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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 18:19
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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 21:25
Généalogie du Guiny

I  noble Eonnet du Guiny vivoit en 1360. On lui connoît, entr'autres enfants

 

 

-Jean du Guiny, qui suit ;

-Pierre du Guiny, Seigneur de Quéheon & de la Billardais, mentionné parmi les Nobles de la Paroisse de Carro, en 1427, lors de la réformation

 

 

II Jean du Guiny, Ier. du nom, Seigneur de la Garoulaye, est mentionné, avec son pere, dans un acte du Ier Septembre 1375. Il fit ses preuves dans la Paroisse de Ploermel, lors de la réformation de 1427, & vivoit en 1404, avec Anne de la Bourdonnaye son épouse, dont :

 

 

-Guillaume du Guiny, qui suit

- une fille du Guiny, mariée à noble Jean Henri.

 

 

III Guillaume du Guiny, Seigneur de la Garoulaye en 1437, comparut à la montre des Nobles faite à Ploermel en 1479. Il y étoit monté & armé en homme d'armes, ayant avec lui un Archer & un Page. Il fut pere de

 

 

-Jean du Guiny, qui suit ;

-Guillaume du Guiny, Recteur de Pléchâtel.

 

 

IV Jean du Guiny, IIe. du nom, Seigneur de la Garoulaye & de la Billar dais, fut compris dans le rôle des Gentishommes de Carro & de Ploermel en 1440, lors de la réformation, & comparut, avec son pere, à la montre de Ploermel en 1479 , ayant avec lui un Archer en brigandine & un Page. De son mariage avec Guyonné Chauvin, fille du Chancelier de ce nom (voir Pierre Landais trésorier général de Bretagne), il eut :

 

 

V Jean du Guiny, IIIe. du nom, Seigneur de la Garoulaye, &c. qui fut en 1522, établi Prevôt des Maréchaux par le Comte de Laval. Il vivoit le 11 Octobre 1530, avec Demoiselle Marie du Houx, son épouse, de laquelle vint :

 

 

VI Jean du Guiny, IVe. du nom, Seigneur de la Garoulaye, &c. établi Capitaine du ban & arriere-ban de l'Evêché de Saint-Malo, le 12 Mars 1557, par Jean de Bretagne, Duc d'Erampes. Il épouqa Françoise de Maure, fille de François de Maure, & d'Hélene de Rohan, dont :

 

 

VII Jean du Guiny V. du nom, Seigneur de la Garoulaye, qui épousa Jullienne le Phins, veuve le 17 Octobre 1581. De ce mariage vinrent ;

 

 

-Jacques du Guiny, qui suit

-Louise du Guiny.

 

 

VIII Jacques du Guiny, Chevalier, épousa Anne de Guémadeuc (voir Maison de Guémadeuc par Jean Le Laboureur), dont il eut :

 

 

IX Charles du Guiny, Seigneur de Bonnaban, qui épousa, par contrat du 24 Juillet 1643, Marie de Quelen (voir Généalogie des Maisons de Quélen), dont :

 

 

X Joseph-Louis du Guiny, marié avec Julienne de Porcaro, de laquelle vinrent :

 

 

-Achille-Marie du Guiny, qui suit

-René-Joseph du Guiny, marié à Louise de la Bourdonnaye, dont

-Jeanne-Marie du Guiny, femme de noble Jacques de Guitton de Sourville

-Louise du Guiny, épouse de noble N ... de Landual.

 

 

XI Achille-Marie du Guiny, Seigneur de Kerhoz, Porcaro, la Riviere, Conseiller au Parlement de Bretagne, épousa, 1°. Flavie de Launay- Ravilly & 2°. Sainte-Françoise le Bel-de-la-Gavouyere. Du premier lit il eut :

 

 

-Achille-Ferdinand du Guiny, qui suit

-René-Charles-Marie du Guiny, ancien Lieutenant des Vaisseaux du Roi, & Chevalier de Saint-Louis, marié à Julie de Clisson, dont pour fille unique : Louise du Guiny ;

 

du second lit :

 

-Louis- Michel du Guiny, rapporté ci-après

-Catherine-Angélique du Guiny, mariée, 1° à N ..., Comte d'Avaugour ; & 2°. à Jérôme de Guerry.

 

 

XII Achille-Ferdinand du Guiny, Seigneur de Porcaro, Conseiller au Parlement de Bretagne, épousa, en 1738, Melanie-Sainte le Bel-de-la-Gayouyere, dont :

 

 

-Bonable-Achille du Guiny, non encore marié

-Françoise-Marie du Guiny, morte sans alliance

-Suzanne-Mélanie du Guiny, dite Mademoiselle du Guiny

 

 

XIII Louis-Michel du Guiny, Seigneur de la Bourdelais, &c Conseiller au Parlement de Bretagne, fils d'Achille-Marie du Guiny, & de Sainte- Françoise le Bel-de-la-Gavouyere, sa seconde femme, a épousé Claire Hutau-des-Burons, Dame de la Hilliere & de Vieillecourt, dont :

 

 

-F'ançois-Marie-Louis du Guiny, Page du Roi dans ſa grande Ecurie, en 1773 ;

-Gabriel du Guiny, dit le Chevalier du Guiny ;

-Françoise du Guiny.

 

 

Cette Famille, qui a été confirmée dans la noblesse d'ancienne extraction, par Arrêt de la Chambre de Reformation établie à Rennes, du 27 Novembre 1968, porte pour armes : d'azur, au croissant montant d'or.

 

armes : d'azur, au croissant montant d'or. du Guiny, en Bretagne. Famille noble & ancienne, qui pourroit avoir une origine commune avec la précédente. Elle possédoit la Terre de Jarossdi le 21 Octobre 1670, date de l’Arrêt de noblesse rendu en la faveur sur des preuves, remontées à Noble Guillaume du Guiny, vivant en 1400, avec Havoise de Castellan, son épouse, dont il eut Pierre, mari de Jeanne de Calac, & pere de Jean Guiny, allié à Olive de la Bourdonnaye, &c. Les armes : d'argent, à 2 épées

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11 mai 2022 3 11 /05 /mai /2022 13:47
Liste des Chasseurs, grenadiers et fusilliers de Trémeur en 1817 d'après recensement.

Commune de Trémeur, arrondissement de Dinan, département des Côtes du Nord. Garde Nationale contrôle ordinaire dressé en exécutions de l'Ordonnance du Roi du 17 juillet 1816 et de l'exécution de la circulaire de Mr le Préfet de ce département en datte du dix octobre mil huit cent dix sept.

 

Noms et prénoms âge demeure professions imposés ou fils d'imposés  observations. 

 

1 Jacques Boudard 42 au bourg laboureur imposé grenadier

2 Jean Quinquenel 41 au menubois menuisier imposé chasseur

3 Yves Cillard 21 à la benate laboureur f imposé chasseur

4 Pierre Botrel 27 au gravier laboureur imposé chasseur

5 Mathurin Cillard 21 au menu bois laboureur fimposé chasseur

6 Louis Lécuyer 38 au vauruzé laboureur imposé chasseur

7 Jean Renouvel 28 au vauruzé laboureur fimposé grenadier

8 Maurice Nepvou 49 à la houssaye laboureur imposé grenadier

9 Pierre Boixel 23 au dineux laboureur fimposé fusilier

10 Jaces Moisans 31 au dineux laboureur imposé fusilier

11 Jean Allot 32 au dineux laboureur imposé fusilier

12 Jacques Quinquenel 36 a l'ardillière laboureur imposé fusilier

13 Pierre Josse 36 à la houssaye laboureur imposé fusilier

14 Jean Salmon 26 au menubois laboureur f imposé chasseur

15 Louis Henry 25 au menubois laboureur fimposé grenadier

16 Pierre Bouvier 32 au dineux laboureur imposé grenadier

17 Louis Cillard 26 à la marais laboureur imposé grenadier

18 René Chenue 26 à la gouverdière laboureur f imposé fusilier

19 Marc Méheu 38 m(oul)in d'yvignac meunier fimposé chasseur

20 Louis Reux 21 menubois meunier fimposé chasseur

21 Jean Hervé 32 à la gibonais menuisier fimposé grenadier

22 Julien Rouvrais 37 à la gouverdière meunier fimposé fusiler

23 Yves Botrel 27 au bourg laboureur imposé  grenadier

24 François Mesnagers 26 noday laboureur imposé fusilier
 

Fait et arrêté par nous Julien Renouvel, Pierre Le Roux, Jacques et Pierre Quinquenel, tous membres du conseil de recensement de la ditte commune de Trémeur. En maison communale de Trémeur le dix sept 9bre (lire novembre) mil huit cent dix sept. Suivent les signatures : Julien Renouvel Jacques Josse Pierre Nepvou Pierre Quinquenel.

 

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9 mai 2022 1 09 /05 /mai /2022 09:36
Extrait d'un rentier dans lequel il est mention du fief de la Regneraie à Eréac en 1547.

Ainsi que nous l'avons vu dans un article publié précédemment, la famille Félin avait été anoblie sous le duc Jean V de Bretagne. (voir Anoblissement de Thomas Felin de la paroisse d'Ereac et de son manoir du Grangan.). Lors de la réformation de l'année 1513, pour la montre des comparants de la paroisse de Eréac, on lit : «  Perine Griguen qui estoit noble, a la maison et metairie du Gran Gan, que ledit Thomas Felin franchit de fouages, et l'acquist de luy feu Pierre Griguen, frère germain de lad. Perine, et y a joint 7 journaux roturiers ». Cette famille Félin disposait donc de la terre de Grangan qu'elle revendit ensuite audit Pierre Guiguen, laquelle terre était au début du XVIIe siècle entre les mains d'un certain noble homme Gilles Regnault, titré sieur de Grangan. En étudiant un rentier datant du mois d'octobre 1547, il y est mention de la seigneurie de la Reigneraie à Eréac (voir les villages d'Eréac, page n° 11). L'acte est ainsi rédigé : «  c'est la tenue et déclaration de maisons, terres et héritaiges que noble homme, maistre Guy Felin sr de la Regneraye tient prochement & noblement à foy de debvoir de rechapt, loi & foy que le rachapt y advenu par deceix en la paroisse de Eréac de hault et puissant seigneur messire Anne de Montmorency, chevalier de l'ordre, premier baron, & connestable de France, baron de Chasteaubriand, premier propriétaire des terres et seigneurie du Chastelier (voir la motte castrale du Chatelier à Eréac.) & Branxyan (voir histoire de Lanrelas, page n° 4) ...Lequel Guy tenoit cette terre de feu Amaury Felin, en son vivant sr de la Regneraye son père et duquel il est filz aisné... » . Le décès évoqué dans ce passage de l'acte, n'est pas celui de haut et puissant Anne de Montmorency, car on sait qu'il advint le 12 novembre 1567, en revanche il paraît possible qu'il s'agisse de celui du sieur Amaury Félin.  Ce fief de la Regneraie relevait donc de la seigneurie du Châtelier, passée par acquêt de la famille de Villeblanche à celle des Montmorency, lequel connétable est donné premier possesseur du Châtelier et de Branxian, ce qui suppose qu'une autre famille se partageait ces seigneuries. (voir Saisie et vente de la Motte-Broon, et la rivalité entre le Sieur Claude de Villeblanche et son neveu Guy III d'Espinays). Suit la description du lieu la Regneraie : « La maison de la Regneraye située en la dite paroisse de Eréac, auquel y a troys corps de maison, partie joignant des murailles et clostures, cour, ayre pour partie clos deffensables, jardrins, auprès yssues de deportz, au dehors puiz, ung autre corps de maison, grange, auquel y a long pressoyr à cydre, et autres héritaiges pour luy et ses métaiers...Les rabines et boays de haulte futaille (lire futaie) situez au devant près & au joignant les maisons et manoir....Deux journaux et demy de terre ou environ, joignant d'une pârt au chemin par lequel lon va dud bourg de Eréac à Grangan, d'aultre part, du costé de lad. grange à terre Julien Hervaye et sa femme, d'aultre part au chemin par où lon va du bourg de Eréac à Mérillac. ». A travers le vieux terme deffensable,  il peut être fait allusion à un mur d'enceinte percé de cannonières.

Extrait d'un rentier dans lequel il est mention du fief de la Regneraie à Eréac en 1547.
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7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 11:09
Général Victoria.

Correspondance du 9 juillet 1795

 

Lettre des représentants Blau et Thalliers de Rennes au comité de Salut Public : «  on a trouvé sur une femme tuée dans le District de Dinan, des papiers importants. Elle se nommait Victor . » Le même jour le procureur général syndicat du Directoire des Côtes du Nord écrivait au comité de Salut Public : «  Deux affaires ont eut lieu dans le district de Dinan, un convoi sorti de Bécherel avec escorte, avait été enlevé. La troupe a joint les chouans ; vingt cinq ont été tués. Le reste est tombé dans une embuscade et cent y ont péri. Une femme nommée Victor ou Victoria était à leur tête. Quelques papiers trouvés sur elle prouvent qu'elle était incroyablement féroce. II est à remarquer que, depuis la descente des Anglais et des émigrés, plusieurs Chouans sont déposé les armes dans le district de Loudéac ils sont surveillés de près. La défection d'une partie de ces rebelles, la mort de Boishardy et la tolérance religieuse, ont un peu ramené la tranquillité dans le département. Les campagnes voisines de Lamballe et Moncontour sont demeurées paisibles. L'esprit des campagnes s'est amélioré ta plupart des prêtres y prêchent la soumission au gouvernement. »

Nous avons vu quelques faits qui se sont déroulé au cours de cette période opposant les troupes républicaines aux troupes royalistes  (voir La Chouannerie dans le département des Côtes-du-Nord, d'après J. Letaconnou - Episode révolutionnairePierrot et Beaumont deux figures des troupes royalistes au moment de la Révolution.). Le dénommé général Victor, alias Victoria dont il est mention dans le rapport ci dessus, avait vu le jour en 1775 en la paroisse de Martigny de l'union de Messire René du Rocher, écuyer seigneur de la Resnays et de la Rivière, lequel avait épousé en décembre 1766, noble demoiselle Sainte-Marie-Augustine du Pont de la Rougerais, dame de la Rougerais, de la Romerie, de Tourneville et autres lieux. (voir La famille du Rocher)

 

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6 mai 2022 5 06 /05 /mai /2022 19:33
Théophile Deyrolle

Les joueurs de boules

Théophile Deyrolle

La gardienne de moutons

Théophile Deyrolle

Lavandières Bretonnes

Théophile Deyrolle

L'Arrivée au pardon de Fouesnant 

Théophile Deyrolle

La Pêche aux maquereaux

Théophile Deyrolle

Le retour du marché en Bretagne

Théophile Deyrolle

La cueillette des fleurs en Bretagne

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5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 18:34
Cartes postales n° 50
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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 21:38
Les possesseurs de la terre de Fourneaux par M. Guillotin de Corson.

Fourneaux

(Cliché Roannais tourisme)

 

On ignore les origines de la seigneurie de Fourneaux en la paroisse d'Availles ; au commencement du XVe siècle elle appartenait à Tiphaine du Guesclin (voir Généalogie de la Maison du Guesclin par Augustin du-Paz, page n° 2), dame du Plessix-Bertrand, qui mourut en 1417. Cette dame légua Fourneaux à son cousin Briand de Châteaubriant (voir La forteresse de Châteaubriant & ses possesseurs - Les derniers Chateaubriand de Beaufort par M. Chassin du Guerny.), sire de Beaufort, possesseur, en 1427, des domaines nobles de Fourneaux, le Val, le Verger, la Lizerie et la Tourbranerie, tous situés en Availles. Combien de temps les sires de Beaufort possédèrent-ils Fourneaux ? Nous n'en savons rien ; mais à la fin de ce même XVe siècle, si l'on en croit le P. du Paz, cette seigneurie était aux mains de Pierre de Villeblanche (voir Quelques notes sur la famille de Villeblanche), seigneur de Martigné-Ferchaud, et ce dernier la vendit, le 14 février 1496, à François de Broons (voir La seigneurie de Brondineuf en Sévignac), premier panetier de la reine duchesse Anne de Bretagne. François de Broons, seigneur de Fourneaux, capitaine de Morlaix en 1513 et décédé le 5 février 1537, avait épousé : 1° en mars 1492, Miramonde de Barasouyn, morte à Fourneaux le 27 novembre 1502 ; 2° Françoise Le Vasseur, dame de la Roë. Il eut de ses deux femmes plusieurs enfants, en partie baptisés à Availles de 1498 à 1513. Les aînés d'entre eux, François et Sébastien de Broons, durent mourir jeunes, et la seigneurie de Fourneaux passa au troisième fils, Olivier de Broons, né en 1499. Celui-ci se fit prêtre et semble avoir laissé son demi-frère, Jean de Broons, jouir avec lui de sa seigneurie. En 1541, en effet, nous voyons paraître aux montres des nobles « Olivier de Broons, seigneur de Fourneaulx, prestre (qui) se présente en robe longue et présente pour luy et Jehan de Broons, son frère, un homme à cheval très bien monté et armé, et a déclaré yceluy Olivier de Broons qu'il tenoit en revenu noble, luy et sondit frère, environ de 3 à 400 livres ; et a Jehan Poupon pour ledit seigneur de Fourneaulx faict le serment.  »

Mais Olivier de Broons mourut le 28 juillet 1545 et son frère Jean demeura seul seigneur de Fourneaux. Jean de Broons épousa, en 1541, Claude de Bernezay, dame d'Aligné en Anjou, et fut chevalier de l'Ordre du roi et gentilhomme de la fauconnerie de Sa Majesté. Il ne laissa qu'un fils, Claude de Broons, seigneur de Fourneaux, marié de son vivant, en 1561, à Françoise Le Verrier, riche héritière de Normandie. Celui-ci, grand fauconnier de France, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et che valier de son Ordre, « fut toujours fidèle serviteur de son roy et fut député ambassadeur vers la royne d'Angleterre ! ; » fait prisonnier par les ligueurs en 1595, il paya une grande rançon pour recouvrer la liberté. Il mourut à Aligné le 25 février 1610, mais son corps fut rapporté en Bretagne et inhumé le 25 mars en l'église d’Availles. Jacques de Broons, seigneur de Fourneaux et fils du précédent, « fit aussi de bons services, durant les troubles, » aux rois Henri III et Henri IV. Il épousa Philippette de Moussy, dont il eut un fils, François-René, baptisé à Availles le 14 septembre 1618, mais il mourut peu de temps après, le 18 octobre 1622. François-René de Broons, seigneur de Fourneaux, s'unit à Françoise d'Harcourt, qui, décédée en Normandie, fut néanmoins inhumée à Availles le 8 juillet 1651 ; l'année suivante, ce seigneur mourut lui même de mort violente. Quelque temps après, la châtellenie de Fourneaux passa, par voie d'acquêt, à Bernard Grout, sieur de la Corderie, secrétaire du roi en sa chancellerie du Parlement de Bretagne, deuxième fils de Bernard Grout, seigneur de la Villejacquin, et de Françoise Pepin de Belle-Isle. En 1662, le nouveau seigneur de Fourneaux épousa Mathurine Geffrard, dont il eut plusieurs enfants. Devenue veuve, cette dame se consacra au service des pauvres et fonda au bourg d'Availles un hôpital qui subsiste encore. On y voit dans la salle principale un tableau représentant la pieuse fondatrice soignant elle-même les malades en 1699, avec ces deux écussons : écartelé aux premier et quatrième de sable à trois têtes de léopard d'or, aux deuxième et troisième d'argent à trois fusées rangées et accolées de gueules, qui est Grout (voir Quelques notes sur la famille Grout), et : losangé d'argent et de gueules, qui est Geffrard. Ce fut le fils ainé des précédents, François-Pierre Grout, qui devint seigneur de Fourneaux ; il épousa Jeanne-Séraphique Baude, mais mourut sans postérité après 1752. Son successeur fut son neveu, Bernard-François Grout, fils de Mathurin Grout, seigneur de Princé, et de Guyonne Grout de Beauvais. Celui- ci, par contrat du 10 juillet 1763, vendit la châtellenie de Fourneaux et plusieurs autres seigneuries à Jacques Rhuys, sieur d'Ambito, capitaine des vaisseaux du roi et chevalier de Saint-Louis, et à Louise-Jeanne Le Jay du Pré, sa femme, qu'il avait épousée à Brest en 1742. Jacques Rhuys, seigneur de Fourneaux, mourut le 15 octobre 1765, et sa veuve continua d'habiter ce manoir, qui échut à leur seconde fille, Marie-Anne Rhuys; celle-ci épousa vers 1770 François Chauvel, seigneur de Teillay, en Janzé ; ils furent les derniers possesseurs de la châtellenie de Fourneau. Selon M. de Courcy, ce fut en 1518 que le roi François Ier érigea en faveur de François de Broons la seigneurie de Fourneaux en châtellenie. Fourneaux relevait de la baronnie de La Guerche, et au siècle dernier sa haute justice s'exerçait au bourg de Moutiers, les Grout comme les Rhuys étant en même temps seigneurs de Fourneaux et de la Motte de Moutiers. Au seigneur de Fourneaux appartenaient en l'église d'Availles les prééminences, droit de fondation, banc, enfeu et armoiries. Les fiefs de Fourneaux, à cette époque, rapportaient à leur propriétaire environ 300 livres en grains, blé, avoine et froment, plus 18 liv. 5 s. 4 d. en argent, 38 chapons, 14 poules et une paire de gants. Mais le domaine proche, assez considérable, valait 3,450 livres de rente. Voici, du reste, ce qui composait ce domaine : le manoir de Fourneaux, sa chapelle, sa fuie, ses rabines et sa retenue, les moulins à eau et å vent de Fourneaux, la Rochelle, la Morandière et les Tertres, -les métairies de Fourneaux, du Val, de Pinto, de la Morandière, de la Coudrasserie, du Verger, du Manoir, de la Barre, de la Lizerie et de la Plesse. Le manoir de Fourneaux, actuellement habité par ses propriétaires, M. et Mme Desmazières de Séchelles, est une intéressante construction des XVe et XVIe siècles. On y remarque surtout la tourelle octogone se trouvant à l'angle intérieur d'un bâtiment en forme d'équerre et la jolie porte principale, avec accolade et ornementations de style ogival fleuri. A l'extrémité du logis, et reliée à lui par une tribune, se trouve la chapelle, dédiée à saint Fiacre. C'est un sanctuaire très soigné qui a dû être construit par un des abbés de la famille de Broons. Une grande fenêtre à meneaux flamboyants occupe le chevet et renferme les débris d'une ancienne verrière représentant la Passion de Notre-Seigneur. L'on y retrouve peints les donateurs, François de Broons et l'une de ses femmes ; on reconnait très bien son écusson : d'azur à la croix d'argent frettée de gueules, qui est de Broons, mais celui de sa compagne a plus souffert du temps. Cette chapelle renferme aussi un autel de la renaissance très curieux avec bas-relief et statues de marbre blanc, et dans plusieurs endroits les armoiries des Grout écartelées de celles des Geffrard. Enfin, le musée de Vitré possède une cloche provenant de cette chapelle et portant l'inscription suivante : Je fus faicte l'an M V ¢ XXXVIII pour Olivier de Brons s de Fourniaulx, prenez en gré le don de nostre seur Jehenne de Brons.

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2 mai 2022 1 02 /05 /mai /2022 19:52
Francoeur en Mégrit

La famille de France (voir Quelques notes sur la famille de France) présente en la paroisse de Mégrit (voir  Histoire de Mégrit en résumé),  semble se rattacher à la branche de Landal. Marguerite de France, qui épousa à Meillac en 1715 Mathurin-René de Chateaubriand, fils de Michel de Châteaubriand, seigneur du Chesnay en Mégrit (voir Les Chateaubriand de Mégrit et de Guitté.).  Le manoir de Francoeur remonte en partie à la fin des XVIIe et XVIIIe siècles. La famille de la Motte de Broons de Vauvert disposa récemment de l'endroit. Famille dont le berceau était la Gueurine à Trémeur. Sur l'un des linteaux de porte sont gravés les noms des époux Cocheril et Renouvel. Dans l'enclos paroissial de l'église de Mégrit, une tombe porte cette inscription : cy gist honorable garçon Jacques Renouvel âgé de 25 ans décédé au Francoeur le 16 may 1771.  En face du logis, un corps de ferme tout aussi vaste a disparu au cours des années soixante dix, il était situé légèrement de biais face au logis seigneurial. Dans le mur d'une dépendance on observe les restes d'un ouverture ogivale trilobée

Francoeur en Mégrit
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2 mai 2022 1 02 /05 /mai /2022 07:40
Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur, gouverneur de la Province Bretagne.

C'est le théologien Jacques Lefèvre d'Étaples mort en 1536 qui fut à l'origine de la propagation du calvinisrme à travers le royaume de France. La conversion à la religion protestante d'un certains nombres de puissants serviteurs de la couronne de France fut cause de premiers affrontements. Le tout puissant chef miltaire Henri Ier de Guise, fervent catholique fut assassiné en 1563 par des protestants qui lui reprochaient d'avoir fait échouer trois ans plutôt la conjuration d'Amboise. Ces gentilhommes protestants avaient envisagé d'enlever le jeune roi François II afin de le soustraire à l'influence du duc de Guise. Henri II de Guise dit le balafré, fils du précédent, se vengea neuf ans plus tard, en faisant supprimer l'amiral Gaspard de Coligny, regardé comme complice du meurtre de son père  (voir Le protestantisme), et participa activement au massacre de la Saint Barthélémy au cours duquel on déplora près de 30.000 victimes protestantes. Ici en Bretagne, un nom est fréquemment associé aux guerres de la Ligue en Bretagne, il s'agit du duc de Mercoeur, alors gouverneur de la province de Bretagne, et cousin des princes de Guise. C'est le roi Henri III, son beau-frère, qui avait nommé Philippe-Emmanuel de Lorraine duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne en 1582. Mercoeur, par son origine, n'était pas complétement étranger aux souverains qui avaient régné sur la Bretagne, en effet, sa femme, la spirituelle et ambitieuse Marie de Luxembourg, duchesse d'Étampes et de Penthièvre, vicomtesse de Martigues, descendait directement, par Nicole de Blois, vicomtesse de Limoges, mariée à Jean de Brosse, de Jeanne de Penthièvre (voir La descendance de Jeanne de Penthièvre et de Charles de Blois), la veuve de Charles de Blois : « Elle était du sang royal des vrais et légitimes ducs de Bretagne. » Mercoeur mènera alors en tant que gouverneur une politique résolument séparatiste. A travers l'héritage de son épouse, il se retrouvait à la tête du duché de Penthièvre et fortifia son château de Lamballe qui devint ainsi une des places fortes des ligueurs (voir le château de Lamballe) ainsi que Moncontour et Dinan (voir le site défensif de Moncontour  Le château de Dinan, page n° 1). Divers lieux conservent souvenir de ces guerres de la Ligue (voir Histoire de Jugon, page n° 4 : les guerres de la Ligue - La châtellenie de Châteaulin - Le château du Guildo par Jean-Baptiste-François Delaporte - Le Château-Neuf de Quintin - Le château de Corlay. - Le château de Comper au fil du temps - Le château de Clisson et ses possesseurs (extrait de notice sur la ville et le château de Clisson...par Jules Forest ), page n° 3 (fin -). Après la conversion d'Henri IV à la religion catholique, la soumission définitive et complète du rebelle à son roi ne fut plus qu'une question de temps. Voyant que son cas prenait une mauvaise tournure, et que le roi ne lui accorderait jamais le duché de Bretagne qu'il con voitait depuis si longtemps, et plutôt que de s'exposer à des représailles sanglantes, il fit proposer à Henri IV le mariage de sa fille avec César Vendôme, fils légitimé de Gabrielle d'Estrées. Cet arrangement était la condition de la paix. Le roi l'agréa, et l'édit de pacification fut vérifié au parlement de Paris, le 26 mars 1598, puis en registré à celui de Rennes quelques jours plus tard . Nous avons lieu de croire que le duc et la duchesse ne retournèrent plus à Nantes. Quelque temps après Mercoeur choisissait un noble exil en Autriche, et le samedi, 23 mars de la même année, Marie de Luxembourg arrivait à Rennes en assez pauvre et simple train, eu esgard au temps passé, et logea en l'hostellerie de l'Escu de France, chez Robert de la Prinse, dit Robin, près Saint-Germain ...... Elle s'en retourna le jour au Petit Sacre, 28 may audit an 1598.. Mercoeur mourut à Nuremberg, le 19 février 1602,

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