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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 17:38
Quelques notes sur la famille de Miniac

-de gueules à une aigle éployée d'argent accompagnée de sept billettes de même, 4 en chef, 3 en pointe -  

 

-écarteler les unes des autres, le quartier de Miniac, à l'aigle éployée, étant toujours en premier quartier; d'azur à la croix d'argent cantonnée de 4 croissants du même .

 

-de gueulles au lion d'argent au chef aussi d'argent chargé au premier quartier d'un croissant montant de gueulles

Les armes traditionnelles de la Maison de Miniac en Bretagne sont « de gueules à une aigle éployée d'argent accompagnée de sept billettes de même, 4 en chef, 3 en pointe » elles sont ainsi décrites ou figurées dans divers recueils héraldiques et nobiliaires provinciaux ou généraux général de France. Ce blason a été porté depuis un temps immémorial par les membres de cette maison, dont le nom paraît dans les chartes-du pays de Dol dès le début du XIIe siècle. D'après les recherches faites par M. le Vicomte Henri Frotier de la Messelière, la filiation de cette famille peut remonter à Olivier de Miniac, compagnon d'armes de Bertrand du Guesclin dans les guerres de succession de Bretagne, qui fit construire le château de Lesven à son retour de la guerre contre le roi de Navarre. Ce personnage eut 3 fils :

 

Jehan de Miniac, l'aisné, escuier, résidant en 1428 en la paroisse de Mîniac-sous-Bécherel (voir à travers le bourg de Miniac-sous-Bécherel à travers la ville de Miniac-Morvan), dont la descendance, maintenue dans sa noblesse aux Réformations de 1448, 1478 et 1483, s'est éteinte auXVIe siècle

 

 

2 Briand de Miniac, mort sans hoirs

 

 

3 Jehan de Miniac, escuier, Sgr de la Coignardière, en Saint-Maugan, qui épousa Jeanne Mourault, dame de la Coignardière, dont il eut trois fils

 

 

1 Jehan, l'aisné, escuier, Sgr de la Coignardière, auteur d'une branche éteinte au XVIe siècle

 

 

2 Jehan de Miniac, le puisné, escuier, Sgr du: Val et de la Villetual, auteur de la branche d'Illifaut (voir Quelques notes sur le passé de Illifaut)

 

 

3 Julien de Miniac, escuier, Sgr du Boisquinou, auteur de la branche de Baguer-Morvan.

A la fin du XVIe siècle, la maison de Miniac comprenait donc deux grandes branches, établies l'ainée à Ilifaut, la cadette à Baguer-Morvan.La branche aînée, issue de Jehan de Miniac. Escuier, Sgr du Val et de la Villetual, en Ilifaut, et de Marguerite de Grénédan, son épouse, subsista à Ilifaut et dans quelques paroisses voisines, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime plusieurs membres de cette famille ont suivi la carrière des armes tous ont porté continuellement la qualité d'écuyer et ont toujours été réputés nobles. Suivant arrêt de la Chambre de la Réformation de la Noblesse de Bretagne, en date du 7 juin 1660, Christophe de Miniac, escuier, Sgr de Chambusson, Charles de Miniac, escuier, Sgr de la Touche Moron, Adrien de Miniac, escuier, Sgr de la Maison Blanche, tous demeurant en la paroisse d'Ilifaut, ont été déclarés issus d'extraction noble et maintenus dans leur qualité d'escuier avec droit de porter leurs armes timbrées « de gueules à l'aigle impériale d'argent accompagnée de sept billettes de même, 4 en chef et 3 en pointe ». En exécution de l'Edit de 1696 de Louis XIV ordonnant l'enregistrement officiel des armoiries, « Joseph de Miniac, escuyer, sieur du Boslan, de Chanbusson et autres lieux » (fils de Christophe, maintenu noble en 1670), présenta ses armes qui furent enregistrées dans le Grand Armorial de France où elles sont décrites ainsi « de gueule à une aigle à deux testes couronnées d'argent et accompagnée de sept billettes de mesme, quatre en chef et trois en pointe » celle description diffère, par un petit détail, du blason traditionnel de la famille, puisque les têtes de l'aigle sont couronnées.

 

Julien de Miniac, 3e fils de Jehan, escuier, Sgr de la Coignardière, et de Jehanne Mourault, officier de la duchesse Anne, servit en qualité de lieutenant sous la bannière du sire de Châteaudassis après avoir quitté l'armée, il épousa Geoffrette Jourdain, dame du Boisquinou, de Benonis, Lande Martin et de la Guilhommeraye et, à la suite de son mariage, il s'établit au Boisquinou, en Baguer-Morvan, dans l'un des fiefs de son épouse, que ses descendants conservèrent jusqu'au XVIIIe siècle et dont ils portèrent le nom suivant l'ancien usage.

 

 

Guillaume de Miniac, Sr du Boisquinou, fils des précédents, épousa vers 1530, Geoffrette d'Urfean et fut père de Gilles, Sr de Boutergot, en Baguer-Morvan, marié à Raoulette Le Tagliandier (alias Le Tailliandier), de la maison des Srs du Portail, en Baguer-Morvan.

 

 

Mathurin, né en 1583 à Baguer-Morvan, l'un des fils de Gilles, épousa vers 1613, Tassine Le Roy, fille d'Olivier, Sgr du Guébriand, en Tressé, économe de l'abbaye du Tronchet, et de Renée Bouestard il eut sept enfants, dont

 

 

 

Guillaume, Sr du Boisquinou et de Champvallée, et Antoine, Sr du Guébriand, auteurs des deux grandes branches de la famille qui se sont perpétuées en Bretagne jusqu'aujourd'hui.

 

 

Guillaume de Miniac, Sr du Boisquinou et de Champvallée « officier, notaire et procureur » à Baguer-Morvan, épousa Jeanne Couppé, fille de Gilles Sr de la Maisonneuve, et de Louise de Carcain, mourut au Jardin, en Baguer-Morvan et fut inhumé en l'église de cette paroisse le 28 janvier 1663. Il eut deux fils, Jean et Pierre-Anne qui s'établirent à Rennes vers la fin du XVIIe siècle

 

 

Jean, l'ainé, escuier, Sr du Boisquinou et des Fontenelles, né en 1647, fut conseiller du Roi et son procureur au Présidial de Rennes, échevin de cette ville (1694), et greffier en chef des requêtes au Parlement de Bretagne (1701-1709) il épousa Françoise-Marie Le Maistre (de Saint-Malo), dont la descendance s'est fondue dans les maisons de Serizay de Grillemont et du Pont d'Ouville.

 

 

Pierre-Anne, Sr des Fosses, procureur au Parlement de Bretagne, épousa, en 1694, Anne-Marie Mainguy, fille de Louis, Sr de Clairefontaine, procureur au Présidial de Rennes, échevin decette ville, et de Guillemette Levesque ses fils et petits-fils ont exercé les fonctions d'avocat et de procureur au Parlement de Bretagne jusqu'à la Révolution et leurs descendants, qui possèdent le manoir de la Rabaudière, en Domagné depuis 1737, forment aujourd'hui la branche aînée de la famille.

 

 

Antoine de Miniac, Sr du Guébriand, fils de Mathurin et de Tassine Le Roy, s'établit aussi à Rennes et acquit un office de procureur au Presidial l'un de ses fils Guy-Jean, Sr de la Bodays, doyen des avocate au Parlement de Bretagne, eut une nombreuse famille, dont

 

 

Guy-Jean, avocat et procureur au Parlement de Bretagne qui se fixa à Lannion à la suite de son second mariage et fut l'auteur d'une des branches qui subsiste aujourd'hui en Bretagne et qui a fourni une lignée distinguée d'officiers de marine, d'officiers, de polytechniciens et de fonctionnaires. Vers la fin du XVIIe siècle, les membres de la branche rennaise de la famille de Miniac, qui jouissaient d'une situation avantageuse auprès du Parlement de Bretagne, se préoccupèrent de l'état de leur famille, entreprirent des recherches sur leur ascendance, rassemblèrent des documents et rédigèrent plusieurs mémoires généalogiques établissant la filiation résumée ci-dessus parmi les pièces justificatives se trouve un acte reçu Bagot et F. Gastinel, notaires royaux à Ploërmel, le 17 mai 1694, aux termes duquel Messire Joseph de Miniac, chef de nom et d'armes, seigneur du Boslan, Escuier Charles Joachim de Miniac, seigneur de la Fosse et Escuier François de Miniac, seigneur de la Maison Blanche, tous demeurant en la paroisse d'Ilifaut, déclarent que les sieurs Miniac du Boisquinou, des Fosses, de la Bodays, de Ronseray et de Chastelain, sont issus en droite ligne et de légitime mariage de Julien de Miniac, issu lui-même de leur maison noble, consentent qu'ils rentrent dans leur maison originairement et de tout temps immémorial noble et leur permettent de porter les armes et écussons timbrés de leur maison de gueulles à l'aigle impérialle d'argent accompagné de sept billettes de même en chef et 3 en pointe, ou de continuer à porter, s'ils le préfèrent, les armes dont ils sont en possession de gueulles au lion d'argent au chef aussi d'argent chargé au premier quartier d'un croissant montant de gueulles, ou d'écarteler les unes des autres, le quartier de Miniac, à l'aigle éployée, étant toujours en premier quartier.

 

Quelques notes sur la famille de Miniac

Boisquinou, en Baguer-Morvan

Cliché Patrimoine Bretagne

Quelle que soit sa sincérité en ce qui concerne la filiation, ce document est intéressant au point de vue héraldique il révèle, en effet, que la famille de Miniac à Baguer-Morvan était en possession d'un blason particulier qui parait inédit Profitant de la reconnaissance faite de leur branche et de la faculté de prendre, à l'avenir, les armes pleines de Miniac qui leur a été ainsi accordée par le chef de nom et d'armes de cette maison et les représentants de la branche ainée, les Miniac de Rennes préférèrent abandonner leur blason particulier pour porter désormais les armes pleines de Miniac à l'aigle éployée et ils saisirent l'occasion que vint bientôt leur offrir l'Edit de 1696 de Louis XIV de faire enregistrer ces armes dans le Grand Armorial de France dressé par d'Hozier et ses commis en exécution de cet édit royal. Dans le registre de la province de Bretagne, sont inscrits, en effet, les noms et qualités de « Jean de Miniac, Sr de Boisquinou, procureur au Parlement de Bretagne, Pierre Miniac, sieur des Fosses, procureur audit Parlement et Guy Miniac, sieur de la Bodays, avocat qui, tous les trois, déclarèrent porter de gueule à une aigle à deux testes couronnées d'argent et accompagnée de sept billettes de mesme, quatre en chef et trois en pointe »). Ce blason a été conservé et définitivement adopté par les descendants de Pierre et de Guy de Miniac qui ont formé les deux grandes branches (de la Rabaudière et de Lannion) subsistant actuellement en Bretagne et le blason particulier de leurs ancêtres de Baguer-Morvan est tombé complètement dans. L'oubli. Une autre lignée du nom de Miniac était établie, vers le début du XVIe siècle, au bourg de Saint-Suliac, près de Saint-Malo, où plusieurs de ses membres se fixèrent au siècle suivant.

Quelques notes sur la famille de Miniac

-de gueule à une aigle à deux testes couronnées d'argent et accompagnée de sept billettes de mesme, quatre en chef et trois en pointe

 

-écarteler les unes des autres, le quartier de Miniac, à l'aigle éployée, étant toujours en premier quartier ; d'azur à la croix d'argent cantonnée de 4 croissants du même 

 

-de gueulles au lion d'argent au chef aussi d'argent chargé au premier quartier d'un croissant montant de gueulles

 

M. le Vicomte Henri Frotier de la Messelière a établi et publié sa filiation à partir de Barthélémy Miniac, natif de Saint-Suliac, époux de Robine Ambrouchart, qui eut 4 fils, dont

 

 

Alain, Sgr de la Moinerie, né vers 1555, auteur de la famille malouine des Srs de la Moinerie, de la Rivière, de Villeneuve, du Puy, du Gage, de la VilIe-ès-Nouveaux, de Tressaint, de Lorgerie, de Montauban etc. Elle n'est, peut-être, qu'un rameau anciennement détaché de la maison de Miniac, comme peuvent le faire supposer quelques actes de baptême du XVIe siècle des enfants Miniac, de Saint-Suliac dont les parrains sont des personnages portant les mêmes prénoms que certains membres de la maison de Miniac vivant à la même époque. Trois personnages de cette famille ont fait enregistrer leur blason dans le Grand Armorial de 1696

Quelques notes sur la famille de Miniac

manoir de la Vigne, St-Germain de la Mer

(à présent Matignon)

 

Cliché Service Régional de l'Inventaire de Bretagne

 

« Thomas Miniac, sieur de Villeneuve, receveur des deniers communs et d'octroy de la ville de Saint-Malo »

 

 

N. Miniac de la Moinerie » et « Charles de Miniac, Sr de Villersnouveaux, gentilhomme de la grande vénerie du Roy, qui ont déclaré porter « de gueule à un aigle à deux testes d'argent accompagné de cinq billettes de même trois en chef, deux en pointe, écartelé d'azur à une croix d'or accompagnée de quatre croissants de même ». Dans ces armoiries il convient de remarquer que les quartiers de Miniac ne comportent que cinq billettes au lieu de sept les autres quartiers sont d'une famille anciennement alliée et qui n'a pu être identifiée ou, peut-être, de Miniac, de Saint-Suliac (blason particulier). Ces armes écartelées semblent indiquer que cette famille devait prétendre à une communauté d'origine avec la maison de Miniac.

 

 

 

Dans la première édition de son Nobiliaire de Bretagne, P. Potier de Courcy donne à « Miniac Sr de la Moinerie de la ville de Saint-Malo M un blason d'azur à la croix pleine d'argent cantonnée de 4 croissants de même dans la 2e édition de son ouvrage, cet auteur confond, cette fois, les Srs de la Moinerie et de la Ville-ès-Nouveaux (de Saint-Malo) avec les Srs de Champvallée, de la Bodays et du Bohquinou (de Rennes) et leur attribue à tous les mêmes armes « de gueules à l'aigle éployée d'argent accompagnée de sept billettes d'argent 4 et 3 (comme de Miniac, Sr du Val); au franc canton d'azur chargé d'une croix pleine d'argent, cantonnée de 4 croissants de même. A. de la Bigne reproduit reproduit le même blason; L. Briant de Laubrière confond les Srs de la Moinerie avec les Srs de la Villetual (non Villeheal), de Chambusson, de la Fosse et de la Maison Blanche et leur donne à tous les armes pleines de Miniac à l'aigle éployée et 7 billettes d'après A. P. Guérin de la Grasserie (Pierre de Miniac,S gr de la Moinnerie, audiencier de la chancellerie du Parlement de Pau, portait « de gueules à l'aigle éployée d'argent, accompagnée de cinq billettes de même, trois en chef, deux en pointe, au franc canton d'azur, chargé d'une croix d'or ». Enfin J. B. Rietstap distingue bien les Srs de la Villetual des Srs de la Moinerie et donne à ces derniers un blason « d'azur à la croix d'argent cantonnée de 4 croissants du même ».

Quelques notes sur la famille de Miniac

-de gueules à l'aigle éployée d'argent, accompagnée de cinq billettes de même, trois en chef, deux en pointe, au franc canton d'azur, chargé d'une croix d'or


 

-d'azur à la croix d'argent cantonnée de 4 croissants du même

Au manoir de la Vigne, en Saint Germain de la Mer, construit au XVIe siècle par la famille de ce nom, se trouvait jadis une sculpture armoriée de gueules à l'aigle éployée d'argent accompagnée de 7 billettes de même, 4 en chef, 3 en pointe écartelé d'azur d la croix d'argent (ou d'or) cantonnée de 4 croissants de même cette sculpture, qui rappelait le souvenir de l'un des propriétaires de ce manoir, a été transférée au manoir de la Chesnaye-Taniot, en Matignon. La famille de Miniac, de Saint-Malo, a fourni plusieurs marins distingués, notamment le capitaine Miniac de la Moinerie (alias « de la Moinerie-Miniac ») qui commandait, en 1707, un vaisseau de 50 canons dans la division Duguay-Trouin et, en 1711, un autre bâtiment de 60 canons dans l'escadre du même chef opérant contre les Portugais au large de Rio-de-Janeiro. En possession d'une situation importante acquise dans les affaires maritimes à Saint-Malo, plusieurs représentants de cette famille prirent la particule et eurent aussi l'ambition d'entrer dans l'ordre de la noblesse. M. Bourde de la Rogerie, archiviste honoraire de l'Ille-et-Vilaine, m'a signalé un curieux document qui révèle les démarches entreprises par Thomas Miniac de Villeneuve pour obtenir cette faveur il offre au roi de lui fournir 6.000 livres pour les travaux du port de Saint-Malo à la condition « qu'il ne soit pas fait mention d'argent dans la grâce que le Roi lui accordera Dans une lettre du 9 septembre 1711 adressée au Contrôleur général des finances, M. Garengeau, ingénieur en Bretagne, fait ressortir les mérites de son protégé « M. de Miniac de la Villeneuve. ancien capitaine de vaisseau, homme d'un mérite distingué et dont les ancêtres, des meilleure ; familles de la ville, ont été capitaines de vaisseaux du Roi, parents ou alliés de beaucoup de personnes de condition dans le service ou la robe. Il n'a qu'un fils, aussi capitaine de vaisseau, et s'est toujours flatté, sinon de retrouver les titrer de sa noblesse, du moins de les mériter par ses services. » Au lieu d'user d'intrigues èt de recommandations ou d'entreprendre de rassembler des documents pour tenter de faire des preuves deux membres de la même famille trouvèrent plus avantageux et plus sûr d'acquérir comme tant d'autres une de ces nombreuses chargea conférant la noblesse, véritables sinécures souvent appelées « savonnettes à vilains » Ayant acquis, vers 1695, une charge d'audiencier en la chancellerie près le Parlement de Navarre à Pau. Pierre de Miniac, Sr de la Moinerie fut maintenu dans la noblesse, lui et ses fils, avec la qualité d'escuier, par arrêt du 17 septembre 1703, en conséquence des privilèges attachée à sa charge. Charles de Miniac, Sr de la Ville-ès-Nouveaux, lui aussi fut maintenu dans la qualité d'écuyer tant qu'il sera pourvu de son office de gentilhomme de la grande vénerie de France, suivant arrêt du Conseil d'Etat du 8 mars 1698. Charles Thomas de Miniac, écuyer, Sgr de la Ville-ès-Nouveaux et de Tressaint (1690-1746), fils de ce dernier, fut capitaine d'infanterie à Saint-Domingue et épousa Anne Françoise Fournier (de la Chapelle), fille de Jean, Sr des Varennes, Lieutenant-colonel des milices dp Saint-Domingue et de Marie-Thérèse Lefebvre il eut un fils, Jean François, qui suit, et une fille Anne Charlotte Jacquette de Miniac (1742-1765), laquelle épousa Charles René, Vicomte de la Belinaye, marquis d& la Dobiaye, maréchal de camp, puis lieutenant général des armées du roi, chevalier de Saint-Louis, décédé à Chantilly en 1821. Jean François de Miniac, chevalier, seigneur, comte de Miniac, de Tressaint, la Poupardière etc. mousquetaire (1752), maréchal des logis des grenadiers à cheval de la maison du Roi (1754), mestre de camp de dragons, servit avec ce grade à Saint-Domingue de 1764 à 1766, sous le comte d'Estaing et fut fait chevalier de Saint-Louis le9 décembre 1771. Ce personnage, qui jouissait d'une fortune considérable et d'une situation influente, se donna beaucoup de mouvement pour faire reconnaître sa famille par la maison de Miniac les papiers de la famille de Miniac (de la Rabaudière) ainsi que les « Carrés d'Hozier contiennent des preuves de ses prétentions parfois singulièrement exagérées. Il mourut à Paris (paroisse Saint-Roch), le 5 novembre 1774, à 45 ans il avait fait un legs important à la bibliothèque de l'Ordre des avocats de Rennes qui, en reconnaissance, fit célébrer, pour lui, un service solennel en l'église des Cordeliers le 23 juin 1779. En résumé, la maison noble de Miniac a toujours porté le même blason « de gueules a l'aigle éployée à 2 têtes » (couronnées depuis 1696) d'arqent, accompagnée de 7 billettes de même, 4 en chef, 3 en pointe). Les Miniac de Baguer-Morvan avaient un blason particulier « de gueules au lion d'argent au chef aussi d'argent chargé au premier quartier d'un croissant montant de gueules » que leurs descendants, les Srs du Boisquinou, des Fosses et de la Bodais ont abandonné, vers la fin du XVIIe siècle, à la suite de la reconnaissance de leur branche par la maison de Miniac pour prendre les armes pleines de cette maison adoptées définitivement par leur descendants qui subsistent actuellement en Bretagne. Enfin, les Miniac, Sgrs de la Moinerie, de Villeneuve, de la Ville-ès-Nouveaux, de Tressaint, etc. à Saint-Suliac, Saint-Malo et Saint-Domingue ont peut-être aussi été anciennement en possession d'un blason particulier « d'azur à la croix pleine d'argent cantonnée de 4 croissants de même », qui pouvait être aussi un blason d'alliance depuis 1696, tantôt ils ont porté ce blason plein, tantôt ils ont écartelé de ce blason et de Miniac avec avec 5 ou 7 billettes. En définitive, les diverses familles du même nom ont peu à peu adopté des armoiries où l'on retrouve un blason commun avec quelques variantes.

A.-P. Dutertre.

 

Quelques notes sur la famille de Miniac

-de gueule à une aigle à deux testes couronnées d'argent et accompagnée de sept billettes de mesme, quatre en chef et trois en pointe

 

-écarteler les unes des autres, le quartier de Miniac, à l'aigle éployée, étant toujours en premier quartier.

 

-de gueulles au lion d'argent au chef aussi d'argent chargé au premier quartier d'un croissant montant de gueulles

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