel-Noël, Arselin-Arcelin, Les Huetz, Bellebon, Martel, Aubin, Hédé, Le Braix-Lebret, Lehardy, Desvaux, Leroux, Lambert, Fournier, Lorand, des Vaulx, Pailleray, Audren, Louessart, Hamonic, Paizou

 

 

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