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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 13:34
Quelques notes sur la famille Hingant

La famille Hingant de Gardisseul en la paroisse de Plestan, de la Tremblaye en la paroisse de Saint-Samson, de St Maure en la paroisse de Caulnes, de la Villetrehen en la paroisse de Hénanbihen, et du Hac en la paroisse du Quiou, portait pour armoiries : de gueules à la fasce d'or accompagné de sept billettes d'or, quatre en chef, deux et une en pointe.

La famille Hingant semble avoir pour berceau la paroisse de Plestan en l'évêché de Saint-Brieuc, où elle était présente dès le XIIIe siècle, elle se maintint jusqu'au XVe siècle sur la seigneurie de Gardisseul. (voir Montres nobiliaires de la paroisse de Plestan en 1427)

Geoffroi Hingant, chevalier, de la paroisse de Plestan mentionné dans une charte de Boquen en 1292 :

Retrait de biens par droit de proximité.

Noverint universi quod cum Eudo dictus Messagier, de Plestin, teneretur Gaufrido Hingandi, militi, et ejus mandato, in quadraginta libris usualibus certa de causa, et jure debito, infra certuni terminum jam transactum, prout in quibusdam litteris sigillatis sigillo nostre curie domini Goelovyeet Kemeneti nobis constitite videnter ; et ideo cum dictus Eudo mobilia non haberet per que posset satisfacere dicto militi, vel ejus mandato, de summa pecunie antedicla ; nos vero, judicio mediante, avenantavimus et tradidimus per probos viros fidedignos quoad hoc ad nos specialiter deputatos et juratos, dicto militi et ejus mandato, ad hereditatem, pro summa pecunia antedicta quiequid juris hereditatis, proprietatis, possession is, juris caduci, obedienciarum, districtuum, decimarum, redibiciarum, juris capitalis, decimarum, dominii, et sesine habebat idem Eudo ta min pratis, terris, aquis, nemoribus, quam super tentoribus, et in omnibus aliis quibuscunque, et babere debebat et poterat, et expectabat quoquo modo, seu racione quacunque, in parrochia de Plenez, dyoc. Brioc. Denique Alanus Ville Radulphi, armiger, in nostra predicta curia comparens in jure, tanquam proximior jure proximitatis sibi adjudicate, judicio super hoc mediante, premissa omnia prout superius sunt expressa retinuit et habuit sibi et suis beredibus ad bereditatem perpetuo tenenda et pacifice possidenda pro predicta pecunic summa dicto niiliti a dicto Alano per mandatum nostrum integre persoluta, et pro vendieionibus nobis de premissis solutis, bannis legitime super hoc factis et omnibus aliis ad bujusmodi terre vendicionem et retractionem pertinentibus rite et juste peractis, secundum usum et consuetudinem patrie approbatis, nemine contradicente. Induximus insuper dictum Alanum, suos heredes et mandatum, in veram ct eorporalem possessionem quasi premissam per tradicionem presencium litterarum, judicio super boc mediante, et maxime cum voluntatc et assensu expresso dicti Eudonis ; qui quidem Eudo pro se et pro suis juravit coram nobis, tactis saero sanctis euvangeliis, quod niebil a dicto Alano, vel a suis, in premissis de cetero reelamabit, per se vel per alium, modo aliquo, in futurum. Datum, teste sigillo nostre predicte curie, quo unico utimur ad eontractus, una cum sigillo ipsius Eudonis, salvo jurenostro, mense maio, anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo. (Arch. des Côtes-du-Nord.)

 

Olivier, ratifie le traité de Guérande en 1381 (voir Guerre de Succession de Bretagne.); Charles, sr du Hac, vivant en 1389, était, en 1419, homme d'armes de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de  Bretagne. Il prit part en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Charles Hingant fut père de Jean, chambellan du duc François Ier et son ambassadeur en Ecosse, se trouva aux sièges de Pouèncé et de Fougères, où Henry son frère fut tué en 1449 et épousa Guyonne de Bintin ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758 ; un conseiller au parlement en 1782, La branche aînée fondue dans Tournemine ; la branche du Boishue fondue dans Ttrcoq puis Guéhenneuc.

Quelques notes sur la famille Hingant

La branche principale de cette maison fut transportée dans la puissante Maison Tournemine de la Hunaudais en la paroisse de Plédéliac (voir Le château de la Hunaudaye à Plédéliac et ses possesseurs, page n° 1). Laquelle Françoise Hingant, dame du Hac, de Cicé, de Bité et de Saint-Tual était fille de Raoul Hingant.... Du Paz dans la généalogie consacrée à la famille Tournemine poursuit : Ledit Raoul Hingant estoit fils de Charles Hingant seigneur de Hac ,de Cicé, de Bintin, & de Sainct Tual, & de Raoullette de la Houssaye. Ledit Charles Hingant fils d’Eustache Hingant seigneur de Hac, de Bintin, & de Sainct Tual, & de Perrine Bothrel Dame de Cicé, fille de Robin Botherel seigneur de Cice. Ledit Eustache Hingant, fils de Messire Jean Hingant seigneur de Hac, Chevalier & Chanbellan du Duc François premier du nom, & de Guyonne de Bintin Dame dudit lieu. Ledit Messire Jean Hingant, fils de Charles Hingant, aussi Chevalier, seigneur de Hac, qui vivoit l'an mil quatre cents neuf.

Incontestablement, le sieur Jean Hingant, Sieur du Hac (voir Le château du Hac au Quiou), fut le personnage émergeant de cette maison. Gentilhomme, confident, chambellan, ambassadeur et Chevalier du duc François Ier de Bretagne (voir ducs de Bretagne du Xe au XVe siècle, page n° 19), lequel mourut au siège de Fougères l'an 1449 et fut transporté à Serent où il est enterré dans le chanceau de l'église. Jean Hingant est impliqué dans le procès que le duc François Ier intenta à son jeune frère Gilles de Bretagne, le dénommé Jehan Hingant faisait effectivement partie du conseil dans lequel siégeaient l'évêque de Saint-Brieuc, les sires de Montauban, le chancelier de Guéméné, Guillaume de la Loherie, président des états de Bretagne, et de Jean Louaisel, sénéchal de Rennes. C'est sur l'accusation préparée par ce Conseil que Olivier du Breil, procureur général de Bretagne, condamna le jeune prince Gilles à être dépouillé de ses biens, et enfermé dans les geôles de la forteresse de la Hardouinais en Saint-Launeuc (voir La forêt de la Hardouinais) où il devait périr l'année suivante, étouffé. (voir Gilles de Bretagne, page n° 1 - Gilles de Bretagne, page n° 2)

 

Quelques notes sur la famille Hingant

La famille Hingant de la Tiemblaie a laissé quelques traces en ce lieu : Ecuyer Pierre Hingant et Demoiselle Guillemette Rouxel, sont sieur  et dame de Quihériac, deux enfants naitront de leur union : Jean et Jeanne. Jean fut porté sur les fonts baptismaux le 6 novembre 1614 en présence de Jean Hingant sieur de la Tremblaye et de demoiselle Dugrestron Mathurine, dame douairière de Ranléon, Jeanne fut pour sa part baptisée le 13 février 1616, en présence de Rolland Le Mintier sieur de St-André et de Marie Rouxel, dame de la Ville-Allot.

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