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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 15:58

 

Pleslin, Néolithique. -Hache en silex, longue de 0,10 (coll. Fornier). Au sud de la route de Trigavou à Pleslin, menhir haut de 1m80, large de 1m70, épais de 0m50. Les deux grandes faces sont orientées Est-Ouest. Il se trouve au bas du champ de la Kerinous, derrière la chapelle Sainte Apolline. Il porte également le nom de la pierre de Minoz (pierre d'Apollon) ou rocher Eliou, On a trouvé dans cet endroit une statuette d'Apollon (disparue). A la Quinais se termine l'alignement de la commune de Pleslin. P. Johannes, signale également dans les routes les plus fréquentées de Bretagne, près de Carnier, un alignement de menhirs, en quartz blanc. Situé au sud du bourg, à 400 mètres environ. Au nombre de 65, rangés sur 5 lignes, 55 sont renversés, 10 seulement sont encore debout. Le plus haut  a 3 m 50 au-dessus du sol,  et la plus grande ligne a 97 mètres de long atuellement. Les anciens racontaient que les fées, transportant ces pierre pour la construction du grand Mont-Saint-Michel, et les trouvant trop lourdes les déposèrent à Pleslin, et les alignèrent sur un espace de cinq à six cents mètres en les orientant dans la direction de l'est à l'ouest

 

 

 

 

M. de la Chênelière dressait en 1887 un inventaire des mégalithes sur l'arrondissement de Dinan, et le publiait dans la Société d'Emulation des Côtes du Nord. A Lanrelas, sur le bord de la Rance, (site des Aulnais), une pierre posée en place renferrme six bassins, dont trois grands et trois petits. Les premiers ont la forme d'une ellipse, les autres sont plus ronds. Leur profondeur = 0m 50 à 0 m 60 et 0 m 20 à 0 m 30. Evoquant le site, nombre d'auteurs romantiques ne manquèrent pes de voir à la Roche-aux-Géants, en Lanrelas, un dolmen qui leur rappellait les sanglants sacrifices de la religion de jadis (voir le site des Aulnays à Lanrelas)En réalité la roche en question résulte de l'érosion du fait de la proximité de la Rance, et n'a nullement servi à tels sacrifices ! En revanche, présence de menhir il y a, et au sommet de l'endroit, il semblerait qu'on y distingue les restes d'une allée couverte.

 

 

 

 

Sévignac. Dans  la même revue, six ans plus tards, A. Martin et C. Berthelot du Chesnay nous laissèrent des notes relatives au lieu de Bel-Air à Sévignac (au sommet de la côte de Guitternel) :  Dans un de nos voyages quotidiens entre Sévignac où nous avions été obligés d’aller chercher un gîte et le lieu des fouilles,  nous avions été frappés par la présence de trois blocs de quartzite, à peu près éloignés N. et S., dans l’enclos d’une petite ferme appelée Bel Air, bâtie au bord de la route, au point culminant (altitude 147 mètres) de la longue chaîne de collines courant du S-E au N-O, à la limite des communes de Sévignac et de Rouillac. Nous arrêtâmes notre voiture à la ferme et la maîtresse du logis à laquelle nous demandâmes la permission de visiter ses rochers, nous raconta qu’en défrichant le jardin son mari et ses enfants avaient trouvés des coins romains, et des pierres à fusil qu’ils avaient vendus à un marchand d’images. Nous l’engageâmes à faire creuser au pied des grosses roches, contre bonne récompense. Dès le lendemain une fouille avait été pratiquée autour du bloc le plus voisin de la maison  et l’on nous présenta dans un chapeau de paille, ses résultats fort satisfaisants : -Deux hache en diorite gris clair de 0m, 08 et 0m, 09 de longueur, de bonne conservation. -Une lame de silex gris avec une arête dorsale médiane et fort bulbe de percussion. Longueur : 0m, 07 ; mais la pointe est cassée. Pas de retouches. -Un autre éclat de silex blanchâtre avec bulbe de percussion et croûte originelle à l’autre extrémité. Longueur : 0m, 045. -Une vingtaine de morceaux de poterie. Quelques uns assez importants, comprenant : -La moitié d’un fond en pâte rougeâtre dans laquelle sont sertis des grains de quartz et des fragments de roche. En dedans, des marques de doigts, de pouce, très accentuées. Epaisseur variant de 0m, 010 à 0m, 015. -Autre moitié  de fond à pâte brune, plus fine, mieux cuite. -Plusieurs fragments  de la panse d’un grand vase à pâte noirâtre, contenant autant de sable et de mics que d’argile. Travail grossier, épaisseur 10 millimètres. -Morceaux de panse et d’orifices à bord droits dépareillés. Le jour suivant nous apprîmes qu’une nouvelle fouille tentée auprès du second bloc n’ayant pas donné, dès le commencement, les résultats escomptés, avait été vite abandonnée et que d’ailleurs les hommes de la ferme avaient d’autres travaux plus pressés et qu’ils renonçaient, pour le moment, à continuer les recherches. Les trois blocs reposent sur la très épaisse couche argileuse qui constitue les sous sol en cet endroit ; ils ont été apportés là, dans un but qui ne peut être douteux, celui de recouvrir des sépultures néolithiques. Il est bien certain qu’en dehors des dolmens, tumulus, menhirs funéraires, il devait y avoir des tombes plus modestes, cachées sous de simples pierres isolées, et d’autres peut être sans aucun signe révélateur extérieur.  Les sépultures de Bel Air, d’après le mobilier de l’une d’elles,  occupent un rang intermédiaire entre celles des puissants de l’époque et celles des pauvres. Ses pareilles devaient être en très grand nombre et c’est  à leur destruction, que nous devrons probablement une bonne partie de ces haches en pierre  que le soc de la charrue et la bêche du cultivateur font encore si souvent sortir de terre. Non loin de là, dans les landes de la carrière de Guitternel, il semble bien que ce soit les restes d'une allée couverte qui fut découverte au début des années soixante dix, mais lorsque l'érudit qui fut à l'origine de pareille découvete fit part à l'exploitant de la carrière de faire appel au centre archéologique pour étudier l'endroit de plus près, l'exploitant craigant que sa carrière ne soit fermée quelques temps demanda à l'un de ses artificiers de s'occuper du site. Et l'endroit vola en éclats empêchant toute étude....

 

 

 

L'abbé Lesage mentionnait à Trédias, auprès du village de Dinanmets, se trouve un terrain sec, aride, couvert de bruyères et environné de ravins profonds. En 1834, en voulant y construire un moulin à vent, on découvrit un tombeau antique. L'ouverture, faite en maçonnerie, ressemblait à la bouche d'un four. Les murs étaient formés par de grandes pierres plates placées debout, et la toiture n'était autre chose qu'une grande pierre moussue qu'on prenait pour la pointe d'un rocher. L'intérieur de la pièce, qui représentait un carré d'environ huit pieds, renfermait une pierre de granit travaillée cette pierre mesurait deux mètres de longueur, un mètre de largeur et un mètre de hauteur. On trouva aussi des ossements noircis et couverts de mousse, deux ou trois couteaux de pierre et les restes d'un collier le tombeau renfermait aussi quelques restes de poterie et de Ia vase. On lisait quelque chose sur la pierre qui recouvrait le monument. Ce tombeau gaulois ou romain fut aussitôt dévasté que découvert, et aujourd'hui il n'en reste plus rien. Etait est-ce vraiment un monument gaulois ou romain,  ou, une sépulture néolithique ?

 

 

 

 

Au Hinglé, un dolmen détruit, dans un champ de la Ville-Tanet, était connu sous le nom de Pierres-au-Diable.

 

 

 

 

A Pleudihen, le dolmen du Bois du Rocher, d'une longueur de 11m 50, orienté à l'est, une seule table en place. Ce dolmen a été fouillé en 1873 par M. de Boishue, qui y a recueilli une hache polie en diorite, et de nombreux fragments de poterie grossière.

 

 

 

 

A Saint-Samson, menhir de la Tremblaye. M. P. Giot nous fourni ces renseignements : Pierre-Longue, le beau menhir de La Tremblais (ou La Thiemblaye), de plus de 7 m hors de terre, est incliné et célèbre surtout par des légendes variées. Sa face supérieure est bien dressée et plane, l'inférieure étant rongée par une corrosion due à l'humidité. Sous un soleil rasant, entre 11 et 12 h, M. J.-L. Monnier et moi-même avons eu la surprise de voir que la face supérieure était entièrement garnie de gravures qui n'avaient jamais été signalées. Il s'agit d'une série d'au moins cinq registres groupant chacun une paire de figures carrées avec cupule interne et appendice supérieur (dans les meilleurs cas de conservation), qui font penser aux figurations des « idoles carrées » de l'allée couverte de Prajou-Menhir à Trébeurden. Cette découverte remet en actualité le problème de la fréquence originelle des menhirs ornés (ci dessous, à gauche).  

 

 

 

 

 

 

Plédéliac. M. P. Henry nous a signalé un menhir au fond de la vallée de l'Arguenon, au nord de Saint-Maleu, dépassant actuellement de 2 m les alluvions qui ennoient sa base. Il sera préservé malgré la mise en eau du barrage de l'Arguenon (ci-dessus à droite).

 

 

 

 

Evran, à 100 mètres environ du bourg, au nord, à gauche de la route nationale de Dinan à Rennes, il existe un alignement de pierres de différentes dimensions. Il court du sud-ouest au nord-est et est interrompu au nord-est par le passage de la route nationale. Cet alignement est composé de 65 pierres. Plusieurs de ces pierres paraissent avoir été dérangées car on en trouve plusieurs projetées à 200 ou  300 mètres de l'alignements. Un groupe de pierres existe au village de la Ricolais ; un peu plus loin autre agglomération de pierres, dont 4 sont encore debout, les autres sont renversée; au nord-est de ces pierres, s'en trouvent deux autres couchées  parrallèlement, à la distance de deux mètres. Ces deux derniers monuments ont dû être des cromlechs, mais ils sont détruites en grande partie. 

 

 

 

 

Trégon, près de Binocelin, 3 menhirs, l'un en quarzite haut. 1 m 20, l'autre de 2 m 70 de haut, le troisième renversé près du précédent 3 m. Dolmen près de la Heurchère, long. 15 m 40, orienté au sud six tables en place. Dolmen ruiné à 300 du précédent, une table de  3 m 20 sur 2 m 10 est encore soutenue par deux pierres debout.

 

 

 

 

Trigavou, au sud de la route de Pleslin à Trigavou, menhir ayat deux faces, deux grandes et deux petites. Long :  1 m 80; larg. 1 m 70. Epais. 1 m 60

 

 

 

 

A Plénée-Jugon, deux menhirs à Saint-Mirel (voir ) près la chapelle de ce nom, plantés sur le sol naturel. Le premier à la forme d'une pyramide triangulaire, sa hauteur = 5 mètres, toutes les faces ont une surface de 2  m 65 de largeur. Le deuxième affecte la fome d'une pyramide quadrangulaire  et est orenté vers l'ouest et l'est.  Sa hauteur = 4 m 10, sa largeur = 2 m 40, son épaisseur = 0 m 80.Trace de cromlech sur le même site. Allée couverte de la Brousse (voir L'allée couverte de la Brousse en Plénée-Jugon & le menhir de la Ville Ean à Goméné et Le passé de Plénée Jugon, partie antique -I & II) 

 

 

 

M. Gautier du Mottay signale aussi à Hénanbihen une alléecouverte près du château de Lorgeril, sans autre précision.

 

 

 

 

Hénansal, Dolmen, appelé Roche aux Fées situé à la Ville-Béranger, dans le clos de la Roche, sur le bord de la route d'intérêt  commun n° 60. Il se compose de dune galerie rectangulaire, sans vestibule de 3 mètres de long sur 0 m 90 de haut, et 1 m 30 de large; il a 11 supports, 7 tables, dont deux aujourd'hui en place ont 2 mètres et 3 mètres. Les supports ont été dérangés, 4 sont encore dans l'état primitif. Ce monument écrit M. de la Chênelière en 1887, a été fouillé il y a 25 ou 30 ans, et on y a trouvé quelques restes de poteries.

 

 

 

 

Notre-Dame du Guildo, dolmen de Gesrouan, longueur 13 mètres, orentée au nord-est, cinq tables en place.  

 

 

 

 

Plévenon, dolmen, sur le haut d'une falaise, à environ 300 m de la mer. Hauteur : 16 m 60,  largeur 2 m, épaisseur  1m 60 à 1 m 45. Menhir auprès du Fort-La-Latte,  haut. 2 m 92; larg. 0 m 45 ; épais. 0 m 20. 

 

 

 

 

Créhen, dolmen de la Ville-Gesnouan (n° 198 de la setion a du plan cadastral. Une seule chambre rectangulaird, sans vestibule, d'une longueur de 12 mètres. Ce monument orienté est-ouest présente 25 supports. 

 

 

 

 

Pléven, dolmen détruit en 1878.   

 

 

 

 

Plouër-sur-Rance. Mme M. Faguet nous a fait connaître une allée couverte inédite, assez démantibulée, en blocs de quartz, à Belevan.

 

 

 

 

Saint-Jacut-de-la-Mer. M. G. Bernier nous a remis quelques tessons d'une céramique bien cuite et ornée de triangles en dents de loup profondément incisés, sans doute du Bronze moyen, découverts à l'extrême pointe de La Justice.

 

 

 

 

La Poterie. Les prospections de MM. P. Henry et J.-L. Monnier ont permis de retrouver les sites à industrie taillée dans des accidents siliceux épars sur les anciennes landes, notamment celui du Bois-du-Plessis qui se trouve près de la cote 96. Ces prospections confirment la présence de quelques pièces d'allure paléolithique parmi de nombreux objets et déchets plutôt néolithiques. Dolmen  à demi-renversé se nomme Margot-La-Fée. 

 

 

 

 

A Saint-Aaron, malgré l'effondrement et la disparition de certains piliers, l'allée couverte demeure visible. Des fouilles du site sont effectuées à deux reprises En 1845, on découvre deux massues, deux petits couteaux de silex, un couteau de grand modèle, une sorte de lancette recourbée, deux amulettes et deux urnes brisées. En 1873, on met au jour des haches de pierre polie, des silex taillés, des poteries grossières renfermant des cendres et une sorte d'épée en bois (renseignements fournis par les édirions Le Flohic- voir Allée-couverte de la Ville-Hut à Saint-Aaron)

 

 

 

 

Plumaugat, on mentionnait la présence dun menhir dans le cimétière  du lieu au début du XIXe siècle, il a disparu depuis. En revanche l'allée-couverte du Bois Ramasse près du hameau de Quéloscouët ne semble pas avoir fait l'objet de fouille (voir L'allée-couverte de Quéloscouët à Plumaugat)

 

 

 

 

Guitté, à 2 km du bourg, un certain nombre de menhirs au nombre de 9, variant de hauteur et de largeu dont les moyennes sont de 4 m et 2 m 35.  Orientés nord-sud, ils sont situés sur le point le plus élevé de la localité. Une fouille entreprise en 1873 par M. Robinot de Saint-Cyr, à 0 m 70 sous le plus grand de ces menhirs a révélé du charbon et des débrits poteries grossières avec des éclats de silex, révélant que le but de cet alignement était des sépultures par incinération.

 

 

 

 

Médréac où plus de 18 menhirs sont visibles, sur la route conduisant à Guitté, le site de Lampouy présente quelques remarquables phénomènes. (voir Les alignements de Lampouy à Médréac

 

 

 

 

Langourla, à 2 km du bourg, au lieu dit la Coudre, menhir dressé dans le sol naturel, aujourd'hui à demi renversé, affectant la forme d'une  pyramide de faces arrondies. Haut. 4 m 80;   épaisseur :  1 m 65 à 1 m 25.  25  (voir menhir de la Coudre à Langourla). Pierre autrefois dite branlante au lieu du Chevrotte reposant sur deux pierres indépendantes, long. 5 m, larg.  1 m 50,  épais. 1 m 50. Un autre bloc renversé est venu s'appuyer contre cette pierre et a arrêté le mouvement.

 

 

 

 

Le Gouray, dolmen dans la pièce de terre dite des Meurtiaux. à 500 mètres du bourg. Connue sous le nom de Roche aux Fées, une seule chambre avec vestibule aujourd'hui détruite. 8 supports, 4 de chaque côtés,  long. 1 m 08, hauteur au-dessus du sol 1 m 50, épais. 0 m 60. 4 tables de recouvrement : long. 1 m 62,  larg. 2 m, épais. 0 m 70. Sur le tertre de Croquelien, autre dolmen du même genre mais plus élevé (voir le site de Croquelien au Gouray)  

 

 

 

 

Saint Jacut du Méné, menhir à la Touche, dressé dans le sol naturel. Hauteur 4 m 80, largeur côté nord 2 m; côté midi  2 m 20, épaisseur moyenne 1 m 20. Autre menhir renvesé, même lieu, longueur totale 4 m 80. A 1,5 km du bourg, pierre posée, long. 6 m 50, épais. 3 m, hauteur au-dessus du sol 2 m.  

 

 

 

 

Gommené, dolmen à la Ville-Menot comprenant une seule chambre ou galerie  sans vestibule, long. 6 m, larg. 1 m 50. 12 supports plantés dans le sol long. 1 m, haut. 1 m 50, épais. 0 m 50. Trois tables de recouvrement ovales. Menhir près du village de la Pellionnaie  d'une forme conique. Haut. 6 m. Circonférence  2 m.

 

 

 

 

Saint Vran, le menhir de Penfaux évoqué lors d'une précédente page, et au couchant de la Butte Rolland, existe une pierre qui était autrefois branlante. Trois pierres posées dans le village de Lorfeuil, dont deux quadrangulaires et une circulaires, ayant un trou au milieu.

 

 

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