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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 14:27

Taden -Les mentions de vestiges ou de découvertes archéologiques entre le bourg de Taden et la rive gauche de la Rance remontent, à notre connaissance, au tout début du XIXe siècle. Dès 1815, le premier en apparence, Bachelot de la Pylaie avait noté l'existence de divers vestiges antiques : un mur gallo-romain le long de la rive gauche, une fontaine empierrée près d'une voie ancienne descendant à l'Asile des Pêcheurs, des empierrements dans le lit de la Rance dans l'axe de cette voie, le prolongement de celle-ci sur la rive droite, etc.. (Bachelot de la Pylaie, 1850), II avait aussi appris sur place la légende d'un temple païen au-dessus de l'Asile des Pêcheurs. Vingt ans plus tard environ, l'Abbé Manet témoignait du passage d'une voie romaine dans la Rance et au hameau de Saint-Piat en Lanvallay (Manet, 1834) ; en fait il pensait avoir observé les ruines d'un pont qu'il disait observables en plongeant, mais il n'y avait alors que des pierres, vestiges plus ou moins déplacés d'un gué empierré. Le journal le Dinanais, en date du 8 février 1846 donne de précieux détails sur «les anciennes constructions situées sur la rive gauche, entre le port-Josselin et le port de Taden» ; le journaliste, anonyme, indique que l'élargissement du chemin du halage a entraîné la destruction de maçonneries gallo-romaines qui atteignaient par endroits une hauteur de 5 à 6 pieds (1 ,50 à 1 ,80 m). Dans les colonnes de ce numéro de journal local, on a la surprise de trouver le relevé précis d'une coupe stratigraphique incluant ces structures mises au jour dans un talus lors des travaux ; ce relevé est légende et détaillé, ce qui fait de ce journaliste-archéologue un précurseur régional des méthodes actuelles de l'archéologie ! (Extrait de : Un vicus gallo-romain routier et portuaire : Taden sur les bords de la Rance par Loïc Langouët)

Langrolay-sur-Rance -Menée depuis juillet 2016, la campagne de fouilles a permis de découvrir un ensemble architectural daté des Ier & IVe siècle avant Jésus-Christ. Disposée autour d’une cour centrale, la villa, vaste de 1500 m2, était selon le modèle des résidences antiques, constituée de plusieurs espaces d’habitations, de galeries à colonnades et de bains privatifs. Située le long de la Rance, la villa aurait été, selon les spécialistes, la résidence secondaire d’une riche famille patricienne de la cité des Coriosolites. Les études archéologiques ont par ailleurs révélé l’existence de peintures murales sur les plafonds des thermes de la villa. Un décor ornemental que s’attachent à reconstituer aujourd’hui plusieurs spécialistes.  (Les echos)

 

(Cliché Inrap)

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