Une sépulture de l'âge du Bronze anciennement fouillée est par ailleurs signalée à la Ville Aumont
L’ouverture de 168 tranchées et vignettes ne permettra pas de confirmer une forte présence de vestiges, malgré une situation géographique favorable (nature des terrains, topographie dominante). Quelques indices sont cependant signalés. Quatre structures liées au feu et deux fosses de rejet de combustion sont identifiées au nord-est de l’emprise. Leur typologie évoque celle de fours à usage plutôt artisanal (petite métallurgie ?) mais leur chronologie, devant l'indigence de mobilier dans les comblements, demeure incertaine. Ils semblent cependant associés à un système de fossés de parcellaire, déconnecté du réseau actuel, pour lequel la période gallo-romaine est avancée. Un ensemble peu dense de tessons de céramiques, tuiles, objets métalliques et scories provenant du décapage des terres et du comblement des fossés confirmerait cette attribution. Quelques fragments de récipients évoquent pourtant des productions du haut Moyen Âge ou médiévales et il ne faut pas exclure que les fours puissent être contemporains de cette période... Extraits sources Inrap
Un fibrolite de 0.053 l figure dans le catalogue du Musée archéologique et ethnographique de la Ville de Rennes
Tumulus aplati près du village de Péhédic, fouillé sans résultat en 1866. Sa hauteur est de cinq mètres et les diamètres supérieur et inférieur atteignent respectivement six et seize mètres environ ; soixante mètres de circonférence.
M. Régis de Saint-Jouan signale également les tombes de la Haie remontant pareillement à l'age de Bronze.
Une motte castrale à Ponthuan donnée des XIe et XIIe siècle, lieux dits : Marre aux Anes, la Cour, la Fosse
Evêché de Dol
l'an 1513
Yllifau
Rapport des exempts de la susd(ite) parr(oiss)e fait par Robert Berthur Bertrand Gautier & Guillaume Charles Ezieux
Nobles
Pierre Dilliseau Olivier Moessan (voir Quelques notes sur la famille Mouësan de la Villirouët et leurs possessions)
Olivier de Gournedan Eustache de la Fretaye fils d'André
Jean Le Provost Me Pierre du Bouyer
Geffroy du Poncoleuc Briend Hamelin
Françoise Troussier Sr de la Gabetière Amaury Le Roux
Jean de Minyac et Jeanne Mourault sa mère veuve de Jean de Minyac
Jean de Quersu
André de la Fretaye Sr de la Villegesfré
Jean de Myniac ville tual, eustache de Myniac, dom jean de Myniac filz de feu Jean de Myniac et de Marguerite de Gardenan leur pere et mere (voir Quelques notes sur la famille de Miniac - Quelques notes sur la famille du Plessis-Mauron de Grenédan)
Jean Moessan Jean Hamelin et Charlotte de la Bouexière sa mere
Marguerite Moreau veuve de Jean du Cran.
En 1485, nobles gens Jehan d'Illifaut et Jehanne de Cahideuc s compagne figurent comme sieur et dame d'Illifaut. On ignore ses armoiries
Isabeau d'Illifaut épousa Guillaume Urvoy, seigneur de la Cassouère et de la Touche ; elle en était veuve en 1505.
Le château de Grénédan, construit au XVIIe siècle, a été ruiné en 1793 (voir Examen de l'article du Nobiliaire de Bretagne de M. de Courcy, concernant la maison du Plessis-Grenédan, par M. le Cte Hpte du Plessix-Grenédan) .
La terre de Lifau avait été donnée à l'abbaye de Saint-Méen peu après 1008, lors du rétablissement de l'abbaye (voir la période féodale, page n°9). Illifaut résulte du démantèlement de la paroisse primitive de Merdrignac.
Prieuré d'Illifaut, enclave de l'ancien diocèse de Dol (voir Le diocèse de Dol et la juridiction de saint Samson.), il dépendait de l'abbaye de Saint-Jacques de Montfort (voir Abbaye St-Jacques de Montfort). Mais une partie des bénéfices allaient à l'Abbaye de Saint-Méen (voir histoire de l'abbaye de Saint Meen, page n° 1 - histoire de l'abbaye de Saint Meen, page n° 2 - histoire de l'abbaye de Saint Meen, page n° 3 - L'abbatiale de Saint-Méen en images). Le Pape et l'évêque de Dol étaient présentateurs de l’Église. La paroisse de Illifaut dépendait du doyenné de Bobital (voir Le doyenné de Bobital). Le recteur de Illifaut percevait XXIV livres. L'abbé de Saint-Méen percevait les deux tiers des dîmes en toutes espèces de blé. Il était du douze livres à la fabrique de Illifaut, vingt-quatre livres d'aumône et trente livres au recteur de la paroisse.
L'ancienne église renfermait des fragments de vitraux du seizième siècle. De 1767 à 1769, un procès se déroula entre l'Abbé de Saint-Méen, et le Général de la paroisse d'Illifaut au sujet de la réparation des portes de cette église. La chapelle de la Bruyère est de ce même siècle.
Plaidoyer et arrest du Parlement de Bretagne.
Il faut aprés ces préliminaires venir au fait particulier de la cause : La Cure d'Illifaut, Diocese de Dol, vaqua. par le decez de Missire Julien Badouart Titulaire, arrivé en Juillet 1676.. qui est toujours un des mois du Pape ; de sorte que l'on ne contestoir point que le droit de pourvoir n'eût esté acquis au Pape Clément X. qui tenoit lors le Saint Siège, mais qui deceda au mesme mois de Juillet avant que le Benefice eust cité impetré. Le Pape Innocent XI. son successeur fut élû le 21. Septembre suivant, & son élection fut publiée & connûë dès le mois d'Octobre en cette Province, & dans les cantons de la Chrétienté les plus reculez. Cependant au prejudice du droit acquis au Saint Siège, Messire Jacques Corbin intimé, Prestre du Diocese de Coutance en Normandie, se fist pourvoir de lad, Cure d'Illifaut par le grand Vicaire de Mr. l'Evêque de Dol le 4. Décembre suivant, c'est à dire dans le cinquième mois de la vacance, & deux mois Se demy après l'élection du Pape, laquelle Collation demeura Tans suite jusqu'au 9. May 16. qu'il prinst posséssion
La paroisse de Illifaut est mentionnée dans le mandement du duc Jean V de Bretagne, dans le contrat de mariage entre Jean de Montfort et Anne de Laval, l'an 1405.
« ...Item et quant au douaire de ladite demoiselle (de Laval), acordé a esté et est en oultre entre lesd. parties que, pour doaire et en lieu d'icelui, lesd. père et escuier son filz, Charles sond. filz auctorisé de leurd. curatour, et lesd. curatour pour eulx et ou nom dud. Guillaume, ont donné, baillé, et asigné, et par ces présentes, donnent, baillent, et asignent à lad. demoiselle les chousses qui s'ensuivent : savoir est toutes et chascune les terres que led. chevalier a et à lui sont et appartennent et puent appartenir en France et en Normandie, la baronnie de Gaëll siise en Bretaigne, ainsi que elle se comporte, avec le chastel de Comper et les paroesses qui ensuivent, c'est asavoir les paroesses de Gaëll, de Mauron, de Concouret, d'Illefau, de Saint-Brieuc de Mauron, de Saint-Liri, de Plumaugat, de Saint-Jehan de l'Isle, et generallement toutes et chascune les choses appartenantes et appendentes à lad. baronnie de Gaëll en quelxconques paroesses, sauff les forests de Brecelien ; à joir desd. pieces, à cause de doaire tant tost et incontinent après la mort dud escuier sire de Guergolay…. »
Illifaut ; à 13 lieues 1/4 au Sud-Ouest de Dol son évêché ; à 9 lieues de Rennes, et à 5 lieues de Montauban, sa subdélégation. Cette paroisse se trouve enclavée dans le diocèse de Saint-Malo. Elle ressortit à Ploërmel. On y compte 1400 habitants. La cure est à l'Ordinaire. Son territoire est un pays plat et couvert, où l'on trouve beaucoup de landes. En 1500, on y connaissait les maisons nobles de la Gabetière, à François Trousier ; la Ville-Geffray, à André de la Frétaye ; la seigneurie de Grenedan, haute et basse-justice, à M. de Grenedan, et la Haye-Kerdaniel, haute-justice.
1681-1698. -Sentences de réception des déclarations rendues au Roi, sous la juridiction de Ploërmel, par : Philippe Thoreau, prieur pour le temporel du prieuré d'Illifaut, paroisse d'Illifaut ; -Julien de Marnières, sieur de Guer, pour la terre noble de Brambéat, paroisse de Maure ; - Jacques de Porcaro, sieur dudit lieu, pour la terre noble du Couëdic, paroisse de Tréal ; -François Perret, sieur de Lezonnet, pour la métairie de Brango, paroisse de Ploërmel ; -Daniel Du Moulin, sieur du Lavoir, pour le bailliage de Comper, paroisse de Saint Gravé, etc.
Juridiction du marquisat de Grénédan au siège d'Illifaut.
1788-1789. Audiences des causes civiles et d'office de la juridiction du marquisat de Grénédan tenues, au bourg d'Illifaut, par maître Louis Harvard, sénéchal. Commissions accordées par messire François Du Plessis, chevalier, seigneur de Grénédan : à Jean Couesry, en qualité de notaire et procureur ; à Gilles Pcrrotin, en qualité de garde des bois de Grénédan. Acte de défaut donné au procureur-fiscal, pendant la tenue des Plaids-généraux, contre les collecteurs des rôles d'Illifaut, de Grénédan, de Beaurepaire, de La Brière et de La Haye-Moisan. Appropriement, en faveur du sieur Roumain de La Rallais, de la métairie de La Clissardais et de ses dépendances, y compris le droit de jouir des communs comme les autres propriétaires du même village. Décret de mariage entre Yves Le Forestier et Marie Piot. Procédure entre dame Anne Mesnard et dame Marie Le Charpentier Du Margat, veuve de René Le Chevalier de Chapedelaine (voir Notes sur la famille de Chappedelaine.), afin d'établir quelle était la situation d'esprit de ce dernier, au moment de sa mort, etc.
En brumaire an VI, le ministre de la police générale avait ordonné l'arrestation et la déportation de 15 prêtres, presque tous anciens curés ou vicaires, accusés de préparer la guerre civile dans cette région, et respectivement domiciliés dans les communes de Saint- Vran, Merdrignac, Loscouet, Langourla, Mérillac, Saint-Laurent, Trémorel, Illifaut, Lanrelas, Mégrit, Sévignac, Caulnes, Moncontour et Quessoy. Il est donc essentiel d'y porter un oeil très attentif. Saint-Régent, ancien officier de marine, dit «Pierrot du Morbihan était de Lanrelas. Les autres chefs chouans de la région étaient : Lamour Lanjégu, émigré, chef de canton; Trémaudan, dit Petit-Pierrot, capitaine ; Le Gris, dit César, capitaine ; Béchu, riche cultivateur de Lanrelas (ce dernier mort en l'an V) ; Gabillard, capitaine ; les deux Mérillac fils ; Jean-Baptiste Raux de Gommené, major ; Picot Limoëlan, émigré rentré, dit Tape à mort.
Joseph Gaultier, prêtre de Dol et précédemment recteur d'Illifaut, fut pourvu le 28 février du Lou du Lac et prit possession le 8 mars ; il gouverna jusqu'à la Révolution.
La commune de Illifaut formée de l'ancienne paroisse de ce nom: aujourd'hui succursale. Limitée au Nord par Trémorel ; à l'Est par le Loscouët, Gaël ; au Sud par Mauron, Saint-Brieuc-de-Mauron ; à l'Ouest par Brignac. Ménéac. Merdrignac. Principaux villages: Rigouët, la Gerbière. le Breil, les Touches, la Rue Samoureux, Ville-Neuve, Calau, l'Etang, Guilby, la Paturelais, la Perrière, le Tanouet, Grénédan, la Fosse, Fontaignen, Guinermo, Haute-Ville, Penhedy, Ville-à-l'Air, la Touchate,Lampremeu, la Folletière, Kervry, le Pont-Coleu, Chaud-Buisson. Superficie totale 2670 hectares 30 ares, dont terres labourables 1254 ; prés et pâtures 140 ; bois 87 ; landes et incultes 1039 ; étangs 6 ; superficie des propriétés bâties 11 ; moulins 3 (de Kervry, du Pont-Coleu, à eau ; des Bruyères, à vent. Lllifaut n'a rien de remarquable, si ce n'est que cette ancienne paroisse a joué un rôle dans les arguments produits pour et contre la question de l'archevêché de Dol. Géologie : schiste talqueux. On parle le français.
Eglise Saint Samson. En forme de croix laline, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre Iravées plus celle du clocher encastré, un transept et un choeur cantonné de deux chapelles ouvrant sur le transept. La bénédiction de la première pierre de l'édifice actuel, construit, sur les plans de M. Angier en style xme siècle, eut lieu le 11 octobre 1885. Vers la fin de 1886, les travaux furent interrompus puis repris en 1899, et la bénédiction de l'église eut lieu le 28 juillet 1899. La sacristie date de 1902. Parmi les statues modernes : Saint Samson.
Chapelle de la Bruyère, sous le vocable de N.-D. de Bonne-Nouvelle, détruite. Sa fondation remontait auXVIIe siècle, ainsi que l'indique une fondation de trois messes par Julien de la Souallaye, dans la chapelle du Rosaire de l'église, en attendant la construction d'une chapelle au lieu de la Bruère. Elle fut reconstruite et bénite le 6 décembre 1759 par Mgr Le Mintier, alors vicaire général de Dol.
Chapelle de Rigouet, détruite. Encore mentionnée au XIXe siècle.
Chapelle du Pont-Colleu, détruite. Encore mentionnée au XVIIIe siècle.
Chapelle de Grénédan, détruite. Menlonnée au XVIIe s.
Parmi les villages : Trameleu, La Moinerie.
D'après inventaire laissé par M. René Couffon.
